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Les Chroniques de Durdane tome 3 sur 4

Arlette Rosenblum (Autre)
EAN : 9782266010207
190 pages
Pocket (30/11/-1)
3.69/5   55 notes
Résumé :
Loin vers le sud, au-delà des zones marécageuses et des terres connues du peuple de Shant, il y avait Caraz, le continent sauvage peuplé d'exilés, de nomades et de marchands d'esclaves. Ce furent de ces solitudes méridionales que commencèrent à se répandre vers le nord les rumeurs annonçant le retour des Roguskhoïs. On racontait que des avions mystérieux atterrissaient la nuit pour faire le plein d'esclaves et que d'autres se livraient en plein ciel à des duels sans... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
J'ai déjà commenté l'ensemble du cycle qui est disponible maintenant en un gros volume chez folio mais j'ai déjà lu et relu ce troisième tome qui est assez particulier dans les chroniques , avec sa dimension voyage en mer et récit épique et guerrier.
Ce cycle a des allures de SF ethnologique , mais selon moi , cela fait aussi penser au genre des récits de voyage . Un récit de voyage de haut vol sur un monde grand et grandiose. . Durdane est un vaste monde aux paysages géographiques et ethniques très diversifiés .
Le personnage principal commence sa vie dans le Shant ou un homme dit sans visage , est le souverain du Shant , dont les habitants portent un collier inamovible qui est capable de les tuer à distance s'ils désobéissent aux normes et lois du pays.
Un personnage est devenu libre et il transgresse les regles . Il voyage plus loin dans ce dernier tome et il arpente les confins du Shant. Il prend la Mer dans des navires à voiles et il passe par des petits et des grands ports et mouillages .
C'est un récit qui a des allures grandioses, avec des populations spectaculaires et hautes en couleurs.
Il y a un côté militaire dans ce tome avec une invasion du Shant et qui commence par ce continent en dehors du pays . Des barbares et des aventures militaires donc ,qui s'invitent au coeur de ce troisième tome. Il y a par exemple , dans ce petit roman dense : une bataille mémorable , une longue navigation ,et des caravanes marchandes qui parcourent une géographie éprouvante , difficile et stressée.
L'univers est de l'or en barre comme je l'ai déjà dit . On peut découvrir ce cycle de trois tomes assez différents les uns des autres séparément. On peut lire ce tome trois ou le premier ,pour découvrir ce monde déroutant , on peut ou non s'en tenir à cette lecture mouvementée de court roman.
Il y a une atmosphère d'apparence antique ou médiévale dominante, dans cette société et aussi une culture très définie et fouillées. Dans cet univers Vance excelle dans ce qu'il fait le mieux : les voyages sur d'autres mondes…
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Challenge Jack Vance épisode 9 :
Il y a une vraie filiation entre "La Planète géante" (1957), "Tschaï" (1968) et "Les Chroniques de Durdane" (1973)… Sauf que les époques changent, et que l’auteur passé ainsi des aventure pulpienne au planet opera en bonnes et dues formes avant de s’attaquer ici à la new wave politico-sociale.


Après avoir disculpé les Ducs-Aigles Paladresans plus avancées que les Shantiens dans les biotechnologies, Gastel Etzwane effectue une dernière action en tant que Maître du Shant. Lui et Ifness partent pour le continent de la Cadraz débusquer les éventuels derniers Roguskhoïs de Durdane. En apprenant qu’une groupe de démons rouges à été détruit par un groupe inconnu possesseur d’armes à énergie, ils montent une expédition à travers le continent pour découvrir le fin mot de cette histoire…

