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Isabelle Maillet (Traducteur)
EAN : 9782266174855
457 pages
Pocket (14/02/2008)
3.53/5   272 notes
Résumé :
Une lettre anonyme.
La photo d'une petite fille de deux ans.
Une note : "Es-tu ma fille ?"
L'existence de Ridley Jones, journaliste new-yorkaise bohème, vient de basculer.
Un ballet de faux-semblants où vérité et mensonge se mêlent inextricablement, où le passé vole en éclats, et où la trahison viendra de ceux qu'on croyait pourtant bien connaître...
Et si vous découvriez que votre vie entière n'est que tromperie et illusion ?
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Critiques, Analyses et Avis (53) Voir plus Ajouter une critique
3,53

sur 272 notes
Lisa Unger est une sorte d'Harlan Coben en jupon. Ne vous arrêtez pas à ce curieux titre, c'est l'heure de l'impératif, avec des titres gouleyants fleurant bon la série Z, buvez donc le suspense jusqu'hallali ! Ce premier roman vaut en effet mieux que son titre et vous entraînera jusqu'au bout de vos nuits blanches. Cours, ma jolie est un livre qu'il est difficile d'arrêter en route, donc cours, lecteur, cours, et Surtout, ne te retourne pas… mais Ne le dis à personne (ah, non… celui-là est d'Harlan Coben).
Ridley Jones a des soucis, son monde s'écroule autour d'elle quand elle découvre qu'elle n'est peut-être pas la fille de son papa et de sa maman, la soeur de son frère, la nièce de son oncle, et elle ne pratique même pas la généalogie ! Comment va-t-elle s'en sortir ? Peut-être grâce au beau ténébreux qui a élu domicile au dessus de chez elle. Mais est-il réellement ce qu'il prétend être ? Sculpteur sur métaux ? Détective privé ? Dans quel camp est-il ? Poursuivie par de mystérieux tueurs et par la police, sans identité, sur qui peut-elle compter désormais ?
On a affaire à l'un de ces thrillers paranoïaques très prometteurs, qui se doivent de ne surtout pas décevoir à la fin. La montagne ne doit pas accoucher d'une souris. Sans vouloir trop dévoiler la fin, admettons qu'il manque peut-être un ou deux coups de théâtre pour faire bonne mesure. le roman tient cependant ses promesses, même si aucun renversement de situation ne vient bouleverser les hypothèses échafaudées en cours de lecture. Une astuce de la narration déjà vue au cinéma place une scène finale du récit en début de roman. Dans cette scène, qui est donc le méchant, et qui est le « compagnon », « la seule personne au monde en qui [elle a] confiance » ? Rien que cette question vous fait tenir en haleine pendant les 400 pages suivantes, jusqu'au dénouement. Est-on arrivé pour autant à élucider tous les mystères ? Peut-être pas ! Un indice, chez vous : ce roman comporte une suite, les aventures de Ridley Jones sont donc loin d'être terminées et se poursuivent dans Sans issue, le deuxième roman de Lisa Unger. Alors cours, lecteur, cours ! Cours vite acheter ce livre dans ta librairie préférée, et Surtout, ne te retourne paspromets-moi (ah, non… celui-là aussi est d'Harlan Coben) !
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Cours ma jolie ressemble à un joli soufflé , appétissant au début, franchement laborieux la plus part du temps. Après un départ survitaminé, le roman de Lisa Unger m'a déçu sur la distance. A cela deux causes à mon avis, tout d'abord une intrigue dont on devine rapidement les grandes lignes, et puis surtout ce qui m'a géné tout le long du récit, c'est de s'adresser directement au lecteur, avec des digressions à deux balles franchement inintéressantes, qui plombe le peu d'intérêt du récit. Alors oui je cours ( tenez pas compte du ma jolie) mais pour prendre un nouveau livre.
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C'est un jour comme un autre dans la vie de Ridley Jones, jeune et insouciante pigiste new-yorkaise. Pourtant, un enchaînement de petits détails va faire qu'elle se trouve précisément sur le trottoir devant son immeuble au moment même où un petit garçon manque de se faire renversé par un chauffeur désinvolte. N'écoutant que son courage, Ridley se précipite pour le sauver et devient l'héroïne du jour. Sa photo parait dans tous les journaux et attire l'attention d'un mystérieux inconnu qui dépose chez elle une lettre anonyme. Dans l'enveloppe : une vieille photo représentant un couple et un enfant et une question sybiline: "Es-tu ma fille?". Ridley se reconnait dans les traits de la jeune femme du portrait. Ce n'est rien mais c'est assez pour qu'elle interroge ses parents. Benjamin et Grace Jones tombent des nues et rassurent leur fille du mieux qu'ils peuvent. Mais il est trop tard. le doute s'est installé. Ridley s'interroge et va mener l'enquête, avec l'aide de Jake, son séduisant nouveau voisin.


