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La trilogie de Gaïa tome 1 sur 3

Jean Bonnefoy (Traducteur)
EAN : 9782070419166
417 pages
Gallimard (13/08/2001)
3.92/5   92 notes
Résumé :
Une gigantesque roue en orbite autour de Saturne est repérée par l'équipage du vaisseau spatial américain le Seigneur des Anneaux. Son caractère artificiel ne fait guère de doute lorsque... création ou créature, l'entité extraterrestre avale littéralement le vaisseau et ses astronautes.

A l'intérieur de l'artefact, le capitaine Cirocco Jones et son équipage vont découvrir un monde démentiel peuplé d'anges et de centaures bavards, de baleines-zeppelins... >Voir plus
Que lire après La trilogie de Gaïa, tome 1 : TitanVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Un univers délirant
Superbe premier tome.
La découverte d'un vaste monde clos avec ses habitants si originaux et pittoresques.

Une aventure, une découverte, une quête.
On est pressé de connaître les tenants et aboutissants de ce monde.

On découvre avec bonheur les différentes races et leurs spécificités.
On se passionne pour le monde, son fonctionnement, ses paysages.

Excellent roman truffé de merveilleux.
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Parfois pour attirer mon intérêt, il ne faut pas plus qu'une discussion sur un réseau social sur le mode de reproduction des centaures. Dans cette discussion mythologico-zoologique passionnante (si, si), La Trilogie de Gaïa de John Varley fut mentionnée. Et me voici quelques jours plus tard, avec son premier tome dans les mains, Titan.
Attaquons directement par ce qui peut être gênant pour une lectrice du XXIe siècle : La Trilogie de Gaïa (et Titan en particulier, mais le tome 2, Sorcière, en est assez proche d'après ce que j'en ai lu du début) est un récit de découverte d'un BDO (Big Dumb Object – Gros Objet Stupide en VF, pas si stupide dans ce cas précis) spatial sous aphrodisiaque. Les personnages humains ne définissent leurs rapports que par qui couche avec qui, qui a couché avec qui et qui veut coucher avec qui, description des actes à l'appui assez succincte heureusement. Et si John Varley dans ce texte de 1979 se veut féministe avec une belle galerie de femmes (humaines ou non), n'échappe pas aux clichés : toutes les spationautes vont subir un avortement pour grossesse non désirée (à la Alien), et l'un de ses personnages ne considérant pas non comme une réponse valide va violer deux de ses compagnes de route (et en subira les conséquences). C'est facile, cliché et surtout mal amené de la part d'une personne qui n'a visiblement jamais subi l'un ou l'autre.
Si vous pouvez passer outre, que raconte Titan ? La rencontre entre une équipe d'exploration humaine partie farfouiller du côté de Saturne et de ses lunes, et d'une roue géante habitée de créatures plus fantastiques les unes que les autres et dominées par Gaïa, représentante d'une espèce extra-terrestre artificielle à la très longue vie fan de cinéma et de télévision. le tout donne la rencontre improbable entre Rendez-vous avec Rama d'Arthur C. Clarke et une comédie de seconde zone telle qu'en produisaient à la chaîne le cinéma français et américain des années 80, saupoudré de références mythologiques et d'une version sarcastique du voyage du héros de John Campbell. Et le résultat fonctionne plutôt bien, minus le gros point soulevé au paragraphe précédent. John Varley fait preuve d'invention dans sa construction du monde de Gaïa et dans celle de ses créatures (avec les centaures ou Titanides, mais également les grosses saucisses flottantes et leur système de transport de passagers pour faciliter le transit digestif). Mais également dans les péripéties que traversent ses protagonistes. Et peu à peu, on s'attache à Cirocco et Gaby. Au point, personnellement, d'avoir déjà entamé la lecture du deuxième tome se déroulant vingt ans après le premier. À suivre ? Et la reproduction des centaures dans cette histoire ? Chaque Titanide, ovipare, a trois sexes différents (mâle ou femelle sous le torse, mâle et femelle à l'arrière) et il faut qu'un oeuf préfertilisé issu de l'avant soit imprégné à l'arrière pour donner naissance à un bébé centaure. Assez long comme procédure, avec des regroupements familiaux d'une complexité délicieuse, à base d'avant- et d'arrière-parents.
Lien : https://www.outrelivres.fr/t..
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Lu vers l'âge de 14 ans, ce premier tome de la Trilogie a été pour moi une véritable révélation!
Après un début très difficile (j'ai eu du mal à rentrer dans le récit), je me suis peu à peu faufilée dans la peau des personnages et me suis prise de passion pour leur aventure.
