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EAN : 9782914704977
248 pages
Jigal (01/01/2013)
3.83/5   57 notes
Résumé :
"En parcourant les derniers mètres avant la pension, Aïcha Sadia songea aux troubles ressentis face aux crimes atroces. Elle avait appris, il y a longtemps, que ces troubles ne forment en fait qu'un déguisement de l'âme. La mort, se dit-elle en poussant la porte d'entrée, pareille à une vieille enjôleuse n'en finirait sans doute jamais de fasciner les vivants..."

Août 1936, en Espagne, on assassine Garcia Lorca, accusé de sympathie républicaine. Août ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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Où se trouve le corps de Federico Garcia Lorca? Depuis cette nuit d'août 1936, cette question ne cesse de tarauder les chercheurs et les admirateurs du poète. Près d'un olivier, sur la route entre Viznar et Alfacar, Lorca et trois compagnons d'infortune, l'instituteur républicain Galindo, dit le boiteux, et deux anarchistes de la CNT, Juan Arcollas Cabezas et Fransisco Galadi Melgar furent exécutés. Au début de la guerre civile en Andalousie, l'heure est aux règlements de compte. Les trois hommes paient leur engagement politique de leur vie. Lorca, dénoncé par Ruiz Alonso, un voisin homophobe et jaloux, est quant à lui victime de rivalités séculaires entre familles grenadines, les Lorca, les Roldan et les Alba, qu'il a qualifiées de "pire bourgeoisie d'Espagne". Les Alba n'ont pas digéré "La Maison de Bernarda Alba", le poète va le payer de sa vie. Antonio Benavides, qui est un de leur proche, se charge de l'exécution et se vantera plus tard "Je lui ai mis deux balles, à cette grosse tête".
L'affaire Garcia Lorca ne cesse de faire couler de l'encre, dans la presse comme dans les romans. Dans un des derniers ouvrages parus, "L'Amant uruguayen, une histoire vraie" de Santiago Roncagliolo, l'amant de Lorca, Enrique Amorim, aurait volé le cadavre de son amant. Dans Beso de la muerte, Gilles Vincent nous offre une nouvelle variation sur l'assassinat et la quête de sa dépouille. Beso de la muerte s'ouvre sur cette nuit andalouse. Un groupe d'hommes, mené par Antonio Benavides de l'Escadron noir, s'apprête à exécuter les quatre prisonniers sur le bord d'une route. Un mystérieux Capitan à moto, qui semble redouté de tous, supervise les opérations, avec pour seule consigne, celle de ne pas laisser de traces: "Ce trou doit disparaitre des mémoires. Vous n'êtes jamais venus ici, nous ne nous sommes jamais rencontrés, jamais. le poète vous a échappé, vous ne savez pas ce qu'il est devenu. C'est tout."
En août 2011, le commissaire palois Thomas Roussel reçoit un appel de détresse de son ancienne compagne Claire Dandrieu: "El capitan, Thomas. El capitan." Son corps carbonisé est retrouvé le lendemain à Marseille. La commissaire Aïcha Saïda, chargée de l'enquête, va tenter d'élucider le meurtre et de percer l'identité du mystérieux capitan, avec l'aide de Roussel. El beso de la muerte est l'instant durant lequel on touche la vérité du doigt. Ce baiser fut-il fatal à Claire qui préparait un ouvrage explosif sur les commandos du G.A.L. et s'apprêtait à faire de fracassantes révélations sur les gouvernements Gonzalez et Chirac? Aux échecs, el beso de la muerte est celui donné par la dame placée à côté du roi adverse et secondée par un pion qui emporte la partie. C'est donc à une belle partie d'échecs que Gilles Vincent nous convie dans ce polar nerveux et ambitieux, qui parcourt plus de soixante années d'histoire espagnole, de la guerre civile à la transition démocratique, de la lutte anti-terroriste à la loi sur la Récupération de la mémoire historique. Ce polar concis (un peu trop peut-être) avec de beaux personnages, une femme intelligente et sympathique, ni super woman, ni traumatisée par un lourd passé, un immonde salaud qu'on aime détester, un ancien ministre de l'Intérieur et le classique flic fatigué ancien alcoolique qui traîne ses casseroles, est servi par une belle écriture. Il y a parfois quelques envolées lyriques, et l'enthousiasme contagieux de l'auteur qui parle de "république" au lieu de "démocratie" nous ferait presque imaginer le drapeau violet, jaune et rouge flottant au dessus de Las Cortes. "Etudier l'Espagne contemporaine, voyez-vous, c'est passer son temps à mettre de la lumière là où l'ombre s'obstine. (...) Fouiller les plaies de la guerre civile, mettre à jour des crimes impunis, jeter sur la place publique des noms qui, jusque-là, s'accommodaient du silence", dit un des personnages. El beso de la muerte, à travers l'histoire symbolique du corps de Lorca, illustre parfaitement la difficulté d'instaurer une véritable démocratie et de s'affranchir d'une longue dictature, dans un pays où des villages comptent plus de morts à l'extérieur des cimetières qu'à l'intérieur. L'épigraphe de Saint-Evremont ne laisse guère de place à l'optimisme. Mais réjouissons-nous, Beso de la muerte est un polar de très bonne facture dans lequel le mobile du crime n'est lié ni à la passion, ni à l'intérêt mais à l'amour de la poésie. Federico, Federico, que ne ferait-on pas en ton nom...
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Une agréable surprise alors que je n'aurais jamais ouvert ce livre. Ma binôme me l'a offert et je l'en remercie. Elle connait très bien mes gouts.
Beso de la muerte regroupe tout ce que j'ai du mal dans un polar. Quand la politique et l'Etat rentrent en jeu je suis loin d'être une grande fan. Mais Gilles Vincent tire son épingle du jeu et m'embarque dans son histoire où deux enquêtes se rejoignent.
Tout commence avec l'exécution du poète espagnol Federico Garcia Lorca. Donc la vérité dans ce polar, le dramaturge a vraiment été exécuté à Grenade et son corps n'a jamais été retrouvé. Gilles Vincent prend cette base et en crée une enquête haletante. Un lien entre les deux affaires? Oui et les deux commissaires qui entrent en jeu vont essayer de résoudre deux affaires dont une vielle de 30 ans.
Une affaire qui prend une tournure plus complexe qu'elle n'y parait. Je me suis passionnée par tout ce qui entoure l'affaire Lorca. Je l'avoue avoir fait mes petites recherches pour en apprendre un peu plus. C'est rondement mené et j'ai adoré la double intrigue. Un finalité qui m'a beaucoup surprise. Un polar qui fait plus réaliste que fiction.
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En août 1936, Garcia Lorca est assassiné et enterré nul ne sait où.
En août 2011,le commissaire Thomas Roussel, le jour de son mariage, reçoit un coup de téléphone, un appel au secours de son ex-compagne Claire Dandrieu. Celle-ci passionnée de Garcia Lorca aurait fait une découverte très importante qui risque de secouer le monde politique . Mais le lendemain, un corps calciné est retrouvé sur des rails à Marseille. Sur le corps, Thomas Roussel reconnait la bague De Claire.
le commissaire Aïcha Sadia aidé du détective Sébastien Touraine son compagnon, vont faire des kilomètres pour résoudre cette affaire. Un voyage dans l'après-franquisme qui les mènera de Marseille à Pau, de Madrid à Grenade.
Un polar bien écrit qui tient en haleine jusqu'à la fin.
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Le jour de son mariage, le commissaire Thomas Roussel reçoit un coup de fil de son ex, qu'il n'a pas vue depuis quatre ans, affolée, elle se dit en danger de mort. le lendemain son corps carbonisé est découvert dans la gare de triage Marseille Blancarde. Roussel le flic Béarnais saute dans sa Volvo pour retrouver la commissaire Aïcha Sadia dans la cité phocéenne.

