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Frédérique Daber (Traducteur)
EAN : 9782743605056
236 pages
Payot et Rivages (01/05/1999)
3.27/5   13 notes
Résumé :
(Tumbleweed, 1976) - Série Grijpstra et De Gier - (traduit de l'anglais) - Les policiers De Gier et Grijpstra enquêtent sur le meurtre de Maria Van Buren, prostituée de luxe poignardée sur sa péniche à Amsterdam. Trois hommes se partageaient les faveurs de la dame, mais ils ont des alibis à toute épreuve. Certains indices trouvés sur la péniche laissent supposer que la victime s'adonnait à la sorcellerie. De son côté, le commissaire prend l'avion pour Curaçao, terr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Tumbleweed : j'avais repéré par hasard le titre anglais. Pour moi Tumbleweeds, c'est Tony Hillerman, la réserve Navajo, les déserts de l'Arizona où les "herbes qui roulent" sont arrachées et promenées par le vent. le rapport avec Amsterdam et ses canaux ? Plus j'avançais dans le livre et moins je comprenais. Il faut arriver aux dernières pages pour savoir et, du reste, ça n'a pas énormément d'importance...
Les services du contre-espionnage ont demandé à la police de surveiller une péniche. Facile...L'adjudant Grijpstra et le sergent de Gier s'en occupent. La péniche est occupée par une jeune femme qui y reçoit ses amants, peut être plutôt ses clients : un riche homme d'affaire hollandais, un diplomate belge, un militaire américain, spécialiste des armes, basé en Allemagne.
Mais la jeune femme est retrouvée morte, assassinée.
L'un des trois hommes est-il le coupable ? Une affaire personnelle, jalousie, par exemple. Mais tous les trois ont un solide alibi. Il est vrai qu'à ce niveau de fortune et de puissance ont peut se payer un tueur...
Où faut il regarder du coté du voisin, un peintre timide qui s'occupait du chat et l'a recueilli ? Ou du côté d'un visiteur du dimanche matin, qui venait avec son fils ? Ou alors était-ce vraiment une affaire d'espionnage ?
Mais la jeune femme cultivait des plantes bizarres . Etait- elle un peu sorcière Est-ce la sorcière qu'on a voulu tuer ?
Le commissaire va parti pour Curaçao, d'où la victime était originaire, pour connaître sa vie d'avant. La chaleur sèche, ce sera bon pour ses rhumatismes.
Grijpstra et de Gier vont dans l'île où habite l'homme d'affaire. Pour eux c'est froid, vent et humidité !
Et malgré la distance ils vont trouver le nom de coupable pratiquement en même temps !
Maria de Curaçao est un roman "sérieux", dans la mesure où l'auteur peut l'être et j'ai mieux compris en le lisant pourquoi on avait pu le comparer à Simenon.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Grijpstra affirmait qu'il n'y avait rien à contre-espionner en Hollande et que le service avait été créé pour remplir un blanc dans le budget d'Etat. Il existait d'autres bureaux à La Haye et d'autres encore à Rotterdam. Tous étaient en rapport avec différents ministères, avec des mairies, des gouverneurs et même avec la Couronne, ce mystère suprême de la démocratie hollandaise. Gijpstra allait jusqu'à insinuer que le Service était en liaison directe avec Dieu, un Dieu Hollandais, vieil homme vivotant dans une chambre mal aérée et portant pantoufles. Un Dieu penché sur des questions aussi vastes que l'Hygiène publique, le prix du beurre, la théologie moderne, le droit de réponse et Ajax, l'équipe nationale de football.
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Maria était une femme très courageuse; Elle avait un idéal de vie assez particulier. Si les femmes se mettent à vivre leur idéal elles cesseront d'avoir des enfants et c'en sera fait de l'humanité.
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Les prostituées n’aiment pas leurs clients, elles les détestent, en vérité. Elles les rendent responsables de ce qu’elles sont, et elles ont raison : n’oublions pas que tout le monde a toujours raison, c’est une vérité première. Donc la prostituée déteste son client et lui fait sentir son pouvoir. Il a besoin d’elle. Il revient. Non qu’il veuille vraiment revenir mais il ne peut pas faire autrement, son désir est bien plus fort que sa volonté. Elle en profite pour l’humilier. Le client ne veut pas qu’on l’humilie, lui aussi a raison. Il cherche à lui faire mal. Tuer est une des meilleures façons de faire mal.
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On peut très bien vivre avec peu d’argent. Ce n’est qu’une question de discipline. Je passe mon temps à dire « non ». J’achète à manger, évidemment, là-dessus je ne lésine pas, et j’achète mon tabac. Ce sont deux choses qui ont leur prix : je le paie. Mais tout le reste, je passe à côté sans l’acheter.
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Il ne faut pas oublier que c’était une femme belle et séduisante. Cette sorte de femme possède un pouvoir, un pouvoir passif : il lui suffit de sourire un peu pour que les hommes accourent. Les hommes refusent d’être manipulés et pourtant ils le sont doublement, par les femmes et par leur propre désir.
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