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Où va le monde mes enfants, ou va le monde ?

Tel un vieux à la sagesse tremblante, je me questionne, victime du dictat, de cette mondialisation qui s'emballe dans le politiquement correct, dans la miséricorde des plus à plaindre, ceux qui fuient l'oppression, abandonnés par l'opinion majoritaire qui se dogmatise dans la haine de tout et de tous, pourvu que l'on sauve ses petites fesses d'opprimés majoritaire, affichant notre haine au plus offrant, à celui qui s'érige dans le protectionnisme totalitaire, qui se monarchise dans une popularité décadente de conneries, la soif de pouvoir gargarise les plus audacieux, les plus téméraires s'insurgent, mais se noient dans la foule abrutie par cet égoïsme puant, ils capitulent devant le buché….

Il « née » pas bon d'être pédé, il « née » pas bon d'être une femme, il « née » pas bon d'être un étranger, il « née » pas bon d'être un animal…
Serait-il bon d'être un homme au sens pénissien du terme ? Pour étaler sa soif d'absolu, pour ignorer le bon, pour récolter le fruit de sa déchéance, ignorant l'histoire qui se répète inlassablement… La religion gangrène l'opinion, le pouvoir se moque de l'opinion, le capitalisme a soif de pouvoir, pourvu que l'argent se déverse sans partage, quitte à écraser la rébellion, ils appauvrissent le sens même de la vie…

Les gens deviennent de plus en plus cons, de plus en plus haineux, ils veulent du changement, mais ils régressent dans leur façon de penser, ils répètent les mêmes conneries, celles qu'ils écoutent à la télé, ils ne réfléchissent plus, trop pressés dans leur petit confort, ils n'entendent plus le bon sens, leurs convictions sont corrompues par l'abyssale bêtise de l'être humain…

Ouais c'est vrai que je suis le troupeau, mais moi je n'ai pas la haine contre l'autre, il y a tellement de trucs à apprendre et à faire, que finalement le temps nous manque, le compte à rebours est lancé depuis notre naissance, pourquoi tout niquer, le cout terme aura le dernier mot…
On ne peut plus dire grand-chose sans se faire taper la bienpensante, l'humour se perd dans le populisme, tout est disséquer, interpréter, punis par une surmédiatisation…

« Et pendant ce temps les balkany… »

Nos politiques s'enlisent, perdent pied, mais ils ne baissent jamais la tête, et nous continuons à les attendre derrière les barricades, pour serrer des mains, tout fiers d'avoir glisser deux mots dont tout le monde se branle alors qu'ils ont dix affaires au cul… Mais on s'en fou, allons bon, ils font comme tout le monde, ils profitent d'un statut, de leur situation et ils ont bien raison…

« Allez les bleus »

Moi je ne sais plus vraiment, c'est une drôle d'époque ou nous sommes gouvernés par une bande de guignols qui n'aspirent qu'au pouvoir, celui qui nous appartient finalement, mais les révolutionnaires d'antan, ceux qui coupaient des têtes ont bel et bien disparus au profit d'une société anesthésiée devant tant de bêtise.

