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Le monde des non-A tome 2 sur 4
EAN : 9782290317143
320 pages
J'ai lu (20/11/2001)
  Existe en édition audio
3.91/5   480 notes
Résumé :
La fin du Monde des A semblait avoir laissé Gilbert Gosseyn maître de la situation. C'est alors que vont se révéler les participants du jeu d'échecs cosmique dont il n'était qu'un pion inconscient.
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Une suite prenante même si il y a encore détails que j'ai du mal à suivre...Pour autant ça ne gêne pas la lecture et on suit bien l'histoire. On retrouve Gosseyn, qui commence à bien maîtriser sa situation et qui s découvre même d'autres facultés. Dans cette guerre galactique, il est un "pion" qui va pouvoir faire la différence . Encore faut-il cerner ses ennemis ! Ce tome se lit avec plaisir et parcours des thèmes intéressants comme l'idée d'un monde sans gouvernants. Je suis curieuse de lire le dernier tome.
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C'était une nuit, au Grisy apple's, à Grisy-les-Plâtres. Il y avait un grand mec, frustre il est vrai, qui m'emmerdait un peu, et GG s'est occupé de lui. Moi à l'époque je vivais en roulotte, vous voyez, et j'étais là grâce à mes dons de prédiction, si, si.

GG, il était grand et beau, charmant, j'étais charmée d'ailleurs.
Mais là, GG s'est mis à me parler du disciple : une sorte d'ombre qui lui apparaît. GG lui combat Enro, un tyran qui veut diriger l'univers. le disciple fait alliance avec Enro mais il se peut qu'il veuille tirer la couverture à lui.
GG lui est un non-A, il adhère à une sorte de philosophie pour une société participative, sans dirigeant, un mélange de communisme et d'anarchie peut-être.
Mais moi je n'ai pas fini d'étudier l'âme humaine, voyez-vous. Peut-être que je la cherche pas au bon endroit aussi ! Et je le sais déjà que « la carte n'est pas le territoire » !


GG me parla aussi de Patricia à qui il avait été marié et qui maintenant avait épousé Crang.
Mais je le savais bien pourquoi les hommes se mettent dans des états pareils bien sûr...

Comme je vous l'ai dit, moi j'avais quelques dons de prédiction alors je lui ai dit :
- Bon viens t'asseoir, GG, tu tiens plus debout et tu vas t'casser la gueule.
Mais, trop tard, il s'est écroulé.
Free, le gérant de la boite, sympa, a accepté de nous garder le temps que GG revienne un peu à lui.
Moi, je m'en suis bien occupé pendant ce temps, hein !

Bon, quand il s'est réveillé, nous l'avions gentiment installé dans une chambre mais il parla de sa faculté à se matérialiser où il voulait. Bien sûr !
Il me raconta qu'il se retrouvait parfois enfermé dans le corps d'Ashargin. Ah oui ?
D'ailleurs il se dit pourvu d'un cerveau second.

Il dit aussi qu'Ashargin était marié avec Nirène mais que lui, GG, ne se voyait pas faire la cour à une femme qui ne partage pas sa philosophie non-A. Ben voyons, quel ouverture d'esprit !




J'l'ai bien aimé GG, moi vous voyez j'aime les hommes qui font voyager en racontant des histoires !
Mais GG il s'intéresse pas beaucoup aux gens, quand même. Peut-être que je le reverrai quand même…

Bon à l'entendre je l'ai aidé à voler et à diriger un moyen de transport.

« Ah mais non, c'était rien,
Que ma vie de tous les jours…
Ah mais non, c'était rien,
Que mon ennui en plein jour… »
(les Ogres de Barback, « « l'ennui et le temps » dans l'album « voyageur »)

