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Les enquêtes de Elsie et Ethelred tome 2 sur 4
EAN : 9782355842238
288 pages
Sonatine (01/09/2013)
3.24/5   109 notes
Résumé :
Ethelred Tressider, obscur auteur de polars, ne fait rien comme tout le monde. Sa crise de la quarantaine, par exemple. Quand un homme ordinaire s’achète une Harley-Davidson, fonde un groupe de heavy metal ou trouve le chemin de Dieu, Ethelred, lui, a préféré disparaître en abandonnant tout derrière lui.
C’était compter sans son agent, la terrible Elsie Thirkettle, qui, lancée sur ses traces, ne tarde pas à le retrouver dans une auberge miteuse des bords de L... >Voir plus
Que lire après Homicides multiples dans un hôtel miteux des bords de LoireVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
3,24

sur 109 notes
Homicides multiples etc.
A l'évidence tout le monde s'amuse de part et d'autre du Channel. Surtout l'auteur anglais et son traducteur, car cette sombre histoire de harengs dans le titre du premier opus (d'une série qui annonce prochainement un troisième volet) se retrouve encore au coeur de l'intrigue avec une référence plus appuyée à la grande Agatha. le titre anglais est en effet « dix petits harengs » (qui aurait pu en rester là, d'ailleurs).

Bien entendu ce second roman dévoile un peu la fin du premier et une lecture chronologique s'impose au risque de ne rien comprendre si on commence par le troisième à venir et dont l'ouverture est annoncée.

Au-delà des jeux de miroir et du style parfois drôle, ces petits harengs sentent un peu le réchauffé et n'arrivent pas à la cheville des petits nègres (Ce qui est normal pour des harengs écrirait l'auteur en gloussant…).

Le huis clos se situe à Chaubord sur la Loire (Pourquoi pas Chambord ? Pour ne pas froisser les hôteliers locaux qui laissent le papier peint se décoller dans leurs établissements ?) . Ce choix est désuet et vraiment crétin , aussi mal vu que celui des clefs numérotées des consignes de gare qui n'existent plus depuis les attentats des années 80, et qui sont au coeur de l'intrigue.
D'autant qu'à Chambord il n'y a même pas de gare.

Tyler nous parle d'une France vieille de trente ans avec internet dans un salon bar moyenâgeux. C'est inepte et, ce faisant, il se prend les pieds dans le tapis dont la trame est aussi usée que celle de son roman, et l'on s'ennuie ferme en tournant les pages avec en plus cette police filiforme qui fatigue les yeux.

La ficelle par contre est énorme au point que des gamins danois lâchés dans l'histoire peuvent effectivement prétendre avoir compris depuis le début, qui a tué qui et quand et comment. Et nous, plus expérimentés on s'en fout. Tout simplement trahis.

Indigestibles herrings... Ça ne marche pas à tous les coups.

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On retrouve avec plaisir les ingrédients qui ont fait le succès du précédent roman de l'auteur (Etrange Suicide…), à savoir un mix entre le roman policier classique et la comédie. L'intrigue est de nouveau écrite à quatre mains, selon les points de vue d'Elsie ou d'Ethelred. Histoire de rester dans la continuité, Sonatine joue sur une couverture du même style que le précédent (une ancienne fourgonnette de la gendarmerie ayant pris la place de la fameuse Fiat rouge) et un titre à rallonge.

A propos du titre (à rallonge mais parfaitement approprié à la présente intrigue) comme pour le précédent opus la version française n'a pas grand chose à voir avec l'original baptisé Ten Little Herrings, hommage "aquatique" à Agatha Christie que l'on pourrait traduire par Dix Petits Harengs. Pour la petite histoire les quatre titres de la série Elsie & Ethelred Mysteries font référence au hareng (allez savoir pourquoi… Notre François Troudic national n'est pas le seul obsédé par ce poisson), les trois derniers sont des déclinaisons de titres d'Agatha Christie (je n'ai rien trouvé rapport au premier, The Herring Seller's Apprentice).

