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4,06

sur 4314 notes
Saviez-vous qu'il y a un os dans le coeur d'un cerf? C'est déconcertant, n'est-ce pas? Déconcertant et très joli.

C'est à l'image de ce roman : déconcertant et plein de poésie. On y parle de passé et d'avenir, de pays et de rancune, d'enfants et de vieillards.

Ce qui est très fort avec cette auteure, c'est qu'il y a des incohérences, des choses pas très vraisemblables, mais nécessaires au fil narrative. Une chercheuse comme elle doit s'en rendre compte. Mais l'auteure s'en fout. Parce que l'histoire est comme ça, parce qu'elle a envie de la faire exister ainsi. Parce que ce n'est qu'une histoire et que le plus important n'est pas que ce soit vraisemblable mais qu'on ait envie que ça le soit.

Et s'il y a un personnage de roman que j'aimerais rencontrer un jour, c'est assurément Adamsberg . Et puis Danglard. Et Violette, Estalère et tous les autres.

Lire un Fred Vargas c'est faire exister un monde qu'elle a inventé. Un monde chaleureux où on prend RDV avec le printemps, où chaque troquet a ses régles de bienséance, où on s'en fout d'avoir le dernier sac à main à la mode. Un monde qu'on a du mal à quitter en tournant la dernière page ...
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Étant moi-même un pelleteur de nuage, je n'ai pu m'empêcher de retrouver le commissaire Adamsberg et sa brigade criminelle. « Dans les bois éternels » est hypnotique, tant il nous balade d'indice en indice avec une facilité déconcertante. Si Vargas est douée pour nous perdre avec ses mystères bien ficelé, c'est la première fois que je me sens aussi démuni, valdingué d'un meurtre à une profanation, en passant par le massacre d'un cerf, sans trouver le coupable avant sa révélation.

C'est également la première fois que l'auteure nous plonge au coeur de la brigade, nous fait réellement découvrir l'ensemble des subordonnés du montagnard flegmatique. Si nous connaissons déjà bien Danglard et Retancourt, nous découvrons avec plaisir toute cette équipe hors norme, Froissy, Noël, Maurel, Mordent, Kernokian, Estalère, Mercadet, Voisinet, Justin, Gardon, Lamarre, tous aussi singulier les uns que les autres. C'est également l'occasion de faire la connaissance de Veyrenc, béarnais rival d'Adamsberg, amateur d'alexandrin en quête d'une vérité traumatisante.

Toujours aussi passionnant, rythmé et peuplé de personnages fascinants (la petite bande normande est un vrai régal), « Dans les bois éternels » est un incontournable qui, en plus de nourrir notre imaginaire et notre culture, nous donne l'occasion d'en apprendre plus sur ses personnages phares. La barre est toujours haute !
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On retrouve une enquête d adamsberg et danglard, son fidèle acolyte.
L arrivée du nouveau va nous plonger dans l'enfance d adamsberg.... on y rencontre aussi lucio l espagnol qu on est obligé d adorer.
Une enquête étrange comme d habitude avec Vargas même si en substance, il y a déjà mieux, plus vaporeux.
Pour'l'premiere Fois, j avais deviné et ça c est rare.
L histoire commence avec un fantôme et finalement j aurais voulu qu il'soit'present. Par ailleurs, même si tout s imbriqué bien, certains « hasards » sont tout de même trop hasardeux, même pour adamsberg....
peu importe j en lirai d autres quand même car j ai souvent bien rigolé et j ai appris une chose surprenante qu il vous faudra apprendre en lisant le livre.
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Alors ce Vargas, est-ce un bon, un très bon, un moyen ? Elle nous a tellement étonnés avec ses polars qui n'en sont pas, ses fantaisies, sa malice et ses personnages imprévisibles, qu'on lui demande beaucoup ! Cette fois c'est un (très) bon (on avait été nombreux à être déçus par "Sous les vents de Neptune").

Adamsberg nous sort un bon vieux meurtre de sous les fagots, probablement commis par une infirmière septuagénaire récidiviste, avec un élixir de longue vie à la clé, à base de cheveux de vierge morte, d'os de coeur de cerf et de bave de serpent (j'exagère à peine). Ajoutez à cela une querelle enfantine qui a mal tourné et qui met face à face, quarante ans après, Adamsberg et le nouveau, Veyrenc, qui s'exprime en alexandrin quand l'heure est grave.