Malgré les drames, les épreuves, les dangers, la mort qui rôde, Ridley Jones conserve sa verve et son sens de l'humour pour nous raconter sa quête d'identité. Entre les menaces d'un avocats véreux, les balles qui sifflent et la désapprobation parentale, cette bavarde impénitente trouve le temps pour nous abreuver de ses considérations philosophiques sur la famille, les liens du sang, la dépendance, le déni -entre autres- et pour s'adonner à des ébats torrides dans le lit du beau ténébreux qui vient d'emménager dans son immeuble.
Malgré cela, le suspens est au rendez-vous et le livre se dévore avec délectation. La narration est vivante, nerveuse et entraînante. On veut savoir qui est vraiment Ridley et quelle est son histoire. Pourtant la fin, spectaculaire, laisse sur sa faim. Trop de questions restent sans réponse. Tant pis pour ma PAL, tant pis pour mon porte-monaie, je veux connaitre le fin mot de l'histoire. Il me faut Sans issue!
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Ridley Jones, trente-deux ans, célibataire, journaliste… Vous ne trouvez pas que ça ressemble énormément à Bridget Jones, trente-deux ans, célibataire, éditrice ? D'autant plus que les deux sont assez coeur d'artichaut.
Toutefois, le contexte est totalement différent : loin d'être l'héroïne d'une comédie romantique où deux hommes vont se battre pour obtenir son coeur, Ridley, après avoir fait la une des journaux pour avoir sauvé un enfant, reçoit une photo étrange, avec écrit au dos : « Êtes-vous ma fille ? ». Ses parents nient l'avoir adoptée, et la voilà à nager dans le brouillard. Croire ou ne pas croire ? Elle va requérir l'aide de son très sexy nouveau voisin qu'elle ne connaît absolument pas, au grand dam de son ex parfait qu'elle a plaqué elle ne sait trop pourquoi. Revoilà donc le fameux triangle amoureux désormais présent dans presque toutes les histoires.

