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Inspecteur Napoléon Bonaparte tome 10 sur 28

Michèle Valencia (Traducteur)
EAN : 9782264028983
286 pages
10-18 (16/11/2000)
3.61/5   28 notes
Résumé :
Entre deux verres d'alcool, Mervin Blake, célèbre romancier et critique, président de l'Association littéraire australienne, s'ouvre auprès de la journaliste mondaine Nancy Chesterfield des sentiments fort contrastés qu'il éprouve à l'égard de nombre de ses collègues écrivains. Le lendemain de cette soirée alcoolisée quoique littéraire, Blake est retrouvé mort à son domicile. Banal suicide ? Rien n'est moins sûr pour l'inspecteur Bonaparte qui décide de s'installer ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Upfield nous plonge dans l'Australie des années 40, plus exactement dans l'état du Victoria, non loin de Melbourne. Il nous emmène dans le milieu littéraire de l'après-guerre. le meurtre d'un écrivain connu sur fond de bataille culturelle entre « grande » littérature  et  littérature commerciale . L'enquête est bien menée, la personnalité du détective mi Blanc, mi Aborigène, originale et le milieu littéraire décrit absolument ignoble. Parfois, à force de préparer et prendre le thé, on a l'impression de se retrouver dan un polar britannique. Ça se comprend lorsque l'on sait que l'auteur est d'origine anglaise. Ceci dit, l'ambiance est souvent très australienne et le bush n'est pas loin. A découvrir.
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C'est la première fois que je suis déçue par une enquête de l'inspecteur Bony. Je n'ai pas vraiment aimé la façon dont le personnage est construit, cette fois-ci. En effet, il paraît très sûr de lui (ce qui est plutôt bien), à la limite de la prétention, préférant aller enquêter incognito pendant ses vacances plutôt que de partir en vacances avec sa femme. Autre temps, autres moeurs ? Peut-être, peut-être pas, combien d'enquêteurs dans les polars se préoccupent de leur conjointe ? Puis, l'enquête m'a semblé être un prétexte pour décrire le milieu littéraire australien, presque pour régler ses comptes avec lui, entre romans qui plaisent au plus grand nombre et véritable littérature – celle que personne ne lit mais que tout le monde encense !
Bony, qui se fait passer pour l'occasion pour un journaliste et romancier sud-africain, rencontre donc différents écrivains, journalistes, afin d'élucider la mort de Mervyn Blake, un vrai écrivain, vous vous en serez doutés, qui règne d'une main de maître sur la littérature australienne, et surtout, sur ce que l'on veut bien dire d'elle. le défunt méprisait bien sûr tous ceux qui avaient la faveur du public, notamment le mystérieux I.R. Watts, qui rencontre un succès international, au contraire de Blake, dont les oeuvres ne sont diffusées ni en Angleterre, ni aux USA. Blake avait pourtant autour de lui une belle coterie d'auteurs et de critiques littéraires, prêts à tout sacrifier pour la cause de la littéraire – la vraie, dois-je le répéter.
Oui, l'enquête avance, forcément, entre l'agent Simes qui est d'une aide précieuse à Bony, et son supérieur qui intervient peu, puisque pour lui, mener une enquête était inutile, tant pis pour les preuves et les témoignages puisqu'il était sûr d'avoir raison. Je n'ai d'ailleurs franchement pas apprécié le moment de leur confrontation, trouvant que Bony se montrait un peu trop suffisant, pour ne pas dire humiliant à son égard, et il n'est jamais bon d'humilier sciemment son ennemi, cela ne fait honneur à personne. Non, s'il est un personnage qui sort vraiment du lot dans ce livre, c'est Mlle Pinkney. Certains l'apprécient peu parce qu'elle est étrange, sort du lot, un peu bizarre, et parle net. Il faut dire que son fiancé est mort tragiquement, lui qui était un des meilleurs bucherons d'Australie – ce n'est pas elle qui le dit, Mlle Pinkney est brut de décoffrage, pas orgueilleuse – et que son frère avait un sacré caractère, et des manières toute aussi directes. Par conséquent, Mlle Pinkney est d'une rare débrouillardise, et parfois, n'envoie pas dire ce qu'elle a à dire, surtout si quelqu'un lance des cailloux à son chat, Mr Pickwick.
Alors, je ne vous donnerai pas le nom du coupable, je vous dirai simplement qu'il existait d'autres moyens que tuer M. Blake pour résoudre les problèmes que celui-ci posait. le tout est de savoir de quelle manière l'on souhaite vraiment mener sa vie. Je concluerai en disant simplement qu'un bonheur qui dépend de la mort de quelqu'un n'en est pas vraiment un – il faut de temps en temps rappeler des évidences.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Napoléon Bonaparte, inspecteur de police métis d'ascendance aborigène, est confronté pour sa vingt-cinquième enquête à un cas inhabituel, une situation inédite, où sa connaissance du bush australien et sa capacité à travailler dans des conditions extrêmes ne lui sont pas d'un grand secours. « Bony » est en effet contraint de s'adapter à la bonne société et aux moeurs hypocrites du milieu littéraire pour enquêter sur la mort suspecte d'un romancier réputé.
Comme d'habitude, le tableau peint par Arthur Upfield, plus encore peut-être que les ficelles de l'intrigue elle-même, contribue pour beaucoup à l'intérêt du roman. Pas de terres arides, de vastes domaines ni de personnages rugueux cette fois-ci, mais une ambiance très « british » dans une petite bourgade cossue, où le détective va découvrir les rivalités, jalousies et mesquineries qui animent un petit cercle d'auteurs souvent arrogants et bouffis d'autosuffisance. Upfield règle là vraisemblablement ses comptes avec le milieu élitiste des écrivains australiens de l'époque, où les auteurs plus « populaires », entre autres de polars, n'étaient pas forcément bien considérés.
Si l'histoire souffre d'un rythme un peu lent (par rapport aux polars modernes, s'entend), on ne manque pas de s'attacher encore une fois à la personnalité singulière de Bony, jamais en panne d'intuition, et au parfum exotique des romans d'Upfield.
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Pour son 25ème roman, l'auteur règle ses comptes avec le milieu littéraire australien, en dissertant tout au long du livre sur ce qui fait un grand écrivain. Et c'est ce qui fait, pour moi, la faiblesse de ce roman.

