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Les Maîtres de l'orge tome 2 sur 8
EAN : 9782723416269
49 pages
Glénat (20/10/1993)
3.82/5   136 notes
Résumé :
1854 : Charles Steenford crée sa première bière. 1997 : Steenford est un empire international de production et de vente de bières. Pendant plus d'un siècle, les générations vont se succéder, mais toujours avec les mêmes objectifs : créer les meilleures bières et faire prospérer les brasseries de la famille. Les guerres, les trahisons et les humiliations marquent les personnes mais seule compte la grandeur d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Charles qui avait lachement abandonné Adrienne enceinte et son ami d'enfance pour épouser la fille du seul brasseur du coin, est aujourd'hui à la tête de la brasserie. Mais comme beaucoup d'arriviste il a oublié d'ou il venait. La révolte gronde et le socialisme menace.
Son neveu revient d'un périple en Allemagne ou il a été étudier la fabrication de la Lager, mais il ne rentre pas seule. Il a épousé une magnifique Alemande du nom de Margrit.. mais en plus d'être pulpeuse et belle elle n'en est pas moins intelligente et rusée.

Un tome qui remet l'homme a sa place , a la fois mesquin et rustre et à d'autre lache et faible. C'est aussi, et encore, une belle critique de l'époque ou les ouvriers meurent de faim pendant que les notables ne pensent qu'a l'argent et aux bénéfices.
J'ai beaucoup plus apprécié ce tome 2, qui est plus incisif et palpitant que le premier.
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Le deuxième tome de cette saga familiale est tout aussi réjouissant que le premier. La qualité du scénario et des dessins est toujours à l'ordre du jour.
C'est formidable qu'à travers cette bd accessible à tous, on puisse toucher à ce point le coeur des gens.
Il ne faut jamais oublier dans quel état de misère sociale se trouvait le « peuple » à la toute fin du XIXème et début du XXème siècle. le travail des hommes (11 heures et plus par jour) des femmes et des enfants (des enfants!!!) payé une misère et une bourgeoisie imbue d'elle-même et jalouse de ses privilèges. C'est dans ce contexte que naît le socialisme.
Tout ce contexte social est remarquablement décrit dans ce livre. Ce livre m'a rappelé le sacrifice de nos ancêtres pour améliorer leurs conditions de vie et par conséquent les nôtres...
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Après l'apparition de Steenfort, c'est l'arrivée de Margrit, une Allemande tout à fait séduisante.
Mais on n'est toujours pas dans le monde des Bisounours : Entre l'arrivée du socialisme dans les usines en Europe, l'obstination d'une famille réactionnaire et l'ambition d'une jeune femme sans scrupule, l'épisode ne manque pas de rythme.
Le dessin est toujours très agréable et le scénario assez riche.
Une série plutôt passionnante.
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30 ans ont passé depuis le premier tome et nous retrouvons Charles en vieux beau d'une cinquantaine d'années, toujours marié à Elise, qui elle, a vraiment mal vieilli, et toujours directeur de la brasserie Ruiter. N'ayant pas pu avoir d'enfants, ils ont adopté Noël, le neveu de Charles. Tout a l'air d'aller pour le mieux pour Charles : riche, craint de ses employés, véritable notable, il ne reste en lui plus rien du jeune et naïf petit moine du tome 1. Mais le personnage principal de l'histoire est maintenant Magrit, une belle et blonde Allemande, épouse de Noël, qui va réussir en quelques années à mettre la main sur Charles et sur son savoir-faire afin de fonder sa propre brasserie.
Ce personnage est intéressant, c'est une femme forte, plus qu'ambitieuse, qui n'hésite pas à faire usage de ses charmes pour arriver à ses fins. Certains diraient que c'est une garce mais l'époque n'offre encore guère d'opportunités aux femmes, et Magrit entend mener sa vie comme elle l'a décidé et elle ne laisse personne lui dicter sa conduite, pas même le fils d'Adrienne qui revient du passé...
Les ficelles sont un peu grosses, les personnages un peu archétypaux et il y a quelques incohérences. Par exemple, Charles et Magrit emménagent dans une maison abandonnée depuis des décennies mais il y a quand même un lit tout prêt avec des draps blancs ! Mais ça fonctionne et on est bien pris dans l'histoire.
Intrigues, coups bas, trahisons et renversements de situations, tous les ingrédients d'un bon feuilleton sont là et nul doute que je vais continuer à lire la série.
Il y a aussi tout l'aspect politico-social qui est en filigrane et que je trouve très intéressant : le début du socialisme, les premières revendications, les premières grèves, la condition ouvrière.
Les dessins sont classiques et n'ont rien d'exceptionnels mais ce n'est pas l'essentiel.


