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Attendu...attendu...d'avoir les huit volumes de ce manga dans ma bibliothèque, avant d'entamer (enfin) le premier tome...et de les enchaîner, l'un après l'autre sans vouloir ni pouvoir m'arrêter !

J'étais immédiatement absorbée par et immergée dans ce monde où les hommes et robots paraissent vivre paisiblement ensemble dans un parfait équilibre...jusqu'au jour où une "entité" malveillante, pourvue d'intelligence artificielle, s'en prend à un grand robot Suisse idolâtré bien au-delà les frontières...
Entre alors en scène : Gesicht, un inspecteur-robot allemand d'Interpol, qui, très vite, découvrira que cette destruction n'est que la première d'une longue série...dont lui-même fera partie...

Des seinen qui dépassent -et de loin- l'imagerie de(s) "simple(s)" combat(s) entre le bien et le mal...d'ailleurs, le "Mal", c'est quoi ? À l'origine, un concentré de sentiments extrêmes, telles que la colère, la haine, la tristesse, ... comme semble le suggérer Naoki Urasawa ? Ce sont là des sentiments propres à l'homme, non ? L'Homme (!) qui a créé des robots afin qu'Il soit aidé dans ses tâches... domestiques, industrielles, agricoles... et guerroyantes ! L'Homme qui a créé... un "nouveau homme"...à son image !

"Pluto" aborde bien d'autres thèmes puisque l'intrigue est construite autour d'un point de départ : la guerre...et ce qui en découle : ses victimes (les enfants), le pouvoir convoité, la suprématie dont un pays se sent "investi" (les États-Unis)...mais aussi... la différence, l'acceptation de l'autre, l'amour dans ses multiples facettes...

Abstraction faite des luttes et affrontements, les dessins des personnages (aux traits différenciables), des superbes paysages urbains et architectures avant-gardistes, sont très réalistes, et l'oeil y traîne volontairement...

...c'est avec un serrement de coeur que j'ai quitté ce monde futuriste qui m'avait captivé jusqu'au bout...
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"Voilà, c'est fini
On a tant ressassé les mêmes théories
On a tellement tiré chacun de notre côté
Que voilà c'est fini
Trouve un autre rocher petite huître perlée
Ne laisse pas trop couler de temps sous ton p'tit nez
Car c'est fini...c'est fini"

Oui, Pluto, c'est fini avec ce tome 8.
C'est court me direz-vous mais ce n'est pas plus mal car parfois des séries plus longues ont tendance à s'essouffler au milieu.

Ici, c'est loin d'être le cas. Pluto a été un régal à suivre jusqu'à...ce tome- ci.
Attention, je ne dis pas que je suis déçue maiiiiis...mais je trouve cela un peu rapide, un peu facile.
Peut-être que je m'attendais à trop, peut-être qu'aucune fin finalement ne m'aurait plu.
Peut-être, mais voilà, j'ai refermé ce dernier tome un peu sur ma faim sans éprouver d'émotions hormis un peu de frustration.
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Derrière une histoire de science-fiction aux aspects futuristes, Urasawa nous offre une superbe enquête à travers le globe, qui tient le lecteur en haleine et ne lui laisse aucun répit jusqu'au tout dernier tome. La tension va crescendo jusqu'au dénouement, et les questionnements des personnages deviennent petit à petit les nôtres : Pluto, c'est un manga qui propose une vision humaniste dans laquelle les robots ont des sentiments et un vrai droit à la vie, avec des personnages complexes et réalistes. le tout servi par des dessins expressifs, donnant toute sa puissance au récit et aux émotions.

Lien : http://lecturestrollesques.b..
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Argh !
J'ai été un peu déçue par la fin de ce manga. Plus exactement, à partir du tome 6 (spoiler) où le personnage qui était le fil conducteur du récit, de l'enquête, l'inspecteur Gesicht, est assassiné.
L'enquête est déjà pour ainsi dire résolue, les derniers tomes ne nous apprenant que quelques précisions. Apportant également de la surenchère dans les plans du méchant, mais sans véritable surprise.