A plus les copains

Pour le bouquin c'est bof mais surtout ça n'a rien à voir...
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Je ne connaissais pas du tout cet auteur, je la découvre donc avec ce titre. J'ai beaucoup aimé le travail sur la psychologie torturée du personnage d'Annie / Ophélia. le roman s'emballe et monte crescendo au niveau du suspense pour au final un dénouement un peu trop simple, j'aurai préféré une machination bien tordue pour rester dans la veine de toute l'intrigue. La justification de certains événements en se basant sur le refuge psychologique est un peu facile à mon sens.
Cela reste un bon thriller et un auteur à découvrir.
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"en psychologie, le terme fugue désigne un trouble dissociatif qui se caractérise par des départs subits du domicile, des pertes de mémoire ou d'identité, un état de profonde détresse qui résulte généralement d'un grave traumatisme émotionnel ou physique."(p236).
Une jeune femme en cavale (morte le matin même !).,Annie Powers jeune mère comblée vivant en Floride dans une luxueuse villa en bord de mer , un époux Gray qui l'adore, une belle-mère aux petits soins, une relation plus distante avec son beau-père Drew et surtout l'amour de sa vie Victory sa petite fille.
Mais Annie n'est pas Annie , en fait elle s'appelle Ophélia.Et mon dieu que le passé d 'Ophelia est lourd , traumatisme ,sur traumatisme , meurtre en série, complice ou prisonnière d'un psychopathe.Pour lui échapper il lui a fallu endosser une autre identité mais il l'a poursuit toujours des années plus tard .
Lisa Unger bâtit un roman étrange où l'on ne sait pas qui est qui, qui parle, ce qui est réel, ce qui relève de l'imaginaire.
L'idée de ce thriller est intéressante, l'histoire accroche le lecteur mais bigre que cela m'a paru emberlificoté,confus , peu ou pas clair .Bref une construction romanesque que je pense être complètement ratée qui m'a rendue pénible la lecture de ce livre .Sincèrement si cela n'avait pas été la lettre U de mon challenge ABC 2012 je l'aurais abandonné en route!!
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Quoi dire de plus que bof ! Je n'ai pas vraiment adhéré à cette histoire, dont la construction est plutôt déconstruite, chose qui m'a un peu gâcher la lecture ! Je trouvais tout de même l'idée de base plutôt sympathique, j'aime toujours les thrillers psychologiques où le personnage principal souffre d'un état particulier... En plus, le résumé me donnait l'impression que j'allais vivre une expérience de trous noirs, de manipulation psychologique, de secrets et de grandes révélations... Ce ne fut pas le cas ! Je reste plutôt sur ma faim... et la fin est un peu trop rose bonbon pour moi...
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CHALLENGE ABC 2013/2014 (12/26)

