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EAN : 9782226182203
281 pages
Albin Michel (30/11/-1)
3.3/5   279 notes
Résumé :
Comment vivre une histoire d'amour avec une jeune femme du XVè siècle, quand on est contrôleur des impôts à Châteauroux en 2008? C'est tout le problème de Jean-Luc Talbot, qui était un homme normal, rangé et rationnel... jusqu'à la nuit dernière, où tout à basculé.
Est-il rattrapé par une passion vécue au Moyen-Age, ou victime du complot diabolique d'un contribuable? Ballotté de manipulations dangereuses en bonheurs fous, il se demande s'il est en train d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (51) Voir plus Ajouter une critique
3,3

sur 279 notes
J'ai passé un excellent moment avec La nuit dernière au XVe siècle. L'auteur nous embarque dans une histoire complètement loufoque. Un monsieur tout le monde, contrôleur des impôts va se retrouver a vivre une histoire d'amour avec une femme du moyen age! Rien que ça ça fait sourire.

L'écriture et les tournures de phrases sont très drôle et on se prend très vite au jeu de suivre cet homme dans ses aventures.
On ne sait jamais ce qui est vrai ou ce qui est faux, c'est a chaque lecteur d'interpréter si oui ou non, il veut croire a tout ça!

C'est ma deuxième rencontre avec l'auteur Didier van Cauwelaert, car j'avais lu précédemment Les témoins de la mariée. Ce roman est totalement différent mais je dois dire que je suis sidérée par l'imagination débordante qu'il faut pour écrire un roman de ce genre. Bravo! Il me tarde de décrire d'autres romans de cet auteur.
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Une histoire entre surnaturelle et loufoque, qui ne serait pas désagréable à lire si elle n'était un peu trop tirée par les cheveux.
Mêlant fantômes, vie antérieur, réincarnation, médium, écriture automatique, hypnose... à cela, s'ajoute un bon nombre de personnages dans le présent, dans le passé... ça fait beaucoup pour ce petit livre !
Un tel imbroglio que je n'ai accroché à rien, ni à personne.
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« le vaudou dans le Berry, c'est de la nitroglycérine. » Et ce livre-là aussi, pour me réjouir à ce point !

Quand ses collègues de l'Inspection des impôts de Châteauroux l'ont prévenu « que la sorcellerie était le sport régional » Jean-Luc Talbot s'est demandé où il était tombé. Enfant de l'assistance publique, discret et résigné aussi bien dans sa vie professionnelle que sentimentale, il vit en couple avec Corinne et le grand garçon de cette dernière, sans avoir « envie de tenter un nouveau départ à trente-cinq ans. » Mais voilà qu'un contrôle fiscal au siège de GreenWar, une entreprise des environs, l'amène dans un imposant château abritant des individus plus loufoques les uns que les autres. Contraint par de sévères intempéries à passer une nuit au château, il va vivre une expérience des plus sensuelles avec une jeune femme qui s'évanouit au matin. Qui est cette Isabeau qui semble émaner du passé ? Qu'attendent de lui les hurluberlus du château ? Comment Corinne va-t-elle prendre cette curieuse liaison ?

Un peu comme dans La vie interdite, Didier van Cauwelaert met en scène un anti-héros attachant et loser sur les bords, à qui il arrive des aventures tragiques et drôles à la fois, sur un scénario paranormal qui semble être sa marque de fabrique. Son écriture est enjouée et il a un vrai don pour croquer ses contemporains, avec des portraits très savoureux. Ma préférence allant ici à Marie-Pierre, la postière médium, et à Maurice, le petit PDG de GreenWar qui traite tout le monde de « queunards ».

En amatrice de romans historiques et d'ésotérisme, j'ai trouvé La Nuit dernière au XVᵉ siècle vraiment jubilatoire. J'ai beaucoup apprécié les retours dans le temps de Jean-Luc/Guillaume auprès de sa belle, ainsi que la réflexion de l'auteur sur le temps, l'au-delà et l'existence de vies antérieures. Cette communication entre le passé et le présent m'a fait penser à La Maison sur le rivage, de Daphné du Maurier, en moins dramatique cependant, car l'humour est toujours présent.

Vous laisserez-vous tenter par cette histoire surprenante ? C'est un excellent remède contre la grisaille ambiante — à condition d'être perméable au surnaturel.
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Ce roman m'attendait depuis plusieurs années dans ma bibliothèque, pourquoi ai-je attendu aussi longtemps avant de le découvrir? Tout simplement parce que parfois, je n'arrive pas à terminer la lecture d'autres ouvrages de cet auteur! Ma première rencontre avec l'écrivain fut pourtant une belle découverte, je garde un bon souvenir de "L'éducation d'une fée", mais peu à peu cela s'est gâté... Je redoutais une nouvelle déception... Or, il n'en est rien. "La nuit dernière au XVe siècle" est un roman qui a su me divertir. Bien sûr, c'est encore une histoire alambiquée où il y a esprits et réincarnation, mais le chassé-croisé entre le XVe siècle et notre époque contemporaine est très amusant et rempli de surprises. J'ai trouvé le livre agréable car très divertissant.
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D'habitude j'adhère plutôt au récit de cet auteur et puis comme en général ils sont plutôt court cela se lit assez rapidement mais la pour celui-ci j'avoue avoir très rapidement calé.