L'enquête sera tordue à souhait, entre un secret d'état, la traque d'anciens Nationalistes, fantômes de la guerre d'Espagne et la mémoire du poète assassiné Garcia Lorca, nos deux flics vont avaler les kilomètres et les ennuis jusqu'à Grenade au sud de l'Andalousie pour un final amer. Il faut faire vite Roussel part dans cinq jours en voyage de noce….

Quelle bonne idée d'utiliser une enquête de la sympathique commissaire Aïcha Sadia pour nous entrainer dans l'histoire ancienne et contemporaine de l'Espagne et du pays Basque.

Entre un ancien lieutenant du général Franco, un ex ministre de l'intérieur connu pour vouloir terroriser les terroristes, un prof de Fac amoureux d'une prof de lycée amoureuse de Federico Garcia Lorca, le poète assassiné le 19 aout 1936 dans la province de Grenade, nos deux commissaires vont avoir beaucoup de mal à tricoter la vérité perdue dans une pelote de mensonges. Mais bon, Roussel sera à l'heure pour son voyage de noce !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Résumé du quatrième de couverture :

Août 1936, en Espagne, on assassine Garcia Lorca, accusé de sympathie républicaine. Août 2011, à Marseille, on découvre le corps calciné d'une femme, abandonné sur les rails ; Entre ces deux morts, s'écrivent les tragédies du vingtième siècle, les secrets d'État, les coulisses de la démocratie espagnole naissante et la passion dévorante d'une jeune femme pour l'ombre du poète...