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Je choisis de critiquer ce tome-là car c'est celui qui est, à mon sens, le mieux représentatif de la série. le reste n'est que redondance.

Pendant, le confinement, en proie à un ennui profond, j'avais le choix entre lire le Dictionnaire de la Stratégie Militaire (merci Papa), ou Les Maîtres de l'Orge. J'aurais mieux fait de choisir le premier.

Parce qu'en fait, on s'ennuie. Déjà, l'idée de raconter l'histoire d'une famille qui tient une brasserie ne m'excitait franchement pas le burnous, mais en plus, c'est vide et pas très crédible.

Vide de rebondissements, qu'on voit arriver dès les premières planches, et peu crédible justement à cause desdits rebondissements.

(Je précise, ceux qui n'ont pas lu ce tome, ne lisez pas la suite de cette critique, vous allez être spoilés comme des gros cochons. Bisou.)

Exemple : Dans ce tome-ci, Charles a épousé quelques années avant une riche héritière, renonçant ainsi à la femme qu'il aimait - et qu'il laisse enceinte, oui, c'est un beau salaud, - il n'a jamais eu d'enfants, si ce n'est son neveu orphelin qu'il a gracieusement récupéré. Quelques années après, le neveu revient d'Allemagne avec une jeune Munichoise - je crois - qu'il a épousée. Forcément, Charles qui aime séduire avec ses jolies moustaches - c'est vrai qu'il a du style, moi j'aime bien - tente de conclure avec la belle Allemande. Il se prend un coup de pied dans les parties. Visiblement, elle ne veut pas trop de lui.

Bon, où est le problème, me direz-vous. Eh bien, un peu plus tard, alors que Charles défonce tout son matériel de haute technologie (du XIXe, attention) parce que ses ouvriers décident de jouer les Philippe Martinez, il part se réfugier dans une vieille maison abandonnée chargée de vieux souvenirs. Et que se passe-t-il ? L'Allemande arrive, lui dit juste "Oui Charles, maintenant tout de suite", et nous avons droit à des ébats entre un vieux moustachu encore bien foutu pour son âge et une jeune femme un peu girouette sur les bords.
Un peu girouette pour la raison simple qu'elle accepte ses faveurs pour le faire changer d'avis, lui faire comprendre que le communisme, euh... pardon, le socialisme, c'est bien, c'est l'avenir. Et ça marche. Après s'être promenés un peu dans le jardin, ils jouent encore une fois le jeu de la bête à deux dos, et, ô miracle ! voilà que Charles devient commun... socialiste, simplement en disant :
"Avec toi, j'ai trouvé mieux qu'une merveilleuse amante, j'ai trouvé...
- Une camarade, Camarade ?
- Mieux, une partenaire."

Comme ça, on pourrait penser que cet exemple relate un passage qui fait la moitié de l'album. Eh bien non. Seulement 3 planches. le chef d'entreprise tyrannique (moustachu, certes), qui n'hésite pas à faire passer ses jeunes employés sous le bureau pour grattouiller une augmentation devient commu... socialiste simplement en éjaculant dans une courtisane allemande. Avouez que c'est peu crédible. Je sais bien que la passion fait des ravages, m'enfin, quand même...

Je vois ceux qui vont dire que ce n'est pas une vraie critique. Mais je pense que ce simple extrait est plus éloquent qu'un avis construit. Au moins, ça parle.

Je mets quand même deux étoiles parce que les dessins ne sont pas dégueulasses, et parce que Charles a une jolie moustache. Voilà.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
"Les lois se font en Belgique par les riches, pour les riches et contre les pauvres. Dans la plupart des cas, une famille d'ouvriers ne parvient même plus, au moyen du salaire réalisé à se nourrir comme des prisonniers. Il n'y a qu'un seul moyen de changer cet état de chose honteux : c'est de donner au peuple le droit de suffrage...."
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« Cocufier son père avec une femme qui ressemble à sa mère le soir de son arrivée… ça, c’est ce que j’appelle un cadeau de bienvenue ! »
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" Tu te trompes quand tu dis que le socialisme n'est que le fait temporaire de quelques excités, charles. C'est un mouvement irréversible, car il plonge ses racines dans des siécles de misère. Le temps où l'on pouvait exploiter impunément la pauvreté du peuple est définitivement révolu!...
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-Georgette vient juste d'avoir quinze ans, m'sieur Steenfort. C'est qu'une gamine...
-A quinze ans, on est une femme, Catherine. Tu l'as déjà oublié? Tu passeras me voir dans mon bureau, toi. Si tu as vraiment l'age, tu auras le droit au salaire des femmes.
-Oui m'sieur Steenfort. Merci M'sieur Steenfort.
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Ce socialisme est devenu une véritable lèpre qui ronge nos structures, qui s'efforce de scier la branche sur laquelle nous sommes tous assis...
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