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4,06

sur 4355 notes
Ce que j'aime chez Fred Vargas c'est son style, elle a une écriture fine, humaniste pour décrire le meilleur et le pire de l'humain, elle sait balader son lecteur sans pour autant le perdre. Elle sait mettre en dialogue des moments importants comme anodins sans que ce soit chiant à lire, pardon pour ma vulgarité mais j'en ai lu des dialogues à trois francs six sous et il n'y a pas d'autres mots. Les situations qu'elle décrit sont palpitantes, parfois à la limite du réel et c'est pour ça que j'ai adoré ce roman. Elle arrive à rester crédible dans des situations parfois surréalistes. Il y a une certaine forme de poésie aussi dans l'écriture de la phrase, même si c'est pour décrire des horreurs, dans ses personnages il y a la poésie de la vie avec ses embûches et ses beaux moments.
Les personnages justement, à part Camille qui commence à m'irriter un peu par son comportement, le reste est juste, ça sonne vrai, et l'enquête que mène Adamsberg tient en haleine du début à la fin, lui est un bon flic, de ceux qui font carrière dans la « maison » parce qu'ils sont bons mais pas seulement, ils ont ce petit truc en plus, cet instinct lors de l'enquête, oh non ce ne sont pas des facilités, ce sont vraiment des compétences !

Bref, un Fred Vargas qui donne une bonne leçon d'écriture, c'est inspirant, j'aimerais au moins avoir la moitié de son talent que mes livres serait de bons romans de gare, ici c'est un roman qui gratte, qui démange encore même quand on l'a fini.
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Je veux préciser que je ne suis pas particulièrement amatrice de romans policiers.
J'avais oublié qu'avec Fred Vargas, c'est plus qu'un policier lambda, c'est du grand Art, une réussite totale de la première à la dernière page, un roman intelligent, surprenant, passionnant, un style original, érudit, une enquête bien ficelée, du suspense et des dialogues pleins d'humour ( ne pas manquer les scènes dans le bistrot normand).
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Comme je l'avais soupçonné, j'avais manqué le roman publié en 2006 par Fred Vargas...Ne pas le lire eut été une erreur, pire, une faute !
Ce dixième roman de 443 pages, toujours publié chez Viviane Hamy dans la collection "Chemins nocturnes" est l'un des plus palpitants de la série. Et pourtant, il fallait faire mieux que "Sous les vents de Neptune".
Nouveaux personnages, humains et animaux, mise en scène spectaculaire de héros secondaires, une énigme mêlant l'histoire ancienne et l'ésotérisme à la problématique du crime...Le scénario est palpitant. L'histoire personnelle du Commissaire Adamsberg continue à interférer dans le cours de ses enquêtes. Il est fortement question ici d'une grave bagarre à laquelle il aurait assisté jeune garçon, dans son Béarn natal. Et comme toujours, il faut lire les romans de Fred Vargas dans l'ordre où elle les a écrits de son style si parachevé, car sinon, on comprends trop vite certaines coïncidences.
"Dans les bois éternels" est l'un des meilleurs de la série. Il met en scène la folie, les fausses pistes abondent, mais toujours le droit triomphe. Un délice !
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Je n'arrive jamais à dire quel Vargas j'ai le plus aimé: le premier, le dernier?(en fait, je les aime tous).
Ce qui est sûr est que celui est un des meilleurs et que diverses scènes (d'anthologie!) restent encore dans ma mémoire de lecteur: ah! la scène dans le bistro du Calvados, inégalée!!!
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Parmi les auteurs que j'adore et vers lesquels je reviens toujours quand le moral est en berne ou que les lectures du moment ne répondent plus à mes horizons d'attente, il y a Fred Vargas avec notamment, la série Adamsberg…
Je me suis plongée avec ravissement et volupté dans le sixième volet, Dans les bois éternels… Encore une fois, j'ai choisi la version audio, lue par Thierry Janssen.

Quel plaisir de retrouver les personnages cabossés et déjantés de cette brigade de police criminelle très particulière !
Plusieurs enquêtes étrangement liées : des dealers égorgés Place de la Chapelle à Paris, des cerfs mutilés en Normandie, des vols de reliques, des profanations de sépultures, une tueuse en série évadée de prison…
Le Commissaire Adamsberg rattrapé par son passé avec le retour d'une médecin légiste qu'il a déjà cotoyée et l'arrivée à la brigade d'un nouveau à l'étrange chevelure zébrée et qui s'exprime en vers…
Une ambiance ésotérique avec des ombres, le fantôme d'une nonne, une potion d'immortalité…
Le chat dans tous ses états…
Et toujours en filigrane, les amours tumultueuses de Jean-Baptiste et Camille.

Fred Vargas a vraiment un don pour mêler récit captivant, fiction très documentée, personnages complexes et attachants, le tout dans un bel univers référentiel… Celles et ceux qui me suivent savent sans doute mon goût prononcé pour les oeuvres de Racine et Corneille et comprendront mon ressenti enthousiaste.

Une audio lecture particulièrement savoureuse grâce à la voix de Thierry Jansen qui sait si bien s'approprier et partager l'univers de Fred Vargas

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Saviez-vous qu'il y a un os dans le coeur d'un cerf? C'est déconcertant, n'est-ce pas? Déconcertant et très joli.

C'est à l'image de ce roman : déconcertant et plein de poésie. On y parle de passé et d'avenir, de pays et de rancune, d'enfants et de vieillards.