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Dans ce deuxième tome de la trilogie des non-A, on découvre une histoire bien différente de celle qu'on a laissée à la fin du premier. Mis à part le héros Gosseyn, qui petit à petit continue sa mue en super héros, les quelques personnages communs aux deux opus changent même radicalement de fonction. Au fil de la lecture, et particulièrement en lisant la post-face qu'a écrit A.E. van Vogt, on comprend que c'est bien la réflexion de l'auteur qui se poursuit, bien plus que le déroulement d'une histoire.
Van Vogt est plus que tout un auteur de romans d'études. Archétype de la science fiction, il nous raconte une histoire qui permet d'étudier le monde réel qui nous entoure. S'il est aussi un auteur particulièrement marquant, c'est sans doute parce que chez lui l'histoire devient un prétexte à la réflexion. C'est ainsi qu'elle peut se tordre en tout sens, muter d'un livre à l'autre sans qu'on en soit particulièrement choqués. le fil que nous suivons en réalité est bien transversal aux pages peuplées de distorseurs ou autres destroyer galactiques qu'on croise ici, et qui apparaissent comme par magie dans un monde si différent il y a encore quelques centaines de pages.
On voie ainsi évoluer devant nous une réflexion sur ce qui caractérise une personne: après la mémoire dans le premier tome, on regarde maintenant le rapport entre le corps et l'esprit. En parallèle une réflexion politique sur des modes de gouvernement possibles et sur les raisons des échecs de ceux que nous connaissons continue également.
Je distingue un troisième axe de réflexion, même si je ne sais pas dire si il est volontairement laissé à la main du lecteur, ou si il traduit réellement le caractère de l'auteur: tout le déroulement se traduit par une victoire de la réflexion froide et logique sur l'instinct et les sentiments. le héros lui-même, à l'occasion, en devenant assez inhumain. J'ai regretté que la limite de ce postulat ne soit pas un fil suivi par le deuxième tome, et reste là à me demander si van Vogt l'a voulu sous-jacent en multipliant les
personnages instinctifs dans ce deuxième volume, ou s'il l'a fait dans un but purement narratif.
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J'ai lu « le joueur du A » dans l'édition originale. Il fait suite au « Monde des A » où le mystérieux personnage de Gosseyn a été déjà introduit. Ces deux ouvrages, en réalité presque indépendants, ont été écrits pour promouvoir incidemment la sémantique générale dont Van Vogt était alors entiché. Mais ce n'est pas du tout cela qui nous intéresse, c'est l'histoire elle-même, très riche en rebondissements, dont le théâtre n'est pas seulement notre système solaire, mais la galaxie toute entière. Une guerre sans pitié est en train d'opposer l'Empire d'Enro le Rouge à la Ligue, une fédération de planètes qui semble avoir le dessous. En fin de compte, ce ne sont pas des batailles entre vaisseaux spatiaux qui décideront de l'issue du conflit, mais plutôt l'intervention de Gilbert Gosseyn, qui est omniprésent dans le roman. Cependant, le héros, même armé de son redoutable "cerveau second", n'est pas un surhomme; il ne domine pas la situation complexe à laquelle il se trouve confronté, c'est un autre qui se sert de lui pour mettre hors d'état de nuire les dangereux fantoches que sont Enro et sa clique.

L'histoire serait difficile à raconter, et de toutes façons je ne désire pas la résumer ici. C'est surtout la manière d'écrire et de faire progresser l'action qui est vraiment remarquable chez Van Vogt. Le lecteur doit le suivre sans résistance, intrigué, sans repères. Dans le roman il n'y a pas à proprement parler un "suspense", une orchestration trop voyante de l'aventure. Au contraire, le rythme de la narration parait spécial: les coups de théâtre se succèdent sans fracas, comme dans un rêve étrange. Pourtant, dans ce roman l'imagination de l'auteur ne semble pas avoir de limites. Ainsi, on assiste à des transferts d'esprits d'un corps à l'autre, à la découverte des Prédicteurs capables de "voir" l'avenir, aux menées machiavéliques d'un étrange personnage d'ombre et au rôle décisif de la Machine (dont le lecteur a déjà fait connaissance dans le premier roman)... Le dénouement tarde à se dessiner, mais ensuite tout se précipite dans les dernières pages. Celles-ci ne conduisent pas à une "happy end" trop simpliste.

