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EAN : 9782277114635
J'ai lu (30/11/-1)
3.45/5   131 notes
Résumé :
Le capitaine Peter Holroyd, de la 290e brigade de chars, est tué au combat pendant la Deuxième Guerre mondiale.
C'est alors qu'il se réveille deux cents millions d'années dans le futur. Il habite désormais le corps de Ptath, dieu vivant de l'empire de Gonwonlane.
Ptath a perdu jusqu'au souvenir de sa puissance tant les envoûtements de la prêtresse Ineznia l'ont affaibli et L'onee, sa compagne de toujours, est retenue prisonnière. Mais Ptath est dieu et... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
"Le livre de Ptath" est un roman un peu à part dans l'oeuvre de van Vogt. Il ne s'agit pas ici de science-fiction pure mais plutôt de fantasy. Il s'agit de ma première incursion longue dans l'oeuvre de l'auteur. de van Vogt, je n'ai lu qu'une nouvelle, que j'ai trouvée formidable.
Loin de me dégoûter de l'auteur, cette lecture ne m'a pas enchantée.

L'univers dépeint est intéressant mais reste à l'état de promesse. L'auteur parle d'un monde vaste mais peine à donner cette impression d'immensité. Au contraire, le monde décrit semble réduit à quelques villes. de même, on n'a guère l'impression d'un monde, comme il l'est dit à plusieurs reprises, peuplé de dizaines de milliards d'habitants. Cela est dû au fait que le récit reste centré sur 3 personnages : Ptath / Holroyd, L'Omee et Ineznia. L'intrigue manque d'ampleur dans son traitement qui aurait demandé un côté épique.
Par ailleurs, de bonnes idées restent inexploitées. Par exemple, le fait que le Dieu Ptath revienne dans son monde, quasi-amnésique, après s'être incarné dans un humain du 20ème siècle, n'a finalement aucune réelle incidence dans l'intrigue. Il aurait pourtant été intéressant que Ptath transpose son expérience de capitaine de l'armée américaine à ce contexte fantasy.

Mais tout n'est pas négatif dans ce "livre de Ptath". Il y a notamment de belles idées, comme celle du pouvoir des personnages principaux. Leur esprit peut prendre possession de différents corps, ce qui amène rebondissements et dynamisme au récit.

Mais l'atout majeur du "livre de Ptath" c'est l'écriture de van Vogt. Son style est dynamique, fluide et envoûtant. Même le début du roman, très confus et pas très bien mené, se lit avec intérêt. Cela grâce à l'écriture de van Vogt qui sait se rendre addictive.

Je sais que "le livre de Ptath" est loin d'être le plus estimé de son auteur. Même si ma lecture a été en demie-teinte, elle m'a donné envie de me frotter aux oeuvres plus réputées de van Vogt. Ça tombe bien, "le monde des A" dort dans ma PAL depuis un certain temps.

Challenge Multi-Défis 2016 - 2 (catégorie "un livre reçu pour Noël ou pour un anniversaire")
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Après avoir lu le Retour aux étoiles, j'avais envie de continuer sur ma lancée "je ressors de ma PAL de la SF vintage".

Mais voilà je ne peux réussir à tous les coups. Autant A la poursuite des Slans et quelques recueils de nouvelles étaient plutôt plutôt plaisants même s'ils avaient quelques imperfections, autant ici j'ai eu l'impression d'être douché dès le début.

Je trouve un peu facile de mettre ce roman en SF. Il n'y a aucune avancée technologique, l'évolution de l'humanité s'est plutôt transformée en régression. La Terre est très peuplée et sert de champ de bataille à une prêtresse avide de pouvoir et à un dieu amnésique habité par un homme du XX° siècle.

Le récit est assez long à se mettre en route. Il faut du temps pour que Ptath monte ne puissance et l'affrontement avec Ineznia est concentré en quelques pages à la toute fin.

On suit la progression de Ptath sans véritable intérêt. Ce qui lui arrive ne crée pas de tension, les "rebondissements ne sont pas surprenants.