Comme dans le précédent roman le personnage d'Ethelred, lui même écrivain, donne quelques conseils quant à l'écriture d'un roman policier, cette fois ce sont les armes du crime qu'il privilégie. Au fil des pages on croisera de nombreux clins d'oeil à la littérature policière.

Vous l'aurez sans doute compris j'ai de nouveau été sous le charme de l'auteur. Son style, son intrigue et ses personnages truculents permettent une lecture d'une grande fluidité.

Lu en deux jours mais si j'avais été en congés (pas de bol j'ai repris hier après une semaine de repos bien mérité) nul doute que je l'aurai torché en une petite journée.
Lien : http://amnezik666.wordpress...
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Nous retrouvons ici notre auteur de roman policier Ethereld Tressider largué une fois de plus par son ex, dite la morue ,dans un minable petit hôtel des bords de Loire à Chaubord .Il s'y trouve coincé financièrement , ses cartes bleues ont été bloquées ! Par qui ? Ben voyons par Elsie Thirkettle son agent littéraire .Sommée de venir jusqu'à lui illico presto, la voilà qui débarque à Chaubord. Au moment de quitter cet hôtel miteux au papier décollé , qui sent le moisi et le fromage , un cadavre est découvert dans une chambre. A peine le mort est il refroidi qu'un deuxième cadavre est au rendez-vous.
Huis clos, loufoquerie, humour parfois digne d'Audiard , des clins d'oeil appuyés à Agatha Christie , Tyler nous livre ici un petit roman policier pas bobo la tête mais qui se lit vite le sourire aux lèvres. Polar sûrement pas à ranger dans les annales de la littérature policière mais un très agréable moment de détente
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Autant j'avais adoré le premier volet (vous savez celui qui parle d'un étrange suicide dans une fiat rouge), autant je suis un peu restée sur ma faim avec ce deuxième tome des aventures d'Ethelred et d'Elsie.

Dans ce nouveau chapitre, Elsie est recontactée par Ethelred, qui se trouve en repos sur les bords de Loire. Mais à peine Elsie arrive pour trainer son balourd d'écrivain par la peau du cou et le ramener manu militari dans le Sussex qu'un des pensionnaires de l'hôtel où ils se trouvent décède.

Elsie est LE personnage central de cette histoire. Et heureusement! Elle sauve le roman d'une critique plus que négative. On suit avec plaisir les tribulations de notre apprentie détective qui veut enquêter sur les mystérieux décès qui semblent toucher les pensionnaires de leur hôtel. Qu'importe que le potentiel meurtrier soit parmi eux, tant qu'elle a du chocolat, Elsie peut tout supporter.

Bien sûr, Elsie n'a rien d'une Miss Marple et elle enchaine gaffe sur gaffe, pour notre plus grand bonheur. Car ce deuxième tome serait d'une fadeur extrême sans les remarques acerbes d'Elsie et son amour tellement immodéré pour le chocolat, qu'elle est prête à tout pour s'en procurer. Vraiment tout. Pour une accro au chocolat comme moi, je suis en totale empathie avec Elsie sur ce coup là.

Mais là où le bat blesse, c'est pour le reste.
Je commence par le plus évident à mes yeux, Ethelred. Personnage principal du premier volet, j'avais aimé suivre ce personnage d'écrivain nonchalant affrontant ce que tout écrivain qui se respecte doit certainement subir un jour où l'autre : la panne d'idées (ou plus sobrement, le fait que son personnage principal se retourne contre lui et lui fait des misères).
Dans ce second volet, Ethelred ne sert à rien. Vraiment à rien. Il ne ressort que deux choses, de son point de vue : il se trouve en France pour une raison mystérieuse (et j'y viendrais tout à l'heure) et il passe son temps à nous parler des divers moyens de tuer une personne, en citant l'incontournable Reine du Crime. Bon, je n'ai rien contre un rappel des meilleures oeuvres d'Agatha Christie, mais était-ce vraiment nécessaire d'en faire des pages et des pages?

