Je continue donc ma lecture de ma bonne découverte du challenge ABC 2012-2013.
Nous retrouvons Tatsuaki 2 mois plus tard où il a finalement pris part aux entraînements dans l'école de Kyougeki. Il a réussi à se faire quelques amis malgré une petite bande qui lui cherche des misères. En si peu de temps, il a fait des progrès considérables avec le chinois, qu'il comprend et parle un peu.
Grâce à une petite fiche, après quelques pages d'histoire, nous retrouvons le portrait de différents personnages avec leurs noms et leurs situations par rapport à Tatsuaki. L'avantage avec ce mangaka est que les personnages sont facilement reconnaissables et ne se ressemblent pas tous.
Pour sauver l'un de leurs amis d'une maladie, Tatsuaki et Ronyun partent à la recherche d'un médecin connu de celui-ci pour le sauver et au risque de se faire punir. Ce médecin se cache car il a des créanciers qui lui colle au train. Les graphismes représentant ceux-ci sont assez amusants car on dirait des caricatures de monstres avec épées et hachoirs.
Grâce à l'entracte, nous en apprenons plus sur les différents personnages du Kyougeki, leurs rôles et leurs particularités. Ce mangaka s'est vraiment beaucoup documenté avant de réaliser ce manga!! C'est très intéressant d'apprendre autant de choses sur ce théâtre à travers un manga aussi bien dessiné et documenté!!
Les graphismes représentant les élèves jouant du Kyougeki sont vraiment très beaux, ils sont très détaillés. C'est juste un peu dommage qu'on n'ait pas les couleurs pour voir à quoi ressemblent exactement leurs costumes. C'est, en tout cas, un vrai plaisir de regarder ces graphismes!!
Tout le long de ce tome, nous continuons à suivre Tatsuaki lors de ses entraînements, de ses aventures dans les rues de Pékin et de ses premières représentations pour chercher un patron. Un de ses amis retrouve son grand-père à Shanghaï, mais ramène les ennuis avec lui. Tatsuaki arrivera-t-il à retrouver son grand-père ? Comment va se terminer le tome 3 ? Va-t-il pouvoir retourner à Tokyo en 2002 ?
Que de questions, pour le moment, sans réponses!! Heureusement que j'ai le dernier tome sous la main que je vais m'empresser de lire!! Surtout que la fin du tome 2 promet une suite des plus intéressantes :-)
Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Je continue avec un grand bonheur la découverte de cet art que je croyais plus vieux. L'opéra de Pékin n'a "que" 200 ans. Pourtant, il est codifié comme un art bien plus ancien !
Nous continuons de suivre l'histoire de Tatsuki à la recherche de son grand-père depuis son saut dans le temps et dans les lieux. Mais l'histoire ne se résume pas à sa recherche et à son entrainement dans l'école de l'Opéra. Non, c'est aussi une plus vaste réflexion sur les relations sino-japonaises, sur la condition de la femme à cette époque et surtout dans ce milieu.
Bref, je me jette sur le tome 3
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Alors que j'avais trouvé le tome 1 plutôt lent j'ai trouvé que celui faisait clairement avancer l'histoire (tout en instruisant aussi, décidément). Elle doit se terminer dans le tome 3, par contre celui ci n'est plus édité, je vais devoir fouiller un peu pour le trouver.
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Un élève : Nous sommes des élèves de Kahan, pas comme ceux de dehors ! On ne peut pas faire du grand art sur une simple route ! Et je ne pense pas qu'un simple public qui n'y connaît rien puisse nous départager !
Mei : Tu veux dire que vous êtes trop doués ? QUELLE ARROGANCE !! Quand vous serez devenus professionnels, c'est grâce à ces gens que vous regardez de haut que vous vivrez ! Pékin est la source du Kyougeki, les acteurs y sont nombreux. C'est pourquoi ce public est très connaisseur de cet art. Si vous vous trompez, personne ne vous arrêtera. Il vous faudra intéresser votre public...
- Quel rapport avec leur nationalité ?
- Il parle chinois...
- Ce sont tous mes amis. Je n'ai pas envie d'être avec des gens qui se moquent de mes amis !! (…)
- Ça va, ça va, de toute façon, je ne les aime pas trop ces types. Même si je ne parle pas japonais, j'ai bien compris à leurs têtes qu'ils nous méprisaient et choisir ses amis chinois plutôt que japonais... c'est plutôt inhabituel... (un ami chinois de Tatsuaki)
Maître de Kyougeki : Tatsuaki, arrête de rêver ! Redis la réplique de tout à l'heure pour voir.
Tatsuaki (s'exprimant à chinois) : Le sabre coupe la montagne, l'esprit recouvre ce monde, le temps jour contre nous, ne laissons pas les chevaux partir. Peur et peur. Connais-toi toi-même.
(Une réplique est une sorte de court poème transmettant une morale que les jeunes chinois apprennent à l'école.)
On nous appelait des Nuushiizu (fillette actrice) pour nous dédaigner. 10 ans auparavant, ici à Pékin, une actrice qui s'appelait Ryuukkikei a eu un certain succès mais ça n'a pas duré longtemps. Encore aujourd'hui, l'image de l'actrice est toujours associée à celle de la geisha. C'est un monde dans lequel les actrices féminines ne sont pas acceptées.
(dixit une amie de Tatsuaki à celui-ci)
Ceux qui sont heureux de recevoir un rôle... sans penser à leurs amis qui peuvent souffrir d'une maladie... ne pourront jamais dépasser Maître Mei !!
(dixit Tatsuaki à un ami, les liens d'amitié sont plus importants pour lui que de jouer au Kyougeki).