Pour ceux qui comme moi , voient dans les religions un principe de violence entre les hommes (Ah la certitude de détenir la vérité!) ce petit livre est pain béni (si j'ose dire) : catalogue en 40 entrées des geysers de sang versés au nom de Dieu , il permet de rappeler aux âmes pieuses que nulle n'est exempte de ce péché originel (Aie!) , si l'actualité ne leur suffisait pas; Cela dit les athées peuvent être aussi très performants . La religion ne seraient-elle qu'un prétexte commode pour justifier une violence intrinsèque à l'humanité? A réfléchir;
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Les Phéniciens vénéraient le dieu El (qui se transforme en Elohim dans la Bible), ultérieurement incarné par Adon (rappelant Adonaï, autre nom d’Elohim), jeune dieu qui meurt au printemps et ressuscite trois jours après comme Jésus-Christ. [...]
[…] les bouddhistes peuvent accéder plus vite au nirvana en faisant des donations aux monastères.
[…] le pape Grégoire XIII (celui du calendrier grégorien) faisait dire une messe d’action de grâce pour célébrer dans ce massacre [de la Saint-Barthélemy] la fin de la « peste huguenote ».
Clovis
Un barbare orthodoxe
Les "religions du Livre" doivent beaucoup aux illettrés. De Mahomet à Clovis, nombreux furent-ils à combattre pour la foi sans savoir lire.
Unir et séparer :tel est le double objectif des religions qui relient les croyants et s'opposent aux "mécréants".Communier et excommunier :telles sont les deux fonctions antagonistes du lien religieux qui lutte contre l'isolement et craint les divisions.
" La chapelle Sextine " (avec les dessins de Xavier Gorce) était alors dans son actualité littéraire. Il s'y est contraint trois fois : 26 personnages, 13 hommes et 13 femmes qui ont des rapports; 78 histoires; la sextine comme forme poétique.
Belle illustration de la philosophie de l'Oulipo, ce groupe d'écrivains fondus d'inventivité littéraire :
"... Écrire sans e c'est terrible, et à la fin de "La disparition", Perec arrivait à parler sans e, ce qui est quand même assez formidable !"
Dans cet entretien, auquel participe l'historien des religions Odon Vallet, Hervé le Tellier revient sur son rapport à l'écriture et la langue. Pas seulement la sienne. Il estime que celles qu'il ne pratique pas l'ouvrent à d'autres univers et à d'autres logiques de pensée.
Il conclut sur cette idée qu'à partir du moment où une langue n'épuise jamais une description du monde, on peut toujours jouer avec elle.
Un "Goncourt visioconférence" ne le démentirait pas.
"Des mots de minuit" Émission du 9 février 2005.
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