De plus, durant les trois derniers tomes, j'ai l'impression de retomber dans le déroulement classique du manga : les forces du mal attaquant physiquement les forces du bien et réciproquement. D'où une succession de combats qui ne m'intéressent guère.

Certes, il fallait que les auteurs retombent sur les traces de Astro, très ancien manga dont cette série était une préquelle. Mais bon... Autant le début était riche et original, autant la fin était prévisible.
Dommage, même si je ne regrette aucunement la lecture de ces 8 tomes avalée en deux jours ^^
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📚Dans un futur lointain, les hommes et les robots essaient de vivre en harmonie mais les différences restent prégnantes. Dans ce contexte, le corps du puissant robot Mont-Blanc a été retrouvé, affublé de cornes en bois sur son crâne.Le géant de fer était aimé de tous, ce qui rend ce crime encore plus inexplicable. Au même moment, un des cadres du groupe de défense des lois sur les robots est assassiné. On retrouve sur son cadavre les mêmes ornements.Est-ce que ces deux actes criminels sont liés ? Est-ce un mouvement global à l'encontre des robots ? Qui est Pluto

🖊Pluto de Naoki Urasawa et Tagashi Nagasaki est une réécriture magistrale d'un arc majeur du Astro d'Osamu Tezuka. Reprenant l'idée de base de l'élimination des 7 robots les plus puissants du monde, les mangakas font de ce simple récit d'action, un pur polar psychologique et politique qui nous permet de réfléchir autant sur notre nature humaine que sur les répercussions d'un conflit armé. Tout en gardant en tête l'oeuvre d'Osamu Tezuka, Naoki Urasawa se l'approprie par le biais un immense travail de réadaptation graphique. Astro et tous les robots qui l'entourent ne seront jamais paru aussi humains et attachants que sous les trait du mangaka. A noter que Netflix diffuse à partir du 26 octobre, une adaptation animé en 8 épisodes, fidèle mais techniquement un peu faiblarde.

🧔Chronique complète :
Lien : https://www.mtebc.fr/pluto-n..
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Avis global : Si on m'avait dit qu'un jour je lirais un polar dystopique avec des robots, je dirais que vous avez lu beaucoup de SF !
Et pourtant, c'était sans compter sur le génie de Naoki Urasawa, mon mangaka préféré ! Ma fille m'a apporté les 2 premiers tomes l'autre jour. Quoi ? Des robots ?! Pas intéressée, je passe mon tour ! Puis, comme feuilleter ça ne coûte rien, ma curiosité a voulu en savoir plus. Et une fois le premier tome entamé, impossible de lâcher !

De quoi ça parle ? Dans un futur proche, dans un monde où robots et humains vivent ensemble, une série de meurtres humains se produit, ainsi que la destruction des robots les plus puissants de la planète. L'inspecteur Gesicht d'Europol enquête. Lui aussi fait partie des robots les plus puissants et alerte les survivants, comme Astroboy. Gesicht craint que le mobile des crimes ait un rapport avec une récente guerre entre 2 puissances mondiale, conflit auquel ils ont participé et mis fin.

Mon avis ? C'est génial !! Ce manga est une réussite, un exemple de comment un génie peut s'inspirer d'un chef d'oeuvre pour en créér un autre sans dénaturer le premier. Naoki Urasawa s'est inspiré d'une histoire d'Astroboy d'Izamu Tezuka et l'a réécrite à sa sauce et le résultat est WOW ! L'auteur a voulu faire du robot Gesicht son héros, ce qui permet de suivre l'enquête où tous les codes du polar sont savamment respectés. À cela s'ajoutent des problématiques telles que le racisme, la discrimation, ou les ambitions politiques des uns qui conduisent à des guerres destructrices.

L'histoire se déroule en 8 tomes passionnants où l'on présente en filigrane les autres robots surpuissants et on découvre que derrière les vis et les écrous pointe beaucoup d'humanité, ce qui les rend attachants.

Cerise sur le gâteau, l'animé arrive bientôt sur Netflix (octobre).
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Ce dernier tome clos en apothéose cette sublime série. Que dire de plus sinon que chaque question trouve une réponse et que ce manga finit sur un espoir infini pour l'espèce humaine.
Urasawa est vraiment un mangaka à suivre tant il arrive à insuffler à ses oeuvres une originalité flagrante (même en reprenant un classique tel qu'Astro Boy).

