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Critique de Leya-niess


Madouc, d'après le prénom de la princesse changelin, vient clôturer le cycle de Lyonesse, entamé avec le jardin de Suldrun suivi de la perle verte.
Une fois de plus, Jack Vance nous entraîne dans un récit haut en couleurs dans ce troisième tome. La jeune Madouc, qui pourrait paraître une enfant quelque peu autoritaire et ….difficile, devient de plus en plus passionnante à suivre. Déjà, elle ne manque pas d'inventivité pour faire tourner en bourrique les personnes de la cour où on s'ennuie copieusement, surtout lorsqu'on est une fille puis une jeune femme. Madouc veut grimper dans les arbres, monter à cheval, se promener comme elle le souhaite. Mais la reine Sollace lui impose la compagnie de jeunes filles nobles ennuyeuses qui empêchent la princesse à demi fée de s'amuser comme elle le désire. Pire : ces jeunes donzelles se moquent de Madouc qui ne connaît pas son père. (quoi, une princesse bâtarde ?!). La jeune fille est vexée mais elle a de la ressource.
Très vite, Madouc va trouver des solutions… Et, entraînant dans son sillage le garçon d'écurie qu'elle se permet de faire Sire Pompom, elle part à la recherche de ses parents. Elle trouvera rapidement sa mère, la fée Twisk. Seulement, il y a un hic : Twisk ignore qui est le vrai père de Madouc. Elle a connu trois hommes dans des circonstances assez rocambolesques (l'imagination de Jack Vance ne connaît pas de bornes surtout quand il y même de l'érotisme). Madouc doit donc retrouver ces trois hommes et avec un sort, les capturer. Il s'en suit une série d'aventures toujours plus réjouissantes les unes que les autres.
Ce dernier tome est une réussite ; Madouc efface le triste souvenir de Sudrun, un personnage qui avait été quelque peu maltraité (et trop vite oublié). Madouc, elle, est une jeune femme qui garde une place centrale. Et c'est totalement bien fait. Cette fois, on peut oublier les points négatifs que j'avais notés au sujet des personnages féminins. Madouc est certainement le plus bel exemple d'un personnage fort. Glyneth était déjà intéressante ; il est dommage qu'elle n'apparaisse pas dans ce dernier tome.
On retrouve par contre les manigances des magiciens, les complots du roi Casmir pour se débarrasser d'Aillas (trop peu présent, je trouve) et le dénouement. Bien sûr, on saura enfin qui est le véritable père de Madouc et c'est savoureux.

C'est un final en beauté. Une des raisons qui donne envie de lire et de relire le cycle de Lyonesse.
Lien : https://imaladybutterfly.wor..
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