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Dos à la mer tome 2 sur 2
EAN : 9782848103877
56 pages
Emmanuel Proust (29/11/2012)
2.85/5   10 notes
Résumé :
Henri et Natacha sont en cavale, direction Marseille. Dans leur coffre : 5 kilos d’héroïne pure… La mafia a décidé de livrer Natacha aux basques après avoir récupéré la dope, mais rien ne va se passer comme prévu… Henri, le timide soudeur breton, va-t-il sauver Natacha de ses ennemis ? A-t-il compris ce qu’elle lui cache ?

Suite et fin de ce polar social très noir qui quitte les chantiers de l’Atlantique pour une traversée mouvementée de la France.>Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Suite de la cavale de Natacha et Henri vers le sud, avec une mallette de drogue qui doit assurer l'avenir de la fille, ce pauvre Henri ne l'accompagnant que pour rendre service.

Toujours des dessins peu engageants sauf la nature et le viaduc de Millau. Merci quand même au dessinateur d'avoir représenté la ville avec son beffroi.

Les dialogues restent sans tonalité et la fin arrive sans suspense même si le sang a coulé.
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Devant un terrain où paissent des vaches, une voiture est arrêtée au bord d'un chemin de terre, les vitres sont couvertes de buée. Visiblement, un couple vient de passer la nuit à l'intérieur. L'homme est allé chercher des cafés dans une station service et sa compagne est peu loquace. Natacha doit se rendre à Millau pour un mystérieux rendez-vous, dont elle est la seule à connaître la teneur. Henri, désoeuvré et paumé, vient de perdre son emploi aux chantiers navals de Saint-Nazaire, il a décidé d'aider Natacha sans trop savoir où cette aventure va le mener.
Henri va peu à peu découvrir qui est réellement Natacha, lorsque des terroristes basques de l'ETA et un groupe de mafiosi mêlé à un trafic de drogue vont se mettre en travers de leur route et commencer à tirer dans tous les coins.
Cet album est le second volet d'un diptyque, Sud faisant suite à Ouest. le titre « Dos à la mer » peut se comprendre de deux façons car à deux reprises, Henri montre sa préférence pour le plancher des vaches. Henri, qui travaille comme soudeur aux chantiers de l'Atlantique, n'a jamais assisté au départ des navires qu'il a construit : « Je vais pas aux lancements. Jamais. Je les regarde pas partir. » (page 14). le périple d'Henri et de Natacha (qui s'appelle désormais Christine) se termine à Marseille ; seule la jeune femme embarquera pour l'Afrique : « – Vous êtes sûr de ne pas vouloir embarquer ? … – C'est votre départ, moi, je viens d'arriver. C'était déjà un long voyage » (page 53). Henri décide de rester à Marseille, et alors qu'il est confortablement installé à la terrasse d'un café, l'image finale montre le navire de croisière emmenant Natacha qui quitte le port.
Chevaleresque, Henri n'aura de cesse d'aider Natacha jusqu'à ce que la jeune femme soit définitivement en sécurité et hors de danger. le dévouement, le courage et l'altruisme d'Henri auront raison de l'indifférence affichée de Natacha, dont les sentiments vont peu à peu évoluer. Henri refuse la vie aventureuse que Natacha peut lui offrir, mais sans qu'elle le sache, il fera le ménage autour d'elle, en éliminant les individus dangereux de son passé. de cette façon, grâce à Natacha, Henri se crée une raison d'exister, retrouve le sentiment d'être à nouveau utile et, tout comme Natacha mais d'une façon différente, il se met en condition de réussir un nouveau départ.
Cette bande dessinée nous parle d'une belle aventure humaine, brossant avec finesse les portraits de deux antihéros cabossés par la vie et que tout devrait opposer à priori.
Cette bande dessinée est également un thriller, dont les épisodes s'enchaînent sans temps morts. le scénario coécrit par Olivier Berlion et Antonin Varenne, certes efficace, ne parvient cependant pas à dépasser le déroulé un peu convenu des films policiers des années soixante, vous savez, ceux mettant en scène Alain, Lino, Jean et Jean-Paul, tour à tour flics ou voyous, gros bras ou cabotins, et usant de clichés qui semblent aujourd'hui bien éculés, tels que les attaques de fourgon, les évasions, les casses, les trahisons et les règlements de compte. Mais après tout pourquoi pas ? Hommage appuyé aux films noirs des années soixante, donc, à tel point que l'utilisation des téléphones portables et le viaduc de Millau paraissent ici anachroniques.
Le dessin d'Olivier Thomas est réaliste et précis, sa mise en scène est élégante et ses cadrages peuvent être parfois audacieux. On pourra cependant regretter le manque d'expressivité des visages, des yeux et des bouches qui auraient gagné à présenter plus de subtilité. Quelques très bonnes trouvailles parsèment le récit, comme l'écho de la fusillade entendu simultanément depuis le téléphone portable et au fond de la vallée, surgissant de la brume (page 31), la psychodramatique scène d'explication dans la voiture, de nuit et sous la pluie (page 44) contrastant avec le retour des couleurs vives et ensoleillées de Marseille, la ville où tout est encore possible (page 47). On pourra relever que l'illustration de couverture présente une scène qui ne figure pas dans le récit, ce qui peut être perçu comme une petite escroquerie intellectuelle.
Malgré ces petits défauts, Dos à la mer reste une bande dessinée qui ne manque ni d'élégance ni de souffle, aux dialogues ciselés, parvenant à équilibrer les scènes d'action menées tambour battant et les scènes plus intimes dévoilant les ressorts et les fêlures des deux personnages principaux.
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Pour commencer, avant même d'ouvrir cette BD, je suis impressionné par la qualité de l'objet. le format est agréable, les pages sont épaisses, les finitions impeccables. Cela présage une lecture agréable.
Je m'y mets donc de ce pas.
Et vite je suis déçu, il semblerait que le ramage de cette BD ne se rapporte pas a son plumage tant prometteur.
Pour ce qui est du dessin, même s'ils sont agréables dans l'ensemble, je les trouves plutôt trop statiques. Les visages ne sont pas assez expressifs à mon goût. Je me suis vu plusieurs fois obliger de revenir en arrière pour savoir qui était exactement tel ou tel personnage. J'avoue ne pas être très physionomiste mais c'est aussi le signe que les personnages ne sont pas assez distincts.
Pour l'histoire, bien racontée, claire et plausible. Mais malheureusement rien de bien neuf, une impression de lu, re-lu et vu, re-vu.
Dans l'ensemble une BD qui ce lit bien mais qui ne comporte pas les éléments que je recherche dans ce genre de lecture.
Par contre, un éditeur que je ne connaissais pas encore mais chez qui je n'hésiterais pas à acheter vu la qualité des produits.


