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Laura Derajinski (Traducteur)
EAN : 9782351780305
212 pages
Gallmeister (07/01/2010)
  Existe en édition audio
3.78/5   3595 notes
Résumé :

david vann
sukkwan island

Une île sauvage du sud de l'Alaska, accessible uniquement par bateau ou par hydravion, toute en forêts humides et montagnes escarpées. C'est dans ce décor que Jim décide d'emmener son fils de treize ans pour y vivre dans une cabane isolée, une année durant. Après une succession d'échecs personnels, il voit là l'occasion de prendre un nouveau départ et de renouer avec ce garçon qu'il connaît si mal. Mais la rigu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (728) Voir plus Ajouter une critique
3,78

sur 3595 notes
Ami neurasthénique en quête d'aventures primesautières susceptibles d'apaiser les tourments de ton moi intérieur... passe au large, oublie Sukkwan island et va t'inscrire chez les scouts.

Certes il est ici question de paysages préservés, de vie au grand air, youkaïdi youkaïda, de chasse à l'ours et de pêche au saumon qui pourraient, dans un premier temps, faire passer ce récit pour un hymne paisible à la nature sauvage et rebelle de l'Alaska profonde. Nenni, car paradoxalement, au coeur de ce territoire vaste et pur, prend place un huis clos suffocant, un tête-à-tête mortifère entre un jeune garçon et son père, un peu fragile de la cafetière, le père, on s'en apercevra bientôt. Les paysages pré-cités ne seront plus alors qu'un (magnifique) décor pour de glaçantes péripéties dont j'aurai le bon goût de taire – ne me remerciez pas – le déroulement implacable et l'issue non moins sordide.

Difficile d'adorer un livre à la noirceur aussi... réfrigérante, mais difficile aussi de ne pas l'apprécier tant on devine ce que l'auteur a dû extraire de ses tripes pour livrer une histoire aussi sombre et asphyxiante. Alors, pour ceux qui ne l'ont pas encore lue, faites-vous donc votre propre opinion, mais accrochez-vous un peu quand même, on n'est pas chez les Teletubbies là.


Lien : HTTP://MINIMALYKS.TUMBLR.COM/
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Je referme ce livre les mains tremblantes. Je suis dans mon jardin, j'ai un peu froid et soudain une branche qui grince sous l'effet du vent me fait sursauter. le monde réel se redessine peu à peu autour de moi mais je suis encore sous le choc de ce que je viens de lire. Sombre histoire dont il ne faut rien révéler si ce n'est l'intensité et la noirceur des pages qui vous attendent. Une plongée troublante jusqu'aux tréfonds de l'âme humaine.
C'est avec une écriture fine, précise, des descriptions quasi cliniques que David Vann nous raconte le drame de ce père et de son fils partis pour un an sur une île déserte en Alaska. le père fragile, bien loin du "héros au regard si doux" dont rêvent les petits garçons. le fils de treize ans, qui parle peu mais qui voit et entend tout. Deux inconnus face à face...
C'est merveilleusement construit, David Vann instillant le poison dès les premières pages du récit. L'angoisse monte peu à peu et nous étreint. Nous sommes captifs, pris au piège de ce roman vénéneux.
A partir de là, rien ne nous sera épargné, ni le sang ni les petits arrangements que chacun fait pour vivre avec ses faiblesses. Une lecture aux frontières du dégoût parfois mais qui nous hypnotise, comme lorsqu'on ne peut détacher nos yeux de l'araignée en train de dévorer sa proie.
Autre témoin privilégié de ce drame, présente à chaque page, la sublime et inquiétante Nature. Cet Alaska qui nous fait tant rêver et laisse entendre la musique d'Into the wild". Nous sommes plongés au coeur de ces paysages grandioses et l'on sent le froid qui peu à peu nous envahit. Lacs et neige évoquent la pureté des origines. Perdu au milieu de cet Eden, un homme qui fuit, qui se fuit, depuis toujours, ayant à jamais perdu l'innocence, sans que jamais il n'y ait la possibilité du pardon.
Ce livre, je l'ai refermé avec tristesse. Combien de romans agréables mais sans plus relirais-je avant de retrouver cet éblouissement? Puissant et envoûtant, Sukkwan Island a la fulgurance des grandes oeuvres, de celles que l'on n'oublie pas...


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C'est après avoir lu « Blizzard » de Marie Vingtras, que j'ai eu envie de lire cet autre huis-clos à ciel ouvert sur les terres hostiles de l'Alaska. J'avais déjà été séduit par « Aquarium » de l'auteur, mais pour une inexplicable raison, je n'avais pas encore lu ce best-seller, Prix Médicis étranger 2010, qui a révélé l'auteur.