Bony mène l'enquête suite à la mort suspecte d'un grand auteur après une soirée réunissant les auteurs en vue de l'époque.
Dans le panier de crabe d'auteurs imbus d'eux même, faussaires, tricheurs, menteurs, superficiels, Bony se revèle comme toujours brillant.

Il est aidé par son hilarante logeuse, une vieille fille bien sous tout rapport mais qui a navigué avec son frère marin et qui n'a pas sa langue dans sa poche. Et par un chat, bien convaincu de sa supériorité sur ses esclaves humains.

Les suspects sont esquissés, seuls leurs défauts sont mis en valeur, seuls l'assassin et la victime ont des personnalités bien construites, avec une
vision d'une étonnante modernité pour un auteur masculin de cette époque, des relations qu'ils entretiennent et qui aboutissent au meurtre.
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Aaaah sacré Bony.... Napoléon Bonaparte
Il est fin limier avec son air souriant
Dans ce livre ci j'ai pensé à Hercule Poirot , en fait
Elégance vestimentaire et façon d'être
Une enquête dans le milieu littéraire australien
Ces histoires se lisent vite et sont bien sympathiques
Rien de bien machiavélique , un petit policier des familles
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Si l'assassin n'est pas un parfait idiot, il faut bien qu'un meurtre ait un mobile. Rien ne prouvait le suicide ; en fait, les indices livrés par le corps s'opposaient à la thèse du suicide. Et malgré ses efforts, la brigade criminelle du Victoria n'avait pas réussi à exhumer un seul fait susceptible de concentrer les soupçons sur quiconque.
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les éditeurs modernes sont obligés de se plier aux exigences actuelles d'un grand public relativement éduqué, et ils ne s'en privent pas. Jadis les éditeurs étaient fiers de contribuer à l'élobaration de chefs d'oeuvre. De nos jours, ils reclamment du sensationnel habilement présenté pour pouvoir contenter leurs actionnaires (1948)
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Il y aurait peu d'enquêtes criminelles réussies si les assassins voulaient ou pouvaient suspendre leurs mouvements pendant plusieurs mois. Dans de nombreuses affaires, c'est ce qu'ils font après le crime qui entraîne leur inculpation.
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le grand public peut parfaitement apprécier la littérature, et il le fait d'ailleurs, sous réserve qu'elle raconte quelque chose d'interessant
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Je crois que les hebdomadaires à sensation, comme vous les appelez, n'auront pas de considération particulière pour un écrivain, fut-il aussi éminent que vous.
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Video de Arthur Upfield (1) Voir plusAjouter une vidéo

Arthur Upfield : crime au sommet
Olivier BARROT se trouve toujours dans les Blue Mountains en Australie pour présenter son panorama des écrivains australiens. C'est depuis un promontoire qu'il présente aujourd'hui sa chronique consacrée au romancier Arthur UPFIELD et à son dernier roman "crime au sommet" paru dans la collection "10/18 grands détectives".
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