Un véritable monde à part entière, une ambiance unique, un style d'écriture particulier et une accroche terriblement efficace, ce livre a eu sur moi l'effet "harry potter" (j'emmène mon bouquin jusqu'au toilettes et je ne lève le nez que pour avaler un rapide repas).
Je l'ai conseillé récemment à mon copain et il l'a littéralement dévoré!
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Se réveiller nue et épilée sur le bord d'un ruisseau quand les derniers souvenirs que l'on a est d'être capitaine d'un vaisseau spatial, ça fait un choc. Et quand on rencontre un zeppelin qui vous propose de faire un bout de chemin dans son estomac, faut avoir les nerfs solides.
Varley nous emmène dans un univers baroque, qu'une démiurge a peuplé en s'inspirant des programmes télévisé US des années soixante (la télé réalité n'était pas inventée, ouf !). Plein d'humour, une lecture facile et une intrigue qui se déroule au rythme d'une marche de John Phillip Souza. Une excellente introduction à la prose de Varley.
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C'est plein d'imagination (il n'est pas donné à tout le monde de voyager impunément dans l'estomac d'une gigantesque saucisse volante) et l'auteur joue sur le sens de l'émerveillement du lecteur avec ce monde clos si pittoresque et ces personnages de légende mais j'ai trouvé cela un peu gratuit.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Le second préjugé était que toutes les Titanides étaient de sexe féminin. Posée avec tact par Cirocco, la question avait amené une réponse directe assortie d’une impressionnante démonstration : les Titanides avaient chacune trois organes sexuels.
Elle connaissait déjà les attributs frontaux, masculins ou féminins. C’étaient eux qui déterminaient le genre des pronoms pour des raisons que seule une Titanide eût pu comprendre.
En outre, chacune possédait une vaste ouverture vaginale ouvrant juste sous la queue, tout comme une jument terrestre.
C’était toutefois le sexe du milieu qui choquait Gaby et Cirocco : sous le ventre tendre, entre les jambes arrière de la guérisseuse se trouvait un épais fourreau charnu abritant un pénis qui était en tout point humain à l’exception du fait qu’il avait la taille et le diamètre du bras de Cirocco.
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Tout va bien , dit-il . Il ne peut digérer qu'avec ces petits animeaux . Il se nourrit de leurs déchets . Ses sucs digestifs sont aussi inofensifs que du thé léger .
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" Rocky, tu voudrais pas jeter un coup d'oeil ?
- Appelle-moi cap'taine Jones. On verra ça demain.
- C'est plutôt important."
Cirocco était au lavabo, le visage couvert de savon. Elle saisit une serviette à tâtons pour essuyer la mélasse verdâtre. C'était le seul genre de savon que les recycleurs veuillent bien digérer.
Elle loucha vers les deux photos que lui tendait Gaby.
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Bill était arrivé presque par accident – bien qu’elle eût appris depuis lors qu’avec lui les accidents se faisaient rares. Et de fil en aiguille ils se retrouvaient aujourd’hui sur le point de fournir une démonstration pornographique de la troisième loi de la gravitation de Newton, communément appelée « loi de l’action et de la réaction ».
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Quand on avait fait rien qu'une fois l'amour en apesanteur, le lit paraissait aussi étriqué que le siège arrière d'une Chevrolet.
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Video de John Varley (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de John Varley
SORTIE LE 16 JUIN 2014
Sur une nouvelle planète, il n'y a pas de sentiers battus ; il n'y a place que pour les prouesses, la solitude, les découvertes et l'inconnu. Quel est le lien entre une explosion, un exploit, l'exploration d'un monde nouveau et son exploitation ?
Influencé par Jack Vance, Ursula K. le Guin, Robert Silverberg ou encore John Varley, Alfred Boudry nous livre un roman hommage à l'âge d'or de la science-fiction où l'espace est une invitation à l'introspection.
Exploration Totale nous emmène dans les tréfonds du temps et de notre univers... qu'il soit extérieur ou intérieur.
« Celui qui entre ici ne peut rebrousser chemin pas plus qu'aller de l'avant. Cloué sur place, il est envoûté, trop grand pour l'immensité, trop petit pour le grain de sable qui a sa place dans l'univers... » (B. Traven, le Vaisseau des Morts)
© lepeupledemu.fr
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