Ce qui est très fort avec cette auteure, c'est qu'il y a des incohérences, des choses pas très vraisemblables, mais nécessaires au fil narrative. Une chercheuse comme elle doit s'en rendre compte. Mais l'auteure s'en fout. Parce que l'histoire est comme ça, parce qu'elle a envie de la faire exister ainsi. Parce que ce n'est qu'une histoire et que le plus important n'est pas que ce soit vraisemblable mais qu'on ait envie que ça le soit.

Et s'il y a un personnage de roman que j'aimerais rencontrer un jour, c'est assurément Adamsberg . Et puis Danglard. Et Violette, Estalère et tous les autres.

Lire un Fred Vargas c'est faire exister un monde qu'elle a inventé. Un monde chaleureux où on prend RDV avec le printemps, où chaque troquet a ses régles de bienséance, où on s'en fout d'avoir le dernier sac à main à la mode. Un monde qu'on a du mal à quitter en tournant la dernière page ...
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Encore un pur moment de plaisir que m'a offert Fred Vargas.
Le personnage de Veyrenc est tellement... unique!
Encore une fois l'histoire personnelle d'Adamsberg vient se mêler à ses enquêtes, ce qui le rend plus "humain", notre pelleteur de nuages ,
Le suspense est très prenant, comme toujours, et le fin mot de l'histoire à la fois bien caché et pourtant "trouvable" - même si pour le coup je ne m'en suis douté que vers la fin, interprétant correctement en même temps que mon commissaire favoris la citation de ce cher C.
Mais justement c'est tant mieux comme ça, les romans policiers ou la vérité surgit de nulle part donnent vaguement l'impression d'un deus ex machina, et tombent à plat (enfin je trouve), l'inverse est préférable pourvu que l'auteur parvienne à égarer nos soupçons, à nous "mystifier" et nous perdre dans les méandres de son intrigue. Contrat rempli par Vargas ici, et comment!
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J'aime toujours autant !

Après une convalescence bien méritée, voilà notre petit commissaire qui se retrouve une fois de plus avec des souvenirs d'enfance qui vont lui mettre quelques bâtons dans les roues et tordre une enquête pour le moins nébuleuse.

Quand tout s'emmêle dans la tête, qu'il ne reste finalement que le chat apathique pour suivre un fil des plus décousu dont les chefs ne veulent rien entendre et qui chamboule même la cohérence de la brigade, il faut rester confiant, ne pas séparer les deux bois de cerf et toujours les garder près de soi.

J'ai adoré les conversations en vers, les particularités du dialogue à la normande, l'analyse documentée sur la réalité des reliques, l'humour toujours omniprésent et l'évolution des personnages au fil de cette enquête difficile et très touchante.

Un roman à relire car franchement, les vers méritent une plus grande attention que celle d'une lecture dévorante ;-) Voilà, j'ai trouvé le suivant, il est posé près de mon fauteuil, en attente du bon moment.
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Dans ce roman policier de Fred Vargas qui est paru à la suite de "Sous les vents de Neptune", le commissaire Adamsberg est de nouveau aux prises avec son passé. En effet, alors qu'il vient d'acquérir une nouvelle maison qui a la réputation d'être hantée, une affaire qu'il avait résolu il y a des années refait surface : celle de l'infirmière tueuse, l'"Ange de la Mort". Entre sa vie privée qui prend un nouveau tournant avec la naissance de son fils et les complications avec certains membres de sa brigade, le commissaire a beaucoup à faire...

L'ambiance générale de "Dans les bois éternels" m'a moins plu que celle du précédent roman : "Sous les vents de Neptune". En effet, l'enquête patine un peu, rendant les près de 500 pages presque de trop. de plus, les nombreux problèmes entre membres de la brigade et l'aspect un peu glauque et malsain du mode opératoire du meurtrier m'a rendu la lecture moins agréable.

Ce qui a fait que j'ai entièrement oublié les quelques aspects négatifs cités au-dessus en refermant ce livre, c'est la qualité de l'intrigue : j'ai été littéralement épaté par la complexité et le développement de la trame de l'enquête. le nombres de rebondissements - toujours en finesse et en cohérence - est ahurissant ! Fred Vargas a parfaitement réussi à m'entrainer dans les pièges où sont tombés ses personnages et lorsque la situation se retourne complètement, on se dit "évidemment, pourquoi n'y avais-je pas pensé ?!" C'est encore une fois la démonstration de l'Art magistral que pratique cette autrice dans ses romans policiers. Je ne me suis évidemment pas attendu du tout au dénouement final (si des personnes avaient deviné le nom du meurtrier, qu'ils me le disent dans les commentaires, vous aurez tout mon respect ! ;-) ).

Bref, c'est donc dans la dernière partie du récit que tout s'accélère et que le roman devient vraiment prenant, faisant totalement oublier les méandres du début... Et, de nouveau, le soin apporté aux personnalités des personnages est fabuleux : Vargas leur invente à chacun des tics de langages, des particularités, des habitudes auxquelles elle réussit à faire allusion tout en finesse durant l'intégralité de ses pavés. du grand art !
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On retrouve le commissaire Adamsberg et toute son équipe pour résoudre une affaire criminelle qui les mènera en Normandie. L'affaire complexe comme toujours, donne lieu à une intrigue captivante. Mais cette fois, une place est laissée à l'histoire d'Adamsberg dont certains secrets du passé nous sont révélés. Une façon de percer un peu plus à jour ce personnage aussi curieux qu'attachant !
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