Quant au mystère de sa présence en France, L.C Tyler l'a mal amené. Il en a fait des tonnes pour essayer de nous perdre mais au final, je me suis retrouvée plus agacée que perdue. J'aurais largement préféré un roman basé sur le point de vue d'Elsie plutôt que cette alternance entre Ethelred et elle.
Quant au final...Il se résume en quatre mots : "tout ça pour ça"! Franchement, j'ai été plus que déçue.

Au final, Homicides multiples dans un hôtel miteux ne tient pas ses promesses. Un Ethelred effacé, des personnages secondaires qui se fondent trop dans le décor pour être appréciés à leur juste mesure, un "méchant" tellement pitoyable qu'il en devient grotesque, une histoire de timbres, en filigrane, qui avait du potentiel mais qui finit en eau de boudin et une fin d'histoire presque identique à la fin du premier tome (en ce qui concerne Ethelred du moins).

Les trois étoiles que j'ai attribuées sont exclusivement réservées à Elsie et à son chocolat.
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"Homicides multiples dans un hôtel miteux des bords de Loire" (moi, j'aurais écrit un titre encore plus long!) met en scène Elsie, agent littéraire londonienne obsédée par le chocolat, et Ethelred, auteur de polar qui s'est enfui avec sa "morue"... Se retrouvant sans ressources et célibataire, Ethelred appelle au secours Elsie... Et voilà la jeune femme qui rejoint l'écrivain dans un hôtel moyen, près du château de Chaubord, où s'est tenue une foire aux timbres. Ce qui ne devait être qu'un rapide aller-retour se transforme toutefois en séjour prolongé et forcé : deux meurtres viennent d'être commis dans l'hôtel! Et voilà nos deux compères qui se décident à enquêter... pour le meilleur et surtout pour le rire!
"Homicides..." est un roman policier humoristique, so british! Les références à Agatha Christie, explicites et implicites, sont nombreuses. Et l'auteur applique les mêmes méthodes à son roman : huis clos, nombre restreint de personnages, crimes inexpliqués, empoisonnement,...
L'histoire est bien menée et difficile de découvrir le coupable avant la fin (à moins d'aller la lire, mais ça, c'est une autre histoire...!). Cet hommage à Agatha Christie m'a beaucoup plu, étant déjà fan de ses romans.
La narration est aussi très originale, les deux personnages principaux alternant la narration dans les chapitres, ce qui m'a légèrement perturbée au début. La mise en abime des personnages est aussi astucieuse.
Et puis, ce livre est très drôle, à condition d'aimer l'humour britannique. Tout est drôle : le titre à rallonge, les situations rocambolesques, le caractère des personnages...
Vivement la suite! :-)
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critiques presse (1)
Actualitte
28 mars 2014
Les références à Christie sont foison. Et c'est amusant de les chercher à chaque page du livre. De la petite comptine anglaise qui vient en exergue du livre, aux initiale du détective (H.P.!), en passant par la séance dans le salon de l'hôtel où Elsie finira par faire toute la lumière sur les crimes survenus.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Une table plus loin se trouvait un grand et jeune collectionneur, d'ailleurs assez beau, aux cheveux noirs ondulés, sur lequel, mon regard s'attarda légèrement plus longtemps. […] . C'était le genre de gentil garçon que vous pourriez présenter à votre mère même si vous auriez sûrement envie d'essayer d'autres trucs avec lui avant. Je lui adressai un clin d'œil afin de lui signifier que j'avais mordu, mais manifestement il ne le vit pas […].
Je reportai mon attention sur le jeune ténébreux. Il ne regardais toujours pas du bon côté, mais je défis néanmoins un bouton de mon chemisier, au cas où.
[…]
La vue d'un joli garçon, que j'aurai pu, en temps voulu, présenter à ma mère et qui se dirigeait plein bar, me convainquit que j'avais besoin d'un petit digestif. […] .Je suivi le joli garçon à distance respectueuse, me commanda un Perrier puis me dirigeai nonchalamment vers la seule table occupée.
«Y aurait-il de la place pour une menue personne ?» demandai-je
Il me regarda sans comprendre avant de répondre :
« Oh vous voulez dire vous.»
Je lui confirmais que c'était bien ce que je voulais dire. Il jeta un œil aux cinq tables vides du bar et haussa les épaules. Je m'installai à ses côtés et lissai lentement ma jupe en m'asseyant.
[…]
« Charmante soirée, attaquai-je.
— Ah oui ?»
[…]
Je résolus qu'il état temps de lui montrer que nous avions des intérêts communs. Je m'évertuais donc à me remémorer les détails de l'affaire du timbre danois.
« Vous devez être sacrémemt émoustillé par cette histoire de dix couronnes puce.
— C'est quoi ça ?»
[…]
«Un timbre.»
[…]
« Un timbre rose.
— Vous les collectionnez, c'est ça ? s'enquit-il
— Ils me fascinent .»
[…]
Il haussa les épaules
[…]
« Vous êtes bien là pour le marché aux timbres, non ?
— Oui seulement ce n'est pas le genre de choses que je collectionne.»
[…]
« Et qu'est ce donc que vous collectionnez ?» minaudai-je, le menton dans les mains et les cils en mode alternatif.
[…] J'espérais qu'il me dise : «En fait , je collectionne les poupées dans ton genre, quand la chance est avec moi.»