Le livre de Ptath forme un ensemble assez impersonnel. Les personnages, même le principal, ne sont pas attachants et l'histoire n'est même pas très intéressante. Donc une grande déception car je ne m'attendais pas à me retrouver avec un roman qui se tourne vers la fantasy sans tout à fait y rentrer.
Lien : http://lecturesdechiwi.wordp..
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Un roman signé Van Vogt - et pas le meilleur, même s'il s'agit d'un titre bien connu. En deux mots, voici l'histoire. Un officier américain, tué à la guerre, est projeté dans un futur très lointain et se retrouve dans le corps d'un dieu nommé Ptath. Cet étrange personnage, ensorcelé par la prêtresse Ineznia, est amnésique. Toute son aventure se déroule dans l'Empire de Gonwonlane, étrange et surpeuplé. Je ne détaillerai pas le récit; le dénouement conduit à l'affrontement direct entre Ptath et Ineznia.
Les phrases introductives sont très remarquables (voir citations), mais ensuite l'écriture me semble un peu poussive. Le sujet du livre relève plus de la fantasy que de la SF - et ce n'est pas un compliment de ma part. Donc je n'ai pas vraiment apprécié ce roman. Van Vogt a fait beaucoup mieux par ailleurs
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Je me suis arrêté à 60 pages du dénouement. Quel ennui! Mais quel ennui !!!
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Holroyd ouvrit le grand livre vers le milieu. La page qu’il eut alors sous les yeux était couverte d’une écriture microscopique et il y avait sept, huit, neuf, dix colonnes de noms. Il fit le compte d’une colonne avec la froide précision d’un homme qui se retient de paraître ému : il y avait donc quarante noms par colonne. C’est-à-dire quatre cents par page. Il tourna doucement la page. Au dos, il y avait tout autant de noms, tracés de la même écriture. Il serait intéressant de connaître le nombre total des noms. Ce n’était pas que cela eût en soi de l’importance. Le meurtre massif dont il s’agissait ici ne pouvait se concevoir par la simple réduction de la chose en chiffres. Néanmoins, il posa la question.
« Il y en a comme cela dix-huit cents pages, répondit le vieil homme. Vous voyez, seigneur, que nous avons fait largement les choses. Nous voulons que cette trahison soit vivement réprimée.
Dix-huit cents fois quatre cents. Holroyd essaya de faire péniblement le compte. Quatre cents fois... fois. La réponse ne venait pas. Dix-huit cents par quatre cents... non, ce n’était pas ainsi qu’il fallait mesurer le problème. Quarante centimètres par vingt-cinq centimètres par quatre. Quatre mille centimètres cubes de morts. Holroyd étendit le bras et, gravement, souleva le registre. C’était lourd, quatre kilogrammes environ. Ce fut la lourdeur du livre sous son bras qui éclaircit sa pensée.
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Le tunnel était un boyau où les passages d’ombre succédaient aux endroits éclairés. De petits bâtons lumineux formaient des protubérances au plafond, si bas que Holroyd devait marcher presque complètement courbé. De temps à autre s’ouvrait le trou de venelles plus étroites encore, à peine assez larges pour un homme, et qu’il ignora. Cela ne lui servirait de rien d’aller se perdre dans un labyrinthe de voies secondaires. La seule chose qu’il eût à faire était de demeurer sur la voie principale.

Avec curiosité, il examina le premier bâton lumineux. Tout comme les autres, il était fait de bois. Froid au toucher, il s’éteignait quand on tirait dessus, comme si on eût tourné le commutateur. Il était attaché au plafond par une charnière de bois, mais la lumière ne revenait pas tant que le bâton était directement en contact avec le béton. L’électricité devait venir du sol.
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Il poursuivit sa petite harangue, mais quoiqu’il eût le désir de l’écouter attentivement, Holroyd ne l’entendait déjà plus. Ptath en lui cédait un instant la place et son esprit était bousculé comme une coquille de noix dans la tempête. La 9 430e armée. Là-bas, chez lui, aux U.S.A., un corps d’armée comprenait de quarante à quatre-vingt-dix mille hommes. Il avait en effet nettement l’impression d’avoir vu plus de soldats que cela dans l’ensemble de la vallée. Mais à supposer même que le bon chiffre fût le plus petit, quarante mille hommes pour neuf mille quatre cent trente corps d’armée, cela faisait en gros quatre-vingt-quatorze millions de fois quatre... quatre cents millions d’hommes !
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Il était Ptath. Non qu'il pensât à son nom. Celui-ci était tout simplement là, présent comme partie de lui-même, comme son corps, avec ses bras, ses jambes, comme le sol sur lequel il marchait. Non, cette dernière impression était fausse. Le sol ne faisait pas partie de lui-même. Il y avait, bien sûr, une certaine relation entre le sol et lui, mais elle était d'une nature un peu plus surprenante. Il était Ptath, et il marchait sur le sol, il marchait vers Ptath. Il retournait vers la cité de Ptath, capitale de son empire de Gonwonlane, après une longue absence.
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Il était Ptath, il retournait vers son peuple. A quoi ressemblaient ces gens ? A quoi ressemblait Gonwonlane ? Il ne pouvait s'en souvenir.
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