D'emblée, vous pouvez sûrement sentir que la dimension romantique ne m'a absolument pas plu. Et je vous le confirme : pour moi, c'était vraiment superficiel de donner une relation amoureuse à Ridley avec son voisin si beau, si charmeur, qui se déplace d'une manière féline, et gentleman par-dessus le marché.
N'ayez crainte, je ne vous spoile presque rien : dès que leurs regards se sont croisés, je pouvais déjà prédire qu'ils allaient se mettre ensemble. Parce qu'il a « un regard brûlant » et « un sourire timide » et « des muscles finement ciselés ». Et bingo ! En même pas cent pages, l'affaire est bouclée. Tout va tellement vite que je n'y crois pas une seule seconde. Ils se sont vus trois fois (peu ou prou) et hop ! C'est l'amour de sa vie, ils couchent ensemble et c'est merveiiilleeeuuux. Il ne manque plus que le mariage et les nombreux enfants.
J'exagère, mais pour vous dire à quel point c'était mièvre et ça m'a tapé sur les nerfs. Heureusement, ce n'est que le début, car l'héroïne se rend rapidement compte que Jake n'est pas si parfait que ça. Pis, ça ressemblerait presque à une façade, car le beau jeune homme semble avoir moult secrets. Ouf ! le personnage est sauvé, mais de justesse.
Les premières pages de cette amourette m'ont suffisamment agacée pour me donner l'envie de partager quelques citations ainsi que leurs commentaires : « Malgré l'urgence de son désir, son baiser s'est révélé doux, presque respectueux. » : LA phrase-cliché des livres romantiques. Elle est presque mot pour mot dans la majorité des fanfictions qu'on peut trouver sur Internet – et certainement dans tous les livres à l'eau de rose qui existent, mais je ne peux rien affirmer, je n'en ai jamais acheté. « J'avais peur, c'est vrai, mais moins que lui que du mélange de crainte et de désir en moi, de ce tumulte d'émotions nouvelles qui bouleversaient une petite vie bien ordonnée jusque-là. » Cette phrase ne colle pas avec le reste du livre pour deux raisons :
- Ridley a trente-deux ans. Et on essaye de me faire croire qu'elle n'a jamais connu les affres de la passion pendant tout ce temps ?
- L'auteur affirme quelques pages avant que c'est un personnage épris de liberté, donc sûrement un peu fantasque. Elle ajoute même quelques pages plus loin que Zack, l'ex parfait, était perçu par elle comme un parent dominant face à une gosse rebelle (elle-même) dont toutes les initiatives sont source de chagrin et méritent punition. Est-ce possible alors que cette même Ridley ait une « petite vie bien ordonnée », sans passion, sans folies ?
Et pour finir : « Je me sentais comme une adolescente déconcertée par l'intensité de ses réactions autant que par celles de son petit ami. » En effet, elle aurait été une adolescente de seize ans que ça ne m'aurait pas surprise. Nombre de ses remarques et commentaires me laissent à penser qu'elle n'est pas aussi mature que son âge le laisserait supposer. La façon dont elle idéalise Jake, pour commencer.
Problème suivant : on n'est pas dans un film Disney, mais dans un roman pour adulte ! Les beaux mecs, dans la vraie vie, le plus souvent, ils sont comment ? Un peu cons, pour certains, un poil salauds pour les autres, et rares sont ceux qui sont réellement sympas. Ridley a vraiment une chance de cocue, vous ne croyez pas ?
Bref, je ne me suis pas du tout reconnue dans cette histoire qui empeste l'eau de rose. J'ai même failli rigoler quand j'ai lu la première scène d'amour avec Jake le Parfait tellement c'était cliché et attendu. Merci pour ce divertissement, Mme Unger. Désolée que ce ne soit pas cet effet-là que vous recherchiiez.

Tous les personnages m'ont laissée de marbre. La plupart sont caricaturaux, et certains sont tout simplement illogiques. Regardez Ace. Quand il avait 18 ans, le grand frère de Ridley a quitté de force le dictat parental pour s'enfuir vers les horizons ensoleillés de la rue, de la drogue et de la misère. Une perspective très alléchante. Il semble même que ce soit son véritable objectif, sa finalité. L'auteure ne prétend jamais qu'il a cherché un travail, que ça s'est mal passé, qu'il s'est fait renvoyer, qu'il a essayé de faire des études sans l'aide financière de ses parents, que sa copine, qui avait les sous, l'a plaqué… Non : il voulait finir SDF drogué. Quelle ambition…


L'écriture est très basique – voire plate. le style ne m'a pas plu. Pour commencer, je ne suis pas fan de la narration à la première personne – qui a tendance, selon moi, à rendre le personnage principal très énervant. Mais ce n'est pas le seul défaut : Ridley a la fâcheuse habitude de s'adresser à son lectorat et de lui poser des questions, voire de penser à sa place : « Je sais ce que vous vous dites… » « Vous devez sûrement vous demander pourquoi je fais ça. Eh bien, moi aussi ! ». « Vous aimeriez sans doute savoir pourquoi je me montrais aussi vindicative ? »
Je ne supporte pas ça. Ça lui donne un côté miss-je-sais-tout qui me tape sur les nerfs, a fortiori quand elle se trompe (ce qui arrivait souvent avec moi).

Finalement, le seul point positif est l'histoire, car elle n'est pas trop mal ficelée. C'est pour cette seule raison que je n'ai pas mis une si mauvaise note au livre.