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Il ressemblait dorénavant à un petit rongeur qui, par pure bonté de son cher petit coeur, est assez bête pour marcher droit dans la gueule ouverte d'un serpent à l'affût. Sauf que je ne connais aucun rongeur aussi con.
P239-240
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"Résidence d'Ethelred Tressider", dis-je, ceci étant le nom de la personne décédée - bien qu'employer le mot "résidence" pour parler du placard qui servait d'appartement à Ethelred, ce fût prendre quelque liberté avec la vérité.
[...]
"Ach ! Z'est la résidenz te herr Tressider ? demanda mon interlocuteur dans un accent que l'on peut sans hésiter qualifier de merdique.
- C'est bien ce que je voulais dire quand j'ai répondu qu'il s'agissait de la résidence d'Ethelred Tressider", répliquai-je.
Cet échange me semblait étrangement rassurant, dans le sens où un téléphone qui sonne dans l'appartement froid et humide d'un mort au coeur d'une nuit aussi silencieuse que campagnarde, ça vous file les miquettes. Or, le fait d'avoir un crétin fini à l'autre bout du fil m'indiquait que ce n'était qu'un jour banal au bureau.
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Assis à la table d'à côté, un petit homme fouinesque sirotait le plus minuscule verre de bière servi par le restaurant en lisant ostensiblement un magazine philatélique. Vu ses vêtements, il devait considérer Oxfam comme une marque de haute couture. Bien lavé, son pantalon beige aurait pu retrouver une certaine respectabilité, en revanche, seule une machine à remonter le temps aurait pu remettre au goût du jour son haut couleur chocolat. Sur un plan positif, en supposant que ce matin-là il s'était coupé les cheveux lui-même dans la pénombre avec des ciseaux à ongles, il ne s'était pas trop mal débrouillé.
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Elsie avait raison, comme toujours. Quitte à avoir une crise de la cinquantaine, autant qu'elle soit conventionnelle, et mon choix de compagne s'était révélé peu judicieux. Le temps d'appeler Elsie à l'aide, j'avais été humilié, délaissé. Évidemment, j'ai l'habitude de l'humiliation, le seul élément inédit avait été d'en faire l'expérience en Inde. Après réflexion, je dois dire que subir une humiliation en inde fait grosso modo le même effet qu'à Oxford, à Londres ou dans le Sussex. Se rendre là-bas dans ce simple but n'en vaut absolument pas la chandelle. Vous pouvez me croire.
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