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EAN : 9782702478561
187 pages
Le Masque (22/01/1997)
3.36/5   555 notes
Résumé :
Tom est peintre et a un rêve : accéder à la gloire. Il parvient à se faire inviter à une soirée très sélect organisée par un mécène en l'honneur du célébrissime Gaylor. Gaylor est l'artiste chéri de la peinture contemporaine, adulé de tous, et Tom veut lui soumettre son travail voire obtenir son soutien. Hélas, Tom joue de malchance, non seulement il n'arrive pas à s'approcher du grand homme mais, s'introduisant comme un voleur dans le bureau du génie, il tombe sur ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (60) Voir plus Ajouter une critique
3,36

sur 555 notes
Grande fan de Fred Vargas depuis l'adolescence, j'avais dévoré tous ses romans, à l'exception du premier « Les jeux de l'amour et de la mort ». Avec quelques années de retard, j'ai enfin rattrapé cet oubli et c'est avec un franc soupir de soulagement que j'ai terminé ma lecture. Heureusement que je n'ai pas commencé ma découverte de Vargas par ce roman, car, si cela avait été le cas, j'aurais probablement boudé le reste de son oeuvre et n'aurais jamais fait la connaissance du charmant Jean-Baptiste Adamsberg et de l'hilarant trio des évangélistes historiens ! Non que ce premier livre soit franchement médiocre, mais il ne se démarque en rien des milliers de polars de base qui encombrent chaque année un peu plus les rayons des librairies. A l'exception de quelques passages un peu perchés, nulle trace de la fantaisie et de l'humour décalé qui ont fait le charme des romans plus récents de Vargas. On sent bien que celle-ci tâtonne encore stylistiquement : quelques dialogues sont réussis, mais l'ensemble est assez lourdaud et l'abus de phrases courtes et saccadées m'ont rapidement lassée.

Quant à l'histoire et aux personnages… Bof, pas grand-chose à retenir de ce côté-là. L'intrigue – une obscure histoire de vengeance et de chantage dans l'univers de l'Art moderne – m'a paru sans queue, ni tête avec un dénouement sorti de nulle part. Les personnages, trop nombreux, se sont révélés plus agaçants que sympathiques, particulièrement le protagoniste principal Tom, jeune peintre accusé de meurtre dont l'idiotie et l'imprudence congénitales m'ont vite tapé sur les nerfs. Je me suis globalement ennuyée et j'ai lu la deuxième partie du roman aussi rapidement que possible pour en être débarrassée. M'enfin, personne n'est parfait. Je vous aime toujours, madame Vargas, et j'attends avec impatience la sortie de votre prochain roman « Temps glaciaires » !

(Deux questions demeurent : pourquoi diable un roman aussi moyen a-t-il reçu le Prix Cognac et où est le rapport avec Marivaux ? J'ai beau cherché je ne vois pas du tout où la romancière a pu pêcher un tel titre, sachant que le roman ne parle ni d'amour, ni de théâtre, ni de mariage.)
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Appréciant d'ordinaire Fred Vargas, je me suis retrouvé très déçu tout au cours de cette lecture. On ne reconnaît absolument pas la plume et l'écriture de l'auteure.
Apparemment, c'est son premier roman et ça se voit. Les situations, les dialogues, les personnages, tellement loin de ce à quoi on a droit habituellement de sa part.
Je ne comprends même pas comment ce livre a pu obtenir le prix du roman policier du festival de Cognac en 1986, mais il faut remercier tout de même le jury car aurait-elle continué sans cela ?
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En 1986, le jury du Prix du roman policier du festival de Cognac a eu un coup de génie : deviner que derrière ce petit polar somme toute bien classique, se cachait le talent de celle qui allait devenir notre Agatha Christie nationale.

Pour faire enfin reconnaître sa peinture boudée par toutes les galeries, Tom, jeune artiste sans succès, a décidé d'entrer en contact avec le célèbre peintre Gaylor. Par l'intermédiaire d'une vague connaissance, il se fait inviter à une soirée parisienne donnée par celui-ci. N'osant l'aborder, il choisit de laisser discrètement quelques photos de ses tableaux dans le bureau de l' artiste, mais le bureau est déjà occupé... par un cadavre. S'enfuyant sans demander son reste, Tom devient le principal suspect aux yeux de l'inspecteur Galtier chargé de l'enquête.