Oui franchement on a bien notre Vargas des meilleurs jours, on est surpris et charmés par ses trouvailles, et c'est çà qu'on aime chez elle.
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Il a fallut que je lise 2 fois ce livre pour l'apprécier vraiment. En effet, l'intrigue est tortueuse mais superbement construite. J'aime toujours les personnages si savoureux et attachants de Vargas, Adamsberg commissaire atypique devenu papa de Tom, ses équipiers Danglard, encyclopédie vivante portée sur le vin blanc, la solide Retancourt, ou encore le fidèle Estalère, il y a aussi nouveau lieutenant dans son service, l'étrange Veyrenc. On retrouve le préhistorien Mathias (l'un des « évangélistes » de « Debout les Morts » mais aussi une légiste, un curé, le voisin espagnol, le chat, les clients d'un bar... Et toujours beaucoup d'humour distillé tout au long du livre.
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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J'aime toujours autant me laisser entrainer par Fred Vargas dans des aventures et je n'ai pas été déçu. On part de quelques éléments d'apparence simple dont on se demande même s'ils sont de nature à intéresser la police (dîtes donc commissaire, vous ne croyez pas que vous avez mieux à faire !!) et on se retrouve confrontés à un véritable meurtrier. Un très bon moment.
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Cela faisait quelques temps que je ne m'étais plus offert un Vargas... Quelle erreur! Car, s'offrir un Vargas, c'est s'offrir une sortie des sentiers battus tout en restant, pelleteux de nuages exige, dans une sphère de confort où côtoyer l'irrationnel et le surréel apaise et trouve sa logique dans un monde, par ailleurs, bien plus déboussolé.

Car, et c'est agréable, avec le commissaire Adambsberg, tout l'irréel peut prendre vie et trouver une place logique dans la démesure des existences. Lire Vargas, c'est s'abandonner à la confiance offerte, parfois contre toute attente, à celui qui partage, dans sa vie, la quête de vérité et la compréhension du mystère de l'incompréhensible chez l'humains en panne d'humanité. Suivre Adamsberg, c'est croire que l'unité de l'équipe et le soin partagé de tout un chacun pour les autres est source de vérité, de force et de justice. Bref, au-delà de l'absurde, du fantastique et de l'impossible réel, il y a, chez Vargas, des valeurs fondatrices de la relation humaine qui fondent l'être bien plus certainement que toutes les apparences, parfois trompeuses, souvent peu pertinentes.

"Dans les bois éternels", l'auteure Fred VARGAS ne manque pas de nous promener par le bout du nez et le coeur pour nous faire découvrir que si vil est l'être humain, vain ses rêves d'immortalité et d'éternité, forte est l'amitié et la complicité qui ne demandent qu'à naître entre les membres d'une même équipe dévouées à la recherche de la vérité même et surtout en confrontation avec leurs différences qu'ils transforment en ressources et complémentarités pour trouver une réponse aux questions qui les obsèdent.

Avec un écriture pareille à elle-même, Fred VARGAS nous entraîne dans ses histoires et nous nous en laissons conter avec complaisance et délectation.
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Encore un pur moment de plaisir que m'a offert Fred Vargas.
Le personnage de Veyrenc est tellement... unique!
Encore une fois l'histoire personnelle d'Adamsberg vient se mêler à ses enquêtes, ce qui le rend plus "humain", notre pelleteur de nuages ,
Le suspense est très prenant, comme toujours, et le fin mot de l'histoire à la fois bien caché et pourtant "trouvable" - même si pour le coup je ne m'en suis douté que vers la fin, interprétant correctement en même temps que mon commissaire favoris la citation de ce cher C.
Mais justement c'est tant mieux comme ça, les romans policiers ou la vérité surgit de nulle part donnent vaguement l'impression d'un deus ex machina, et tombent à plat (enfin je trouve), l'inverse est préférable pourvu que l'auteur parvienne à égarer nos soupçons, à nous "mystifier" et nous perdre dans les méandres de son intrigue. Contrat rempli par Vargas ici, et comment!
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J'aime toujours autant !

Après une convalescence bien méritée, voilà notre petit commissaire qui se retrouve une fois de plus avec des souvenirs d'enfance qui vont lui mettre quelques bâtons dans les roues et tordre une enquête pour le moins nébuleuse.

Quand tout s'emmêle dans la tête, qu'il ne reste finalement que le chat apathique pour suivre un fil des plus décousu dont les chefs ne veulent rien entendre et qui chamboule même la cohérence de la brigade, il faut rester confiant, ne pas séparer les deux bois de cerf et toujours les garder près de soi.

J'ai adoré les conversations en vers, les particularités du dialogue à la normande, l'analyse documentée sur la réalité des reliques, l'humour toujours omniprésent et l'évolution des personnages au fil de cette enquête difficile et très touchante.

Un roman à relire car franchement, les vers méritent une plus grande attention que celle d'une lecture dévorante ;-) Voilà, j'ai trouvé le suivant, il est posé près de mon fauteuil, en attente du bon moment.
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Nouvelle enquête du commissaire Adamsberg, nouveau bon moment de lecture pour moi. J'aime toujours autant les errances de pensées du commissaire, ses lubies et ses rêveries, mais aussi la patience et le dévouement de sa brigade. J'avais soupçonné l'assassin assez rapidement pendant ma lecture (ce n'est pas la première fois avec Vargas), mais ça ne m'a nullement enlevé mon plaisir de lecture. Je vais poursuivre la série.
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