Nous suivons le personnage de Jean-Luc qui est contrôleur des impôts, il mène une vie tranquille avec sa compagne et le fils de celle-ci, certes son métier n'est pas tous les jours facile mais il fait avec. Lors d'un contrôle d'une entreprise située dans un château Jean-Luc va se trouver au milieu d'une histoire particulière car une des précédentes occupantes du château désormais décédée s'amourache de Jean-Luc il est d'ailleurs annoncés dans certains textes de celle-ci datant de plusieurs siècles.

Le problème étant ici pour moi qu'Isabeau est totalement nymphomane et "qu'elle se jette" sur Jean-Luc chaque nuit sous forme de fantôme, à ce moment là j'ai complètement décroché du récit, la femme de Jean-Luc adhérant en plus au final à cette situation ce qui est tellement absurde.

Une lecture très particulière qui m'aura coller un mal au crâne durable plus qu'autre chose et cela malgré un petit nombre de page.
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
La vie d’un contrôleur des impôts n’est pas de tout repos, dans le Berry. « Ta poupée est prête », m’a dit Raphaël huit jours après mon arrivée dans sa brigade, en provenance d’Annecy. Il m’a expliqué le plus naturellement du monde, comme s’il parlait pétanque ou rugby, que la sorcellerie était le sport régional : dès qu’un nouveau contrôleur débarquait, on fabriquait à titre préventif une figurine à son effigie.
— Fais gaffe à tes cheveux et tes rognures d’ongles. Ils personnalisent ta poupée, et après ils la piquent. Moi j’ai pris les devants : chaque mardi, je vais chez l’acupuncteur. Guérir le mal par le mal. Ça neutralise, et ça évite l’effet cascade qui te pend au nez si tu te fais désenvoûter.
— C’est quoi, l’effet cascade ? ai-je demandé, parfaitement sceptique, mais toujours intéressé par la psychologie locale du contribuable.
— C’est la merde, a-t-il répondu, sombre. Si tu renvoies le sort, ça cause un choc en retour au jeteur, et il te le renvoie encore plus fort pour se venger. Faut pas jouer à ce jeu-là, dans la brigade. J’ai déjà perdu trois collègues en deux ans. Pneumonie, électrocution, accident de voiture. Crois-moi : une médaille de la Vierge pour faire écran, un oignon dans la poche droite pour absorber les ondes, l’acupuncture une fois par semaine, et tu es blindé. Mais pense à changer l’oignon tous les deux jours.
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— La physique quantique est formelle : à chaque instant, nos décisions créent des milliards d’univers potentiels, de mondes parallèles, en avant, en arrière ou en même temps : c’est pareil ! L’espace et le temps ne sont que le résultat de nos pensées, tudieu ! Rien n’existe en dehors de notre conscience, rien n’a de sens ! La lumière, suivant le détecteur avec lequel on la mesure, c’est tantôt une onde, tantôt une particule, or la physique classique nous apprend que c’est impossible, qu’on ne peut être l’un et l’autre, mais pourtant le résultat est là, et tout le monde s’en tamponne, on vit comme si l’univers était prisonnier de nos lois, comme si le passé était un fossile figé dans l’ambre !
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J'ai rencontré Corinne dans une laverie, un soir d'été ; elle était ma voisine de hublot. Elle regardait tourner sa vie dans l'eau mousseuse: des blouses d'infirmière, des pantalons baggy et des tee-shirts d'ado à motifs gothiques. Moi, j'avais choisi le programme 7, pour textiles délicats, celui qui assurait la plus grande longévité à mes chemises et les préparait le mieux à la vapeur du fer. La solitude avait fait de moi un virtuose du repassage ; c'était, avec la bibliophilie, le meilleur moyen de m'évader de mon métier.
Nos premiers mots ont concerné la vétusté des machines. J'ai dit qu'il fallait vraiment habiter la rue pour n'avoir pas le courage de porter son linge ailleurs. Elle n'a pas démenti, preuve que nous étions voisins.
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Je la regardais transpirer à mes côtés dans la fournaise, sous la lumière crue des néons. Elle m’avait donné son prénom, et j’avais retenu à temps un commentaire idiot sur la coïncidence : je venais justement de trouver chez un bouquiniste une édition rare de Corinne, la poétesse grecque du VIᵉ siècle, maîtresse et rivale de Pindare. Elle était blonde à cheveux courts, la sueur collait son top lavande à sa poitrine et je me sentais malheureux, comme à chaque fois que je désire une femme. Tout ce chemin prévisible, répétitif et fastidieux pour en arriver si peu souvent à l’objectif initial, généralement abandonné en cours de route par manque de temps ou d’illusions.
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Corinne a du caractère et de l’altruisme ; je n’ai que des résignations et de la conscience professionnelle. C’est suffisant pour nous reposer l’un sur l’autre, la nuit et le week-end, mais ça ne donne pas l’élan pour tout reconstruire, l’envie de tenter un nouveau départ à trente-cinq ans. Nos rêves sont en berne depuis si longtemps qu’ils n’alimentent plus que des rancoeurs, et nous évitons de les étaler entre nous, tant nos échecs se ressemblent. Elle avait voulu être médecin sans frontières, moi préfet des Dom-Tom. Elle est infirmière à domicile, je suis contrôleur des impôts à la 2ᵉ brigade de Châteauroux.
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