C'est le duo (ou duel) formé par les deux hommes qui est la colonne vertébrale du roman. J'avoue que le personnage de Tom m'a quelque peu agacée par sa naïveté et sa maladresse. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire, habituée sans doute aux autres productions de l'auteure plus aiguisées, mes préférées restant les enquêtes menées par Adamsberg et son équipe ou par les déroutants Evangélistes. Et puis, petit à petit la persévérance faisant son oeuvre, j'ai trouvé que l'auteure s'en était bien sortie avec une façon de confondre le coupable assez originale. A travers l'écriture, on parvient tout juste à voir poindre le phrasé qui deviendra la signature de Fred Vargas, aussi reconnaissable que l'est un dialogue d'Audiard.
Pour moi, cet essai qui se transformera par la suite mérite un 11/20.
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Le moins que je puisse dire c'est que je n'ai pas été saisie par le suspense de ce roman que je juge à peine digne d'être classé dans la catégorie des romans policiers.

Je me suis plutôt ennuyée ; ce qui est ennuyeux dans la mesure où c'est par cette oeuvre que j'entrais "en relations" avec son auteur. Cet insuccès est-il dû au fait que l'intrigue se déroule dans le milieu de l'art c'est-à-dire dans un milieu qui m'indiffère totalement ? Je pourrais le croire si au moins j'avais été séduite par la plume de Fred Vargas mais ça n'a malheureusement pas été le cas non plus. En refermant le bouquin qui heureusement se lit très vite je me suis dit simplement : "eh bien, ça ne vaut pas un bon Agatha Christie !".
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Alors on ne le dirait pas comme ça, mais normalement, j'aime beaucoup Fred Vargas. A tel point que j'ai donné mes exemplaires à des amis pour leur faire découvrir cet auteur (ne comptez pas sur moi pour mettre un “e” à auteur, je grince des dents à chaque fois que je tombe sur ce mot féminisé). Or, inscrite à un resto littéraire organisé sur le thème Vargas, je me précipite à la Fnac pour racheter un de ses livres. Et là, je tombe sur le premier roman qu'elle a écrit, dans les années 80, et qui en plus, a récolté un prix au Festival de Cognac. Ô joie, ô bonheur, vite, précipitons nous sur cette pépite !



Sauf que… Si j'avais découvert Vargas à ses débuts, je n'aurais probablement jamais fait connaissance avec Adamsberg.



L'histoire rapidement : Tom, peintre sans renom, décide que rencontrer le grand Gaylor, le peintre chéri de cette fin de 20ème siècle, assurera sa notoriété. Il arrive à se faire plus ou moins inviter dans une soirée organisée par le grand homme, mais un meurtre est commis, et tout désigne le pauvre Tom comme coupable.