Lisa Unger est assez connue des romans policiers. Mais je n'ai pas accroché. C'était le premier livre que je lisais d'elle et ce sera sûrement le dernier.
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Depuis qu'un journal a publié un cliché de Ridley Jones en train de sauver un enfant qui allait se faire renverser, rien ne va plus dans sa vie...La jeune pigiste, trentenaire new-yorkaise, a reçu une photo datant d'un trentaine d'années où elle découvre une femme lui ressemblant étrangement et une phrase sous-entendant que ses parents ne seraient pas ses vrais parents, elle fait la connaissance d'un voisin, Jake, jeune sculpteur? qui lui propose rapidement son aide pour faire la lumière sur l'auteur du message et son frère aîné, drogué, en rupture avec la famille, toujours en risque d'overdose lui semble hostile.

J'ai suivi avec beaucoup de plaisir cette course après la vérité de cette jeune héroïne, une enquête au sein de sa propre famille, aidée ou espionnée par un jeune homme qui semble en savoir plus qu'il ne le prétend, qui va la mener à des vérités difficiles qui vont changer sa façon de voir et de vivre.
Cours ma jolie, malgré le fait que ce soit un premier roman, est une mécanique bien huilée, qui tourne comme une horloge.
Lisa Unger réussit à maintenir un suspens tout au long des 450 pages, et offre un très bon thriller pour passer un bon moment de lecture.
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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Ils se rapprochent toujours, et je suis sûre qu'ils nous ont repérés car ils ont éteint leurs torches et ne se parlent plus. Agrippant mon arme à deux mains, je guette leur arrivée. Je n'ai jamais tiré de ma vie et je en sais même pas s'il y a encore des balles dans le chargeur. Je commence à penser que nous allons mourir ici.
« Ridley ? S'il te plaît, ne fait pas ça. » La voix, venue d'en haut, résonne dans le noir. « On va trouver un arrangement. »
Je garde le silence. C'est une ruse, je n'en doute pas. Il n'y a plus d'arrangement possible ; les choses sont allées beaucoup trop loin. J'ai eu plusieurs fois l'occasion de fermer les yeux et de retourner à une bienheureuse ignorance, mais je ne l'ai pas fait. Est-ce que je le regrette ? Difficile à dire. Il est trop tard, de toute façon.
« Six, murmure l'homme à côté de moi.
- Quoi ?
- Il te reste six balles. »
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La pauvreté n'est pas un concept abstrait et, parfois, certains personnes n'ont tout simplement pas les moyens financiers et effectifs d'élever un enfant.
Comment pourrait-on reprocher à quelqu'un de ne pas savoir donner ce dont il a été lui même privé ?
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Je m'expliquais mieux désormais pourquoi j'avais mis un terme à notre relation; avec lui je ne pouvais pas être moi-même sans éprouver du remords ou craindre de le décevoir Je me sentais telle une grosse rebelle face à un parent dominateur, dont toutes les initiatives personnelles sont source de chagrin pour lui et méritent une punition.
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On ne le dit pas assez mais nos parents sont des super-héros. Il leur suffit de prononcer quelques paroles magiques pour nous donner le sentiment d'être des géants invincibles, pour chasser les monstres du doute et de l'inquiétude, pour faire disparaître tous les problèmes. Mais bien sûr, leurs pouvoirs ne protègent que les enfants. Sur un adulte maître de son univers, le charme n'opère plus comme avant. Et ce qui est vrai pour ma famille l'est aussi pour d'autres; voilà pourquoi, peut-être, nous sommes si nombreux à refuser de grandir.
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Avec le recul, je me rends compte que ce ne sont pas les décisions majeures qui ont le plus influencé le cours de mon existence. Non, ce sont les plus modestes, les plus anodines en apparence. Tenez, pensez aux événements marquants de votre vie. Dans la plupart des cas, est-ce que tout ne s'est pas joué à quelques secondes près ? N'est-ce pas une simple impulsion qui vous a poussé à traverser telle rue plutôt que telle autre ? À vous précipiter vers le danger ou, au contraire, à vous en éloigner ? Au final, ce sont bien souvent les actes insignifiants qui font la différence. Le choix des études, d'un conjoint ou d'une carrière, l'éducation qu'on a reçue - oui, tout cela forme la trame principale d'un destin. Mais, comme on le dit parfois, le diable se cache derrière les détails.
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Videos de Lisa Unger (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lisa Unger
6 oct. 2021 Lisa Unger joins Carol to talk about her new novel, LAST GIRL GHOSTED, which is her 19th book.
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