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Difficile de rentrer dans l'histoire quand on n'a pas lu le tome 1.
Je ne suis pas très fan du style de dessin, l'histoire est sympa, sans plus, l'issue est assez facile et un peu trop happy end à mon goût.
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critiques presse (1)
BDGest
16 janvier 2013
Le dessin d’Olivier Thomas, malgré un manque certain de fluidité, livre des protagonistes bien caractérisés et confère une ambiance sombre et dure à cette histoire, notamment par l’intermédiaire d’une mise en scène pertinente.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Ça va mieux ?
- Oui, merci.
- Je crois que vous n'avez plus besoin de me remercier, Henri.
- Ce type que j'ai assommé... C'était celui de la télé ?
- Il y a dix ans, je croyais que c'était un type bien. Aujourd'hui je ne sais plus. J'étais paumée. Une gamine turbulente. Lui, c'était un homme avec des idéaux, un plan. Un type cultivé, plus âgé que moi. Il m'a aidé à changer. Peut-être qu'il m'a surtout transformée en ce qu'il voulait, une admiratrice, une maîtresse. Et pour finir, une complice. Je l'ai balancé aux flics avant qu'il nous perde tous les deux. Pour le sauver ou pour le punir. La différence s'est perdue en route. Quand je suis arrivée à Saint-Nazaire, je ne savais plus si c'était la culpabilité ou l'envie de survivre qui me faisait fuir.
Maintenant, je sais.
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Marseille?... Moi aussi je connais quelqu'un là-bas. Il paraît que c'est une ville dangereuse.
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