Lien : http://boumabib.fr
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Dernier tome oblige avec Urasawa, on verse un peu trop dans le mélo. Tant de grandes interrogations pour un enjeu aussi classique a de décevoir. Mais le tout est bien fait et accrocheur. On se retrouve avec un mix de Monster et 20th century Boys par endroit et ça marche plutôt bien.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Comme pressenti dans le tome 7, ce tome final est magistral ! La tension accumulée depuis le tome 1 trouve enfin son dénouement ici. Nous avons une réponse à toutes nos questions, et ce dans un mélange d'horreur, de tristesse et d'espoir. C'est un très bel hommage à Tezuka rendu ici par Urasawa. Ce dernier fait revivre la mémoire d'Astro avec brio et élégance, tout en délivrant un message universel : il faut résister à la tentation de la haine, qui est une émotion stérile, et éviter le plus possible toute situation de guerre, même si la haine et la guerre sont des éléments indissociables de la nature humaine. Au bout de tout ça, donc, il y a l'espoir. Un espoir amplifié ici par le fait que dans le monde de Tezuka et d'Urasawa, même les robots sont capables d'aimer... Une très belle série, qui confirme le génie d'Urasawa, qui est vraiment un grand monsieur du manga.
Lien : http://surlestracesduchat.bl..
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Cette critique porte sur l'ensemble de la série.

Un manga absolument prodigieux qui, en s'inscrivant dans la continuité d'Astro Boy et en admiration pour le travail de Tezuka atteint son but : l'envie de faire découvrir le plus grand mangaka à une génération comme la mienne qui ne l'a pas connu.


On retrouve les ingrédients essentiels à une bonne histoire d'Urazawa : une grande conspiration, les craintes eschatologiques et un sens subtil de l'accalmie, de l'émotion. Même si tous les éléments de l'intrigue sont difficiles à saisir, la brièveté de l'histoire permet de regarder comme d'un bref coup d'oeil tout le talent pour Urazawa à fasciner et à émouvoir tout humain, ou tout robot, sur les questions fondamentales qui sont l'acte de naissance de notre siècle: comment notre fleur peut-elle pousser sur le terreau de la haine ?


J'ai été parfois presque ému aux larmes devant des passages extraordinaires que je tairai ici pour ne spoiler personne. En plus de ce questionnement se retrouvent également les limites infinies de l'intelligence artificielle et des problématiques qu'elle soulève: qu'est-ce que la vie ? Ne pourrait-elle pas, poussée à son paroxysme, constituer un être suprême? Comment la froideur de la machine peut-elle surpasser le brûlant coeur de l"homme ? Qu'est-ce qu'une émotion, sinon un influx nerveux qui passe par notre système biologique ? En quoi cet influx est-il moins signifiant s'il se produit dans une machine ?


Pluto va jusqu'à introduire la thématique du double (chère à Urazawa) au service d'une réécriture du lien entre la créature et le créateur (jusqu'à ce que la créature se crée elle même), qui rappelle les conjectures les plus dingues que l'on peut avoir sur la profondeur d'un personnage comme le Christ. Dépassant la condition humaine, qu'est-ce qui pourrait caractériser sa condition d'homme divin ? Est-ce pure folie que de se dire fils de Dieu ? Élection divine ? Toujours est-il que la thématique de la résurrection, fascinante, est ici abordée à plusieurs reprises : que deviendrait une machine qui pourrait fonctionner sans carte mémoire, ou qui renaîtrait en utilisant celle d'un autre ?
Évidemment, une lecture de la culture occidentale toute nippone et pleine de personnalité, avec ses propres traumatismes et obsessions récurrents (la catastrophe nucléaire notamment, que l'on retrouve dans le nom de certains personnages comme "Goji")


Je lirai et relirai ce manga dans ma vie, pour déceler toute la substance de ce que je ne peux que balbutier ici. Urazawa, par son admiration pour Tezuka, nous pousse à réaffirmer notre admiration pour lui, dans la manière avec laquelle en réécrivant une autre oeuvre, il parvient également à réécrire la sienne.
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