Pour moi, il s'agit d'un chef d'oeuvre de la SF; je préfère nettement ce livre au « Monde des A » et aux autres romans de van Vogt.
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Dans ce second volet, Gilbert Gosseyn a vaincu ses principaux ennemis et découvert sa véritable identité. Il n'est pas au bout de ses aventures et nous le retrouvons pratiquement au moment où nous l'avons quitté à la fin du tome 1. Après avoir fait des allers-retours entre la Terre et Vénus, le voici relancé dans la partie d'échecs qui se déplace maintenant entre le Plus Grand Empire dirigé par Enro le Rouge et la Ligue. En effet, Enro a déclaré la guerre à la Ligue. Mais il n'est pas le seul ennemi que Gosseyn va devoir affronter et le Disciple semble bien plus dangereux.

Gilbert Gosseyn a acquis de nouvelles capacités dans le premier tome et ce second opus dévoile à quel point il les maîtrise, ce qui le rend un tantinet méprisant vis-à-vis des pauvres humains thalamiques qui l'entourent. Cela ne le rend pas vraiment sympathique à mes yeux et même si je continue à suivre ses « aventures » avec plaisir, je n'arrive pas à m'y attacher vraiment.

La philosophie des non-A est encore plus présente et peut-être moins obscure que dans le précédent tome ; les petits paragraphes d'introduction de chaque chapitre m'ont paru, en tout cas, moins incompréhensibles. L'écriture semble aussi plus maîtrisée.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Ombres. Un mouvement sur la colline où s'était dressée jadis la Machine des jeux, où tout n'était plus que désolation. Deux silhouettes, dont l'une curieusement difforme, cheminaient lentement parmi les arbres. Lorsqu'elles émergèrent de l'obscurité dans la lumière d'un réverbère, sentinelle isolée sur cette hauteur d'où l'on pouvait embrasser la ville, une des silhouettes se révéla celle d'un bipède ordinaire.
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Dans l’ombre, Janasen haussa les épaules. Un moment, il s’étonna de sa propre indifférence. Un moment, il eut la pensée lumineuse qu’il y avait quelque chose de supra-normal dans un homme comme lui-même. La pensée s’évanouit. Peu importaient le risque qu’il courait, les possibilités inconnues de ses adversaires. Il s’en fichait. « Je suis un outil, se dit-il avec orgueil. Je sers un maître d’ombre. » Il rit sauvagement. Car il s’était intoxiqué de son propre ego, de ses actes, de ses sensations et de ses pensées propres. Janasen, c’est sous ce nom qu’il s’était fait connaître, parce que c’était le nom le plus voisin qu’il puisse donner de son vrai nom, David Janasen.
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En conséquence, la présente guerre était une fraude. Elle ne signifiait rien. Si Enro gagnait, l'Etat Universel résultant durerait une génération, peut-être deux. A ce moment, les impulsions affectives d'autres individus non sensés les amèneraient à comploter et à se rebeller. Dans le même temps, il en mourrait des milliards, à seule fin qu'un névrosé pût trouver son plaisir à forcer quelques grandes dames de plus à le baigner tous les matins.
L'homme n'était que non sensé, mais il avait déclenché une guerre de maniaque. On devait empêcher qu'elle ne s'étendît.
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Dès que l’on a éliminé la crainte de la mort, dit tranquillement le détective, on est libéré des petites frayeurs et des petites aventures. Seuls ceux qui désirent la vie dans n’importe quelles conditions sont victimes de mauvaises conditions.
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Il y a quelque chose de terrible, lorsque l’on est entraîné dans une guerre contre son gré ; le rôle qu’on y joue peut être minime, mais on découvre en fin de compte que l’on est lié au destin de son camp. Subitement, Gosseyn se voyait arraché à ses préoccupations personnelles. Il comprenait ce qu’elles pensaient, et il avait fallu sans doute un revers sérieux pour les émouvoir si violemment. Une défaite serait un désastre personnel pour tous les habitants du Plus Grand Empire. Il y aurait l’humiliation, les armées d’occupation, une poursuite sans merci des criminels de guerre, un esprit de vengeance dénué de toute compréhension des effets possibles sur le système nerveux des vainqueurs ou des vaincus.
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