Donc plus que pour un bon vieux pulp, nous on est parti pour un bon vieux récit picaresque (et au passage on passe du Planet Opera au Space Opera) : exploration de contrées diverses et variées sous des identités d’emprunts, sauvetage d’une cruche en détresse en la personne de Rune-la-Baguette-de-Saule, affrontement avec le seigneur de la guerre esclavagiste Hozman Gorge-Malade, infiltration d’un vaisseau alien, participation à une bataille spatiale entre on ne sait qui, recrutement de force dans un bataillon de soldats esclaves (on aurait une parodie d’"Étoiles, garde-à-vous !" de Robert Heinlein, du coup j’ai bien ri ^^), apprentissage de la Geste des Kas qui raconte toute l’Histoire des Kas depuis l’aube des temps (concept repris par Kevin J. Anderson dans "La Saga des sept soleils", l’auteur n’ayant jamais été avare de repompages voire de plagiats), grande évasion plus ou moins foirée, une guerre qui finit avant même d’avoir débutée et retour sur la planète Durdane…

Evidemment l’auteur en route libre cède à tous ses gimmicks : contrées exotiques, sociétés barrées, coutumes ubuesques, trafic d’esclaves intersidéral, dialogues plein d’humour et de malice, remarques sexistes sur la futilité et l’inutilité des femmes, interminables tractations de marchands tapis, impossible cohabitation entre peuples différent qu’ils soient humains ou aliens, modes de communication sophistiqués rendant la compréhension mutuelle quasiment impossible (l’auteur reprenant ici les thèmes déjà développé dans "Le Wankh")…
Et comme dans les tome 1 et 2, Ifness qui est entré dans le récit un peu n’importe comment pour en ressortir un peu n’importe comment revient à quelques pages de la fin pour nous expliquer tout ce qu’on aurait bien aimé comprendre plusieurs dizaines voire plusieurs centaines de pages plus tôt… Donc on nous fait le coup du deux ex machina pour la troisième fois en trois tomes : la ficelle est d’autant plus grosse qu’on la retrouve dans moult autres ouvrages de l’auteur…


Ma lecture n’a été ni plaisante ni déplaisante, ayant tout du long l’impression d’être dans la novellisation d’un épisode de la série télévisée "Stargate" (mais sans rythme, sans suspens voire sans action). A l’image du dernier tome du Cycle de Tschaï, j’ai eu l’impression d’un rallongi artificiel, d’un coup d’épée dans l’eau, d’un livre inutile qu’Ifness aurait pu résumer en quelques lignes dans son laïus à la fin du tome 2.
Gastel Etzwane durant 2 tomes a été acteur de son destin est ici un simple spectateur trimballé d’un endroit à un autre, et on peine à reconnaître celui qui a été l’Anome du Shant durant la Guerre d’Indépendance et qui a offert à son pays la victoire et une nouvelle constitution à son pays… Il retourne à son point de départ en s’engageant à nouveau dans la troupe des Verts foncé – Azur – Noir – Rose de Maître Frolitz… On est dans le conte philosophique à la Voltaire, ou plutôt à la Jonathan Swift, mais j’ai quand même envie de dire tout ça pour ça ! Car le côté dystopique et les réflexions disparaissent complètement du récit et j’ai eu l’impression de retourner sur Tschaï voire sur la Planète Géante… (D’un autre côté tous ces mondes appartiennent au même coin de l’espace : Gaean Reach ! ^^)

Pire, ce tome 3 est confus dans son background, son histoire et ses péripéties (voire contradictoire) :