« Sukkwan Island » est une île isolée du sud de l'Alaska, où Jim décide d'acheter une cabane, afin d'y passer du temps avec son fils de 13 ans. Conscient d'avoir totalement loupé sa vie et éprouvant le besoin de prendre du recul, il espère pouvoir se débarrasser de ses démons intérieurs tout en renouant avec ce fils qu'il a négligé aux fils des divorces. Un séjour de quelques mois sur cette île déserte qui s'annonce physiquement… et mentalement éprouvant !

Si comme cet homme divorcé vous vous attendez à une bonne dose de nature writing, parsemé de complicité entre un père et son fils pêchant le saumon et coupant du bois pour affronter l'hiver, passez votre chemin car c'est bel et bien un huis-clos particulièrement sombre que nous sert David Vann. le calme et le silence sont certes au rendez-vous de cette vie au grand air, mais les silences et les non-dits entre cet adulte brisé et cet ado qui se cherche encore créent immédiatement une ambiance pesante qui n'annonce rien de bon… et fait même craindre le pire !

Dès les premières pages, le lecteur se sent mal à l'aise en compagnie de cet homme dépressif et pitoyable, puis accompagne cette descente aux enfers angoissante au coeur d'une névrose qui n'épargne rien ni personne. Malgré le grand air, j'ai terminé ce voyage dévastateur qui nous plonge jusqu'aux tréfonds de l'âme humaine totalement asphyxié. J'ai par contre trouvé que la première partie du roman, dont la conclusion m'a laissé bouche bée, se suffisait à elle-même et que la deuxième partie poussait le bouchon inutilement trop loin.
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Prix Médicis étranger 2010, “Sukkwan Island” de l'écrivain américain David Vann pourrait bien être ma principale déconvenue littéraire 2015 !

Ce petit livre commence alors qu'un homme dans la force de l'âge et son fils de treize ans amerrissent à proximité d'un îlot perdu de l'Alaska, leur nouveau lieu de villégiature.
Jim a éprouvé le besoin de prendre un peu de recul avec son métier de dentiste et est impatient de découvrir en compagnie de Roy cet endroit sauvage peuplé de cerfs, d'élans, de mouflons et d'ours. La cabane achetée en même temps que le terrain est vétuste mais ils ont largement le temps de la retaper avant l'hiver…

L'hydravion est à peine reparti, laissant seuls Jim et Roy, que le lecteur s'interroge déjà sur le peu de cohérence de la situation : les parents de Roy ont en effet divorcé plusieurs années auparavant et sa maman bénéficie depuis lors de la garde de leurs deux enfants. Bien que connaissant mieux que quiconque la fragilité mentale de son ex-époux, elle a accepté que Roy s'isole une année entière avec son père dans cet endroit aussi inaccessible que dangereux.
Qui peut croire une seconde à la vraisemblance d'une entrée en matière aussi farfelue ?

Quel soulagement de refermer trois heures plus tard ce bouquin nauséeux au possible, de quitter un personnage principal antipathique, pleutre, passant une grande partie de son temps à s'apitoyer sur son sort, à pleurnicher et à vomir ! Il n'y a rien de positif dans ce roman truffé d'approximations, d'horreurs et d'ennui.

Un petit conseil, si je puis me permettre, aux jeunes lecteurs : “N'approchez pas des rivages particulièrement malsains de Sukkwan Island !”
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Jim a acheté une cabane sur Sukkwan Island, une île isolée du sud de l'Alaska. Il a décidé d'y passer un an avec Roy, son fils de 13 ans. Avant tout, il s'agit pour lui de changer de vie, de laisser le passé derrière lui et de renouer avec son fils. « Quelque part, il y a eu un mélange de culpabilité, de divorce, d'argent, d'impôts, et tout est parti en vrille. » (p. 12) Jim bouillonne de projets le jour, mais il se laisse aller au désespoir toutes les nuits et s'épanche auprès de son fils. Pour Roy, cette isolation est une folie. « Cela semblait impossible. Tout semblait impossible aux yeux de Roy, ils étaient terriblement mal préparés. » (p. 20) Mais le garçon ne veut pas laisser son père, même si sa présence lui pèse. Il pressent qu'un drame va se nouer sur cette île perdue. « Il avait l'impression qu'il était seulement en train d'essayer de survivre au rêve de son père. » (p. 99) Et quand la tragédie survient, l'étouffante Iliade familiale devient une Odyssée funeste et solitaire.