D'accord, il s'agit d'un premier roman, je devrais être indulgente. Mais on sent tellement, dans les premiers chapitres, que l'auteur s'est donné du mal pour faire « du polar », que ça en devient pénible à lire. le style s'améliore heureusement ensuite, mais il me reste de la lecture de ce livre une impression d'hystérie collective, avec des personnages qui passent leur temps à crier ou à hurler. J'ai trouvé l'histoire globalement inintéressante, sans vrai ligne directrice, les personnages désagréables et le dénouement franchement décevant.
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
- J'ai connu Louis à Frisco, il était très jeune, à peu près vingt ans. Je l'ai rencontré dans un bar où il cherchait l'aventure par tous les moyens - comment diriez-vous - de la dissolution. Et moi pendant ce temps je cherchais l'enfer. C'est cela, l'enfer. Je souhaitais que les brûlures des bas-fonds détruisent en moi toute passion, tout orgueil, toute croyance. Dissolu, dissous, quelle différence ? Peu importe mes raisons, vous ne les comprendriez sans doute pas si le désir d'un destin divin ne vous a jamais malmené.
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Il ne pourrait pas encore dormir. Il tira un livre du rayonnage et le repoussa. Ce n'était pas le soir à aborder ce genre de roman qui risquait de très mal se terminer. Il monta sur une chaise et attrapa le dictionnaire. En certaines occasions, rien ne semble plus calme, plus doux, plus délicatement ennuyeux, que les racines mouvantes des mots.
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Galtier réétala les six photos en les faisant claquer sur le bois. (...)
On pouvait identifier douze personnes, et encore trois autres, mais coupées à la hauteur des yeux, et une presque de dos. Seize en tout. L'une d'elles était sûrement John Hurst, le patron, et Galtier l'élimina. Une autre était l'inévitable entraîneuse, on la retrouvait sur les genoux de tout le monde, avec l'air de se morfondre. Galtier l'élimina, et aussitôt la rattrapa et la replaça avec les autres. L'entraîneuse était un homme. Pas une femme n'aurait eu des genoux semblables. Un peu plus et je le laissais filer, murmura Galtier. L'apparence est une chose idiote. Il faut que je me méfie.
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Les idées, c'est comme tout, on les retourne, on les use, et puis elles se trouent et c'est très triste si tu n'as pas moyen d'en changer.  (p.46)
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incipit :
Continue comme ça, se dit Tom, et tu sais très bien comment ça va se terminer. ça va se terminer mal, voilà comment ça va se terminer. Et le mieux serait d'abord de bouger de ce foutu banc. Le mieux serait de trouver quelque chose d'intelligent à faire, quelque chose qui donne envie de bouger. Certainement, il allait se lever. Il n'y avait pas à s'en faire là-dessus. Tout de même, il avait assez mal aux jambes à force et puis il avait encore trop chaud.
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Videos de Fred Vargas (47) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Fred Vargas
Le livre lu dans cet épisode est « L'Homme aux cercles bleus » de Fred Vargas paru aux éditions J'ai lu. Avec la participation de Baptiste Montaigne, champion du grand concours national de lecture « Si on lisait à voix haute » 2023 pour le générique, Benoit Artaud à la prise de son et montage.
Remerciements à Martine Bommel - Murua, psychomotricienne et Dominique Samora, assistante sociale éducative de l'hôpital marin de Hendaye AP-HP, ainsi qu'à Claire Grimbert et Patxi Uzcudun du théâtre des chimères de Biarritz.
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Le Centre national du livre lance un programme en direction des hôpitaux, Mots parleurs, en partenariat avec l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Cette action s'inscrit dans la continuité des actions menées pour transmettre le goût de la lecture à tous et notamment aux publics éloignés du livre.Définitivement tournée vers la jeunesse, cette action vise à conjuguer lecture, écriture et mise en voix. Les adolescents et les jeunes adultes, en collaboration avec le personnel hospitalier, sont ainsi inviter à choisir un livre parmi une sélection, en lien avec la thématique de l'édition 2023 des Nuits de la lecture : la peur.
Pour cette première édition 2023, six établissements de l'AP-HP participent. Quatre établissements sont situés en Île-de-France et deux en région (Provence-Alpes-Côte d'Azur et Nouvelle-Aquitaine).Le projet se déroule de fin septembre 2023 à début janvier 2024.A partir d'un ouvrage sélectionné avec le personnel hospitalier, les adolescents et jeunes adultes sont amenés à choisir des extraits de textes pour les lire et les commenter. Sur la base du volontariat, Mots parleurs propose ainsi à des groupes de cinq à dix patients accompagnés de personnel soignant d'écrire et d'enregistrer leur production, au cours de six ateliers répartis dans différents hôpitaux. Ils débattent pour élire l'ouvrage qui constituera la matière de leur travail.
Afin de les guider dans la sélection des extraits, dans la rédaction et dans l'enregistrement du podcast, ils sont accompagnés par un écrivain ou un comédien, ainsi qu'un technicien du spectacle. Ce podcast, d'une trentaine de minute, sera ensuite mis à disposition de tous les patients et personnels soignants de l'AP-HP.
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