Entre ces deux âmes suppliciées, un pacte étrange, bien au-delà du temps, va profondément bousculer la nouvelle enquête de la commissaire Aïcha Sadia...

Émouvant, tragique, attachant, à fleur de peau et diaboliquement crescendo...

Ce lien entre les deux meurtres, nous pouvons le dire sans dévoiler l'intrigue policière proprement dite, ce sont les Groupes Antiterroristes de Libération (GAL). Ces groupes paramilitaires, soutenus au plus haut niveau de l'État espagnol et, même si ça n'a jamais été prouvé, probablement avec la complicité au moins passive de l'État Français, se sont, sous couvert de lutte antiterroriste contre l'ETA, rendus coupables entre 1983 et 1987 de 23 à 35 assassinats, de nombreux attentats et autres formes d'intimidations violentes, principalement contre des militants indépendantistes et progressistes basques.

Si le roman de Gilles Vincent est une occasion de revenir sur des événements historiques (le coup d'État franquiste de juillet 1936 et les exécutions sommaires qui ont immédiatement suivi ainsi que le terrorisme d'État des GAL dans les années 1980), son principal intérêt se situe dans le temps présent. le biais de la fiction lui permet d'aborder deux questions sensibles que sont d'une part les résiliences de la dictature franquistes dans la démocratie de l'État Espagnol et d'autres part les liens troubles de l'État français avec la pire barbouzerie.

Les GAL sont un des nombreux exemples d'éléments de continuité entre la dictature franquiste et l'État espagnol post transition démocratique. Les "socialistes" ne se sont pas contentés de reprendre en l'amplifiant la méthode franquiste (les GAL font suite à de nombreux mouvements similaires sous Franco plus ou moins directement liés à l'État), ils se sont entourés dans cette entreprise comme dans d'autres de nombreux cadres du défunt régime franquiste. Profitant des facilités offertes par la fiction, Gilles Vincent a illustré cet état de fait en le personnifiant par un mystérieux dirigeant militaire nommé El Capitan, dont le caractère inventé n'efface nullement le terrifiant réalisme.

Au centre de l'intrigue de Beso de la muerte, on trouve l'impunité partielle qui a suivi la fin des GAL et prévaut encore. En Espagne, si le ministre de l'intérieur et de nombreux pontes de la police comme du gouvernement ont été condamnés, le président du gouvernement espagnol, Felipe Gonzales, lui, a été blanchi par la justice espagnol, faute de preuve de son implication. En ce qui concerne la France, on rappelle que malgré de lourdes suspicions et plusieurs instructions, les hautes instances n'ont jamais été inquiétées dans l'affaire des GAL (parmi les trente galeux français condamnés figurent bien des policiers mais du rang, et condamnés comme ayant agi à titre individuels).

Protégé par la fiction et l'avertissement typique "Les propos, paroles, attitudes et pensées prêtés à des personnes existantes ou ayant existé, ne sont que le pur fruit de mon imagination", Gilles Vincent choisit d'impliquer Felipe Gonzales mais aussi un ancien président de la république française alors premier ministre et son ministre de l'intérieur. Fiction donc, mais qui n'a rien d'invraisemblable, surtout si on remet dans le contexte. La France de 1983, date de création des GAL, n'a en effet pas beaucoup de leçons à donner concernant les groupes para-policiers violents, juste un an après la dissolution du Service d'Action Civique (SAC avec lequel ledit président a pour le coup bel et bien collaboré).