PS : on notera que la nouvelle vie politique du Shant est centré sur les foires d’empoigne entre les Verts et les Pourpres… comme chez le peuple drazzi dans l’excellente série télé SF "Babylone V" !
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« Un hybride de fourmi et de tarentule, amalgamé avec quelque chose d'inimaginable »
Après la débâcle des Roguskhoïs orchestrée par les Vaillants Hommes Libres du Shant, Gastel Etzwanne se sent désoeuvré. Il remise au placard ses responsabilités écrasantes et redevient simple musicien mais bien des interrogations titillent Gastel. Ifness, Terrien dépêché par l'Institut d'Histoire sur la planète Durdane, désireux de se faire valoir auprès de sa hiérarchie pour continuer à bénéficier de son statut privilégié, gîte toujours à l'auberge de Fontenay. Etzwanne y a aussi ses habitudes. Naturellement, il y recroise Ifness et lui propose ses services pour aller enquêter dans la région sauvage du Caraz où une horde considérable de Roguskhoïs sévirait encore. Etzwanne et Ifness font équipe et remontent la piste des Diables Rouges mais de fil en aiguille, ils démêlent la vérité du racontar et viennent buter sur l'énigmatique Hozman Gorge-Malade, pourvoyeur d'esclaves humains auprès des Asutras. Gastel Etzwanne n'a plus d'autre solution que de forcer le passage dans un vaisseau spatial négrier et de décoller pour une lointaine planète pendant qu'Ifness irait chercher des secours auprès de l'Institut d'Histoire. le plan improvisé, plus qu'hypothétique va déboucher sur bien des surprises et des avanies.
Si le cycle de Durdane est jonché d'incohérences et de questions sans réponse, il n'en délivre pas moins charmes et enchantements. Asutra !, 3e tome du cycle, souvent jugé mineur par rapport aux deux premiers volumes, ne dépare pourtant en rien le cycle. Gastel Etzwanne est un personnage exceptionnel par sa pugnacité, sa volonté de s'affranchir, sa soif de découverte et sa profonde humanité. Ifness, Terrien indépendant et ingénieux est un personnage plus ambigu mais il joue franc-jeu et il est décisif quant aux succès remportés par Etzwanne. Si le lecteur accepte les partis-pris de l'auteur dans le déroulement de l'histoire, il se trouve transporté dans un conte voltairien enrichi de mille fragrances inconnues. Jack Vance avoue une préférence dans sa production pour le cycle de Durdane. On peut le comprendre. Gastel Etzwanne, loin du personnage monolithique, offre failles et incertitudes, lucidité et détermination. Il se bonifie au fil de l'épopée. Son passage sur la planète des Asutras est un grand moment de détresse sans fond et d'espoir indicible. Au bout du compte, Gastel pensera : « L'aventure serait alors définitivement terminée ; en dépit de toutes les souffrances et du profond désespoir qu'elle avait engendrés, il avait vécu intensément, magnifiant et enrichissant son existence ».
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Je ne vais pas être très long sur la chronique de cet ouvrage, car même si je suis un fan inconditionnel de Jack Vance, la lecture a été plutôt ennuyeuse. En effet, ce troisième tome fait suite et fin des aventures de d'Etzwane. On en sait un peu plus sur les diables rouges ou Roguskhoïs mais les explications sont poussives et peu convaincantes. Un roman qui me laisse sur ma faim.

Désormais Etzwane n'a plus de responsabilité sur le continent du Shant. Pourtant, des rumeurs venant d'un continent du sud, rapportent que les Roguskhoïs n'ont pas complètement disparus de la planète et terrorisent les populations. Avec l'aide d'Ifness, l'historien terrien, il décide d'en savoir un peu plus afin de rendre la tranquillité à la planète Durdane.

Ainsi se termine cette saga, qui ne va rester dans mes souvenirs comme Cugel, la geste des Princes-Démons, ou le cycle de Lyonesse. Pourtant, il y a des moments très intéressants mais perdus dans une mer d'ennuis. Heureusement, il me reste d'autres ouvrages de Jack Vance à découvrir pour mon plus grand bonheur.

Connaissez-vous Jack Vance ?

Lien : https://jmgruissan.wixsite.c..
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Dernier tome des chroniques de Durdane, voici une partie, qui, encore une fois, est très différente des deux premières.
Après la découverte du Shant, le changement de gouvernement et la guerre, cette troisième partie nous exile sous les hospices des terres barbares.

Le véritable ennemi du Shant étant désormais connu, Etzwane va nous emmener à la découverte des terres barbares du Caraz afin d'en apprendre plus sur les Asutra qui sont à l'origine de l'invasion Roguskhoï.

On retrouve de nouveau le goût de la découverte à travers la visite de nouveaux paysages, de nouvelles contrées et façons de vivre.
On retrouve aussi la simplicité d'écriture qui donne un ton si léger et agréable à l'histoire.