Le fait est assez rare pour être noté, il y a longtemps qu'un thriller ne m'avait pas tenu en haleine jusqu'aux dernières pages. Trouvé par hasard dans les rayons de la médiathèque où je cherchais désespérément un "U" pour mon challenge ABC, je ne suis pas déçue par cette rencontre fortuite.
Dans "Mémoire trouble" on fait donc la connaissance d'Annie Powers, une jeune femme dont la situation est plutôt enviable puisqu'elle habite une belle villa dans une banlieue chic de Floride en compagnie d'un époux charmant et d'une adorable petite fille. Cette image idyllique est cependant ternie par un voile qui plane au-dessus d'elle, celui de son ancienne vie où elle s'appelait Ophelia et qu'alors adolescente, elle fuyait en compagnie d'un serial-killer. Et si le passé n'était pas vraiment enterré ?
Le thème, que j'affectionne particulièrement, sur les mécanismes de défense du psychisme pour survivre face à l'impensable n'est, bien sûr, pas nouveau, mais, avec Lisa Unger, je le trouve traité de manière originale.
A l'image du titre, l'auteur nous décrit les évènements de façon assez floue. Entre cauchemars et réalités, passé et présent, le lecteur navigue, comme l'héroïne, dans un brouillard épais, démêlant difficilement le réel du fictif, les fantômes d'hier des ombres d'aujourd'hui. Je vous préviens quand même qu'à la fin, tout ne sera pas non plus très clair dans votre esprit : votre mémoire peut aussi vous jouer des tours ! 17/20
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Un roman addictif que j'ai eu du mal à lâcher : en effet il est difficile de ne pas vouloir dévorer le livre pour comprendre enfin ce qui est arrivé à cette jeune femme, Annie Powers, mariée et mère d'une petite fille.
Victime de crises de panique, on apprend très vite qu'elle a totalement changé de vie et d'identité car Ophelia March, son passé, la violence, les manipulations, les meurtres et les hommes qui en faisaient partie, l'auraient tuée.
De nombreux flashbacks permettent de comprendre pourquoi et comment elle en est arrivée là.
Un petit bémol pourtant car la chronologie sur la fin du roman devient complètement loufoque et m'a un peu perdue!
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Merci à la personne qui m'a suggéré ce thriller alors que je criais à l'aide pour mon challenge ABC! J'ai adoré cette lecture. J'ai aimé la narration "toute mêlée" à l'image de l'esprit d'Annie/Ophelia. J'ai aimé douter, de tout et de tout le monde, tout le temps. Ce roman m'a tenue en haleine jusqu'au bout. J'ai dû faire des pauses parce que, quand je lis un livre qui me plaît et m'emporte, je suis vraiment "dedans" et là, vu la fragilité psychologique de l'héroïne, j'ai flippé quelques fois. Je recommande ce livre aux amateurs de bons thrillers.
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Il y avait bien longtemps que je n'avais pas lu de thriller, et je me rends compte que cela me manquait plus que je ne le croyais. Peut-être cela a-t-il quelque chose à voir avec le fait que j'ai vraiment beaucoup aimé ce roman, alors que la majorité des critiques sont loin d'être enthousiastes. Peut-être n'ai-je pas lu un nombre suffisant de thrillers. Alors qu'il m'apparaît comme un très bon livre, il semble être plutôt dans la moyenne, voire en dessous de la moyenne pour d'autres.
N'empêche que ce qui n'a pas plu aux autres est ce qui au contraire m'a paru le plus réussi dans le roman : la narration. L'histoire peut se séparer en trois parties, qui sont toutes emmêlées dans son déroulement. Oui, cela m'a parfois aussi agacée et dérangée. Et oui, la chronologie est déroutante, mais je pense que c'était voulu de la part de Lisa Unger. Comment en effet mieux dépeindre une femme qui ne distingue plus la fiction de la réalité qu'en entremêlant toutes les époques de sa vie ensemble, de même que le vrai du faux ? Bien sûr que c'est difficile à suivre, mais ce n'est sans doute rien lorsque comparé à une personne qui vit le même problème que la narratrice !
Je trouve que la narration a au contraire rendu l'histoire plus réaliste et mieux réussie. D'autant plus que si l'histoire avait été racontée d'une façon linéaire, j'aurais sans doute baillé aux corneilles ! Après tout, quand on referme le roman, on se rend compte que l'histoire était plutôt simple. le tout aurait manqué d'action et de mystère s'il avait été présenté autrement. Enfin, c'est mon avis.
La narration a la première personne du singulier m'a par contre parfois un peu agacée, car cela faisait parfois de drôles de tournures. On avait l'impression parfois que Ophélia/Annie nous parlait de l'au-delà, car elle savait des choses qu'elle n'avait pas vu dans la réalité. Cela s'explique toutefois vers la fin, mais bon. Disons que l'explication en question ne m'a pas plu et m'a paru manquer de réalisme. Ou à tout le moins, l'idée n'a pas été assez développée pour qu'elle paraisse réaliste.
Dans l'ensemble, ce roman m'a beaucoup plu, malgré quelques faiblesses. À chaque fois que je pensais que c'était terminé, quelque chose d'autre se produisait pour donner à l'histoire une nouvelle tournure ! C'est ce que j'apprécie le plus des thrillers, quand ils nous amènent toujours plus loin que ce que nous avions prévu. Et puis, un thriller où il était question de santé mentale ne pouvait que m'intéresser, car j'ai toujours été fascinée par tout ce qui touche le domaine de la psychiatrie.
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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Ce roman est excellent ! Cette auteure est bourrée de talent! le livre est construit de telle façon que l'intérêt va grandissant jusqu'à ne plus vouloir poser le bouquin. C'est d'ailleurs un gros problème car quand je venais de lire 3h de suite, mon cerveau fatiguait et j'avais du mal à me concentrer assez pour comprendre les fils de l'intrigue ...mais je continuais quand même!!!
Le démarrage est " normal" puis quand quelques personnages sont installés, le suspens psychologique s'installe aussi et on veut connaitre la part de réalité dans le récit de l'héroïne.
L'histoire est très compliquée mais c'est un des seuls romans où on est pas perdue et où la fiction conserve sa logique ( bon...il faut s'accrocher quand même à un moment )...
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J'ai aimé mais ... la façon dont Lisa Unger a choisi de raconter cette histoire ne m'a pas trop plu ... un espèce de découpage où l'on saute sans cesse du présent au passé, parfois difficile de s'y retrouver ... par contre le personnage d'Annie est très complexe suite aux traumatismes qu'elle a vécu ... mais il est très attachant ...

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