Évidemment, si on veut creuser ces questions, il ne faudra pas se contenter d'un roman policier et aller chercher les études plus approfondies dans les essais existant, mais il est toujours agréable de voir aborder des thèmes intéressants dans un roman, surtout que c'est un bon moyen d'y intéresser des gens qui ne l'étaient pas à la base. Sans compter que Beso de la muerte est un bon polar, très rythmé à l'ambiance prenante, sans suspense insoutenable mais avec tout de même quelques retournements qui font leur effet. On regrettera seulement la dernière page, qui en plus tombe comme un cheveu sur la soupe.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Extrait du prologue
17 août 1936.
"La poussière soulevée par les pneus de la camionnette formait un large sillon beige, une cicatrice floue au travers la nuit bleutée de Grenade.Le chauffeur faisait craquer les vitesses, freinait à grand bruit à l'amorce de chaque virage, tandis qu'à l'arrière, coincés entre les miliciens, les quatre prisonniers se cramponnaient pour ne pas valdinguer.Les cris des soldats les avaient cueillis en plein sommeil. Des gifles sans sommation, des insultes, des coups de pied au cul et, pour finir, des cordes nouées autour de leurs poignets ramenés dans le dos.Deux anarchistes, un instituteur boiteux et un poète : la prise de la nuit.La camionnette s'était ébranlée dans la poussière de l'été, avait traversé la ville muette, poursuivie par un jeune garçon à bicyclette qui avait pédalé au beau milieu des avenues désertes en hurlant : «Papa ! Papa !»À bout de souffle, il avait perdu de vue la carcasse métallique, jusqu'à ne plus discerner que le nuage beige se fondant dans les larges rues de la ville.Le gamin avait alors fait demi-tour, laissé l'air de la descente lui sécher les larmes, sachant au fond de lui qu'on emmenait son père bien au-delà du monde des vivants. Persuadé que les fascistes l'exécuteraient comme tant d'autres ces jours-ci qu'on voyait pourrir sous le soleil au fond des impasses, fusillés à genoux ou abattus d'une simple balle dans la nuque.Les faubourgs une fois derrière elle, la camionnette ralentit l'allure, s'enfonça sur la route caillouteuse qui escaladait les collines au nord-ouest de la ville.Après quelques kilomètres, sous la lueur de la lune qui perçait au travers des nuages, apparurent des corps affalés au milieu des talus. Des communistes, des anarchistes ou de simples républicains, fusillés par grappes le long de la route.Le 20 juillet, Grenade était tombée sans grande résistance aux mains des rebelles fascistes. Depuis, on exécutait à tour de bras. Dans les ruelles, les arrière-cours et les campagnes environnantes, les salves résonnaient toute la journée jusque tard dans la nuit. Les milices phalangistes arrêtaient tout ce qui était suspect de sympathie républicaine, et les hommes, des paysans pour la plupart, étaient passés par les armes sans autre forme de procès.La camionnette bâchée, une fois à mi-distance des villages de Viznar et d'Alfacar, quitta la route et s'engagea sur un chemin étroit qui menait à une ferme nommée «Cortijo de Gazpacho». Elle parcourut une centaine de mètres et s'immobilisa à flanc de colline.Les portières claquèrent dans la nuit ainsi que les ordres, comme des coups de fusils. La ridelle métallique s'abattit dans un grand bruit de tôle. Le chef des miliciens demanda aux quatre prisonniers de s'avancer de quelques mètres, jusqu'au bord d'un trou, sans doute creusé là par quelque paysan dans l'espoir d'y trouver de l'eau.- Toi, le poète, tu te mets sur le côté. Les autres, à genoux.
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Le général ne fut pas avare de ses mots.
La mémoire des vieux, se dit Aïcha en écoutant Vargas, l'agencement de leurs souvenirs obéit à des règles de classement que seule la vieillesse est capable d'inventer, Malhabiles à discerner les détails des heures tout juste passées, c'est à l'évocation des jours lointains, des instants logés aux confins de leur mémoire, que leurs yeux se mettent à briller. Et les paroles s'enchaînent, libérées, livrant dans leur moindre détail, les jours qu'on pensait relégués à jamais...
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« La violence, déclara-t-elle. C’est ça leur message. Vous avez raison, Roussel, ces types auraient pu l’arroser d’essence, mais s’ils ont préféré le lance-flammes, c’est simplement pour nous montrer de quelle violence ils sont capables. C’est ça leur message. Capables de tout pour faire taire quelqu’un. Pour terroriser aussi ceux qui savent quelque chose. »
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En dépit de la gravité de l'instant, elle ne put s'empêcher de sourire à l'accent de son interlocuteur. Un mélange de Raimu et de Fernandel qui les avait tous fait rire lors de la prise de fonction d'Agostini en 1986. Mais cette musique pagnolesque dissimulait une main de fer et un caractère bien trempé, rompu à toutes les combines. Très vite après le débarquement place Beauvau du nouveau ministre de l'Intérieur, la loi "Sécurité et Liberté" avait effacé le sourire des fonctionnaires de police. (p.107) ?
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L’injustice émane toujours de ceux qui détiennent la force. L’Histoire ne montre que ça : les riches contre les pauvres, les armées contre les peuples, la force du Pouvoir contre la simple divulgation de la vérité...
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Entretien avec Gilles Vincent, lauréat du Prix Cezam Inter CE 2014 avec Beso de la muerte, publié chez Jigal
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