Un des points que j'ai particulièrement aimé est le cynisme des terriens et l'impact qu'il peut avoir. Je ne peux en dire plus pour ne pas gâcher l'histoire, mais j'ai trouvé leur implication (déjà présente dans les 2 premiers tomes, mais qui s'exalte dans celui-ci) à la fois réaliste et amorale à souhait.

Tout cela venant égayer une histoire où des vaisseaux extra-terrestres entrent en scène... et où la subtilité s'invite dans la trame de l'histoire. le tout permettant de compléter les réflexions que l'on a engagées dans les précédentes parties de ces chroniques.


Chronique complète : http://plume-etoiles.blogspot.fr/2014/07/Durdane-T03.html
Lien : http://plume-etoiles.blogspo..
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Les ahulphes supérieurs disposent de quatre odeurs signifiant la convivialité, l’hostilité, et deux variétés d’excitation inconnues de la race humaine. Les innombrables races d’ahulphes inférieurs n’émettent que l’hostilité et un parfum attirant. Il arrive que la mentalité de l’ahulphe présente des ressemblances avec l’intelligence humaine, mais cette similitude est trompeuse et les tentatives pour s’entendre avec les ahulphes sur une base de raisonnement humain n’aboutissent qu’à des déconvenues. Par exemple, l’ahulphe ne comprend pas que l’on puisse travailler pour de l’argent, malgré tous les soins qu’on peut mettre à lui expliquer la chose.
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Etzwane réfléchit quelques minutes, puis s'en fut trouver Karazan.
- Quelques-uns de vos hommes s'apprêtaient à me tuer.
Karazan se contenta de hocher lourdement la tête et de faire tournoyer sa lanière.
- Pour quelle raison ?
Il sembla un moment que Karazan n'allait pas répondre. Puis, avec un effort perceptible, il déclara :
- Il n'y a aucune raison particulière. Ils veulent tuer quelqu'un, et ils vous ont choisi. C'est une sorte de jeu.
- Je ne tiens pas à y participer, répliqua Etzwane d'une voix ferme. Ils n'ont qu'à jouer avec un des leurs. Ordonnez-leur de me laisser en paix.
Karazan eut un haussement d'épaules nonchalant.
- Cela ne fait pas une grosse différence.
- Pour vous, peut-être pas. Pour moi, il y en a une considérable.
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Quand ils voulaient communiquer, tous se servaient de son plutôt que de lumière, du contact ou de l’odeur, et ce, pour des raisons simples et universelles. Le son d’infiltrait dans un endroit donné et l’emplissait ; le son pouvait être produit avec un minimum de dépense en énergie ; le son était infiniment flexible.
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Il descendit à la salle commune, pour trouver Frolitz en conversation avec Fontenay. Frolitz se leva d’un bond et étreignit Etzwane. « Eh bien, mon garçon ! Il y a des mois que je ne vous ai vu et j’apprends que vous avez vécu une aventure picaresque ! Vous avez toujours été porté aux marottes et donquichotteries ! Mais maintenant vous voilà et avec l’air – comment dirais-je ? – plein d’étrange science. Quelle musique avez-vous jouée ? »
Etzwane rit. « J’ai commencé à apprendre une Grande Geste de quatorze mille chants mais n’en ai assimilé à fond qu’une vingtaine. »
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Une symbolique devait pouvoir exister dans cet ensemble confus de dimensions, de formes et de proportions, pensa-t-il ; une civilisation technologique ne peut se concevoir sans la maîtrise d’un minimum d’abstractions.
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Videos de Jack Vance (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jack Vance
Extrait du livre audio « Madouc, Lyonesse, T3 » de Jack Vance, traduit par E.C.L Meistermann et Pierre-Paul Durastanti, lu par Marvin Schlick. Parution numérique le 30 août 2023.
https://www.audiolib.fr/livre/madouc-9791035410391/
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