J'ai frémi à la lecture de ce huis-clos sauvage, de cette captivité en plein air. Ce tragique retour à la nature ne s'accommode pas des besoins inassouvis de Jim, ni de ses angoisses. le plus effrayant, c'est que ces deux naufragés volontaires ne domptent pas l'hostilité de la nature. En fait, ils se révèlent être l'hostilité même. Ils incarnent un danger qu'ils ne peuvent combattre. Étrangement, cette violence m'a fait du bien et j'ai lu le premier roman de David Vann en quelques heures, fascinée par les puissances troubles qui agitent les personnages. le père et le fils ne font que se manquer et les retrouvailles tant espérées surviennent trop tard. Pour cet auteur, la famille est une entité malmenée, une structure sans avenir, une source de chagrin.

Pour une fois, je suis ravie de ne pas avoir lu avec les romans d'un auteur dans l'ordre. Jim et Rhoda sont les héros de Désolations, le deuxième texte de David Vann, mais l'intrigue se situe en amont de Sukkwan Island. Au moins, les références étaient claires et les fils de l'histoire se nouent sans frustration. Dans Désolations, j'avais été subjuguée par la description de la nature. J'ai compris avec Sukkwan Island que David Vann déploie ce talent dans tous ses écrits. La nature, bien que froide et sauvage, n'est jamais l'élément le plus hostile des romans de l'auteur : ce sont les hommes qui portent et déchaînent le chaos. J'ai aimé ce roman pour sa peinture sans concession des tourments de l'homme. David Vann ne se nourrit pas d'illusions et ses textes ont la puissance des meilleurs romans noirs américains.
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critiques presse (4)
LaLibreBelgique
03 mars 2021
L'auteur de "Sukkwan Island" nous emmène loin pour mieux cerner une réalité toute proche : la vie d'une mère en perdition.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
BoDoi
11 décembre 2014
L’influence d’un certain pan du manga (on croit même parfois voir un visage sorti de chez Taniguchi) est criante dans le travail de Bienvenu, davantage dans l’intelligence des cadrages et l’expressivité du noir et blanc que dans la mise en scène et le découpage, classique voire austère.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
28 octobre 2014
Intrigant, racé, dérangeant… autant d’adjectifs qui pourraient s’accoler à cet ouvrage qui possède une vraie identité. Réussite graphique et narrative, Sukkwan Island permet à un jeune artiste de se révéler.
Lire la critique sur le site : BDGest
Telerama
14 septembre 2011
[…] ce beau roman décrit le basculement d'un homme dans la folie, et glisse avec brio du thriller à la tragédie.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (192) Voir plus Ajouter une citation
Ainsi commence ton éducation à domicile.
Le monde était à l'origine un vaste champ et la terre était plate. Les animaux de toutes espèces arpentaient cette prairie et n'avaient pas de noms, les grandes créatures mangeaient les petites et personne n'y voyait rien à redire. Puis l'homme est arrivée, Il avançait courbé aux confins du monde, poilu, imbécile et faible, et il s'est multiplié, il est d...evenu si envahissant, si tordu et meurtrier à force d'attendre que la terre s'est mise à se déformer. Ses extrémités se sont recourbées lentement, hommes, femmes et enfants luttaient pour rester sur la planète, s'agrippant à la fourrure du voisin et escaladant le dos des autres jusqu'à ce que l'humain se retrouve nu, frigorifié et assassin, suspendu aux limites du monde.

Son père fit une pause et Roy demanda : Et après ?

Au fil du temps, les extrémités ont fini par se toucher. Elles se sont recroquevillées pour se joindre et former le globe, et sous le poids de ce phénomène la rotation s'est déclenchée, hommes et bêtes ont cesser de tomber. Puis l'homme a observer l'homme, et comme il est devenu si laid avec sa peau nue et ses bébés pareils à des cloportes, il s'est répandu sur la surface de la terre, massacrant et revêtant les peaux des bêtes les plus correctes.

Ah lança Roy. Mais ensuite ?

La suite devient trop compliqué à raconter. Quelque part, il y a eu un mélange de culpabilité, de divorce, d'argent, d'impôts, et tout est parti en vrille...
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A travers la ramure des arbres, il aperçut quelques étoiles pâles, mais bien plus tard, après que le ciel se fut découvert. Il avait froid et il frissonnait, son coeur battait toujours, la peur s'était ancrée plus profond, s'était muée en une sensation de malédiction, il ne retrouverait jamais la route vers la sécurité, ne courrait jamais assez vite pour s'échapper. La forêt était horriblement bruyante, elle masquait même son propre pouls. Des branches se brisaient, chaque brindille, chaque feuille se mouvait dans la brise, des choses couraient en tous sens dans le sous bois, des craquements bien plus lourds aussi, un peu plus loin, sans qu'il sache vraiment s'il les avait entendus ou imaginés. L'air de la forêt était épais et lourd, il se fondait dans l'obscurité comme s'ils ne faisaient qu'un et se ruait sur lui de tous côtés.
J'ai ressenti cette peur toute ma vie, pensa-t-il. C'est ce que je suis.
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Roy avait envie de répondre qu'il allait rester, mais il n'y parvenait pas. Il savait que d'horribles malheurs lui tomberaient dessus s'il restait. Il fit la vaisselle et ils se couchèrent.
Tu sais, dit son père cette nuit-là tandis qu'ils attendaient le sommeil, tout est trop incontrôlable, ici. Tu as raison. Il faut être un homme pour supporter ça. Je n'aurais pas dû emmener un enfant avec moi.
Roy n'arrivait pas à croire que son père lui dise ça. Il ne ferma pas l'œil de la nuit. Il voulait partir. Il voulait s'échapper. Mais à mesure que les heures passaient, il savait qu'il allait rester. Il imaginait son père seul, il savait que son père avait besoin de lui. Au matin, Roy se sentait si mal qu'il prépara des pancakes et dit à son père : J'ai réfléchi et je n'ai plus envie de partir.
C'est vrai ? dit son père, puis il s'approcha de lui et posa la main sur les épaules de son fils. Ça c'est parler, dit-il, rayonnant. On va s'en sortir les doigts dans le nez. On va bientôt avoir des provisions fraîches, on mettra de côté suffisamment de poisson et de viande, et j'ai une nouvelle idée pour le toit de la cachette. Je me disais que...
Son père continua, excité, mais Roy ne l'entendait plus. Il ne croyait plus à tous ses plans saugrenus. Il avait la sensation qu'il venait lui-même de se condamner à une sorte de prison et qu'il était trop tard pour reculer.
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Ils s’installaient à présent dans une petite cabane en cèdre au toit pentu en forme de A. Elle était blottie dans un fjord, une minuscule baie du Sud-Est de l’Alaska au large du détroit de Tlevak, au nord-ouest du parc naturel de South Prince of Wales et à environ quatre-vingt kilomètres de Ketchikan. Le seul accès se faisait par la mer, en hydravion ou en bateau. Il n’y avait aucun voisin. Une montagne de six cents mètres se dressait juste derrière eux en un immense tertre relié par des cols de basse altitude à d’autres sommets jusqu’à l’embouchure de la baie et au-delà. L’île où ils s’installaient, Sukkwan Island, s’étirait sur plusieurs kilomètres d’épaisse forêt vierge, sans route ni sentier, où fougères, sapins, épicéas, cèdres, champignons, fleurs des champs, mousse et bois pourrissant abritaient quantité d’ours, d’élans, de cerfs, de mouflons de Dall, de chèvres de montagne et de gloutons
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Tu te rappelles ce que je t'ai raconté sur le monde qui n'était qu'un grand champ, à l'époque où la Terre était plate ?
Ouais, dit Roy. Comment tout est parti en vrille après que tu as rencontré Maman.
Hé là, dit son père. J'ai pas dit ça. Bref, j'y ai repensé et ça m'a fait réfléchir aux choses qui me manquent et au fait que je n'ai pas de religion alors que j'en ai quand même besoin.
Quoi ? demanda Roy.
En gros, je suis foutu. J'ai besoin d'un monde animé, j'ai besoin qu'il me renvoie à moi-même. J'ai besoin de savoir que, quand un glacier bouge ou qu'un ours pète, j'ai quelque chose à voir là-dedans. Mais je n'arrive pas non plus à croire à ces conneries, alors que j'en ai besoin.
Qu'est-ce que ça a à voir avec Maman ?
Je ne sais pas. Tu me déconcentres.
Ils terminèrent leur partie et se couchèrent. Roy ressassait le discours de son père, et la personne à ses côtés lui semblait être un père bien étrange. Plus que toute autre chose, c'était le ton de sa voix, comme si la création du monde menait invariablement vers le Gros Plantage. Mais Roy évitait de trop réfléchir. Il avait vraiment envie de dormir.
La neige s'installa à plus basse altitude, et ils cessèrent de pêcher, d'utiliser le fumoir ou de couper du bois.
On est parés, de toute façon, fit son père. Il est temps de s'installer et de se détendre. Il faudra environ deux semaines avant que je pète les plombs.
Quoi ?
Je plaisante, dit son père. C'était une blague.
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Vidéo de David Vann
À l'occasion de la 45ème édition du festival "Le livre sur la place" à Nancy, David Vann vous présente son ouvrage "La Contrée Obscure" aux éditions Gallmeister.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2880139/david-vann-la-contree-obscure
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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