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Saga tome 1 sur 11
EAN : 9782365772013
168 pages
Urban Comics Editions (15/03/2013)
4.26/5   599 notes
Résumé :
Un univers sans limite, peuplé de tous les possibles. Une planète, Clivage, perdue dans la lumière froide d’une galaxie mourante. Sur ce monde en guerre, la vie vient d’éclore. Deux amants que tout oppose, Alana et Marko, donnent naissance à Hazel, un symbole d’espoir pour leurs peuples respectifs. L’espoir, une idée fragile qui devra s’extraire du chaos de Clivage pour grandir, s’épanouir et conquérir l’immensité du cosmos.
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Critiques, Analyses et Avis (101) Voir plus Ajouter une critique
4,26

sur 599 notes
Tout frais dédicacé par Brian K. Vaughan et Fiona Staples au Salon du Livre de Paris 2013, il ne me restait plus qu'à découvrir ce « chef-d'oeuvre de l'année comics 2012 » comme tout le monde, ou presque, me vantait ce premier tome de Saga !

Dans un système solaire éloigné du nôtre, deux races se livrent une guerre sans merci. Marko et Alana, chacun soldat dans un des deux camps, tombent amoureux et donnent naissance dès les premières cases à Hazel, qui sera notre guide tout au long de l'aventure de Saga, car c'est elle la narratrice ! Entre la gravité de la situation, le recul pris par cet enfant qui nous parle depuis un futur non situé mais où elle semble en vie, et enfin un humour décalé, mais qui prend de plus en plus au récit au fur et à mesure des chapitres, ce premier tome de cette série au nom en forme de programme éditorial ravit par son côté éclectique.
Brian K. Vaughan n'hésite pas ici à mélanger toutes les inspirations possibles et imaginables : un peu de fantasy dans les races utilisées et dans la possibilité de faire appel à la magie, de la pure science-fiction dans son traitement personnel du space opera, à la fois épique et intimiste, et enfin du fantastique en proportion raisonnable avec le rôle donné à des fantômes incompris. Bref, résumons un peu le bestiaire présent : des fantômes plus gentils qu'on ne le pense, des robots à tête en forme de télévision, mais qui ont l'air plus humains que nous-mêmes, des chats détecteurs de mensonges, des chasseurs de primes plutôt velues (dans tous les sens du terme), des bêtes à cornes, des bêtes à ailes, des bêtes à cornes et à ailes… une vraie ménagerie donc, qui prouve surtout toute l'étendue de l'imagination de Brian K. Vaughan et de Fiona Staples. Fiona Staples, justement, nourrit toute cette imagination de dessins simples et directs, qui collent plutôt bien à l'intrigue. Sans être révolutionnaire ni singulière, elle rend parfaitement vivant ce monde si éloigné du nôtre en bien des points (à noter qu'elle est également coloriste sur cette série).
Enfin, et surtout, c'est une oeuvre portée sur la paternité, événement qui déclencha chez l'auteur principal la création de cette série. Les angoisses parentales, les disputes de couples, la destinée de l'enfant, telles sont les problématiques de départ sur lesquelles se focaliser (il suffit de lire les pensées d'Hazel séparément des autres bulles), malgré la forte optique « SFFF » (science-fiction ; fantasy ; fantastique) choisie comme toile de fond. En dépit de cela, c'est donc une oeuvre vraiment parlante au quotidien quand on se permet de passer outre les éléments du décor. Or, suivant sa familiarité avec le monde télévisuel (notamment scénariste pour la série Lost, et bientôt producteur pour l'adaptation du roman Dôme de Stephen King), Brian K. Vaughan sait aussi jouer avec ces éléments pour adopter une intrigue principale très linéaire et multiplier les cliffhangers à chaque fin de chapitre, voire en plein milieu.

Si ces deux auteurs ne tombent pas dans la démesure, dans la facilité, en multipliant les rebondissements exceptionnels à outrance, suivre cette histoire sera, j'en suis sûr, très agréable, et ce pour longtemps.

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Et bien moi qui suis peu habitué à lire ce genre (SF et Fantasy réunit dans ce tome 1), je dois avouer que l'expérience s'est avérée très concluante.
Brassant de nombreux thèmes contemporains, l'histoire de la petite Hazel et de ces parents est un tourbillon foisonnant remarquablement scénarisé par Brian K. Vaughan. L'imagination de sieur Vaughan semble sans limite et profondément réjouissante. Ajoutez à cela le remarquable travail graphique de Fiona Staples qui réussit la performance de ce mettre au même niveau que Vaughan. Embarquez dans ces mondes, ce bestiaire très réaliste, vous tremblerez de peur pour ces héros. On comprend l'engouement suscité par cette BD, vraiment excellente. Comme dirait un ex tennisman reconvertit chanteur "Saga ... attention les secousses" Vivement Saga 2.
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Comics découvert grâce à la critique enthousiaste de Boudicca. Merci à elle car c'est un superbe comics !!

Ayant enfin réussi à le trouver dans un autre centre Leclerc, je l'ai en premier lieu feuilleté pour savoir à quoi je devais m'attendre. J'ai ainsi découvert un univers fantastique, comme souvent dans les comics, avec une femme ailée et un homme avec cornes de bouc se disputant pour la sécurité d'une petite fille, hybride des 2 protagonistes. C'est le caractère de la femme qui m'a donné le plus envie d'acheter ce comics !!

Les graphismes sont superbes, il y a beaucoup d'originalité dans ceux-ci au niveau de la création des personnages comme les hommes-robots, les chats détecteurs de mensonges, … Les décors sont également bien travaillés, la faune et la flore de ce comics sont très diversifiées. Tout l'univers entourant le jeune couple et son enfant a été très bien imaginé et dessiné. Celui-ci est d'ailleurs assez particulier et plutôt complexe.

Je n'ai d'ailleurs pas trop compris pourquoi tous les peuples sont à leur poursuite à part qu'ils ont donné naissance à une petite hybride et que le père est un évadé de prison et sa mère, un déserteur de son armée... Je pense qu'il y a d'autres raisons cachées derrière celles-ci car, pourquoi ne veulent-ils récupérer que la petite hybride ? Qu'a-t-elle de si important à part son métissage ?

Il est vrai que durant ma lecture, je me suis plus attachée aux pas de ses parents et à ce qu'elle nous raconte alors qu'elle vient juste de naître, plutôt qu'aux manigances des mercenaires envoyés à leurs trousses par le peuple du père et du prince robot du peuple de la mère.

Grâce à leur cavalcade pour s'échapper du monde sur lequel ils sont, nous pouvons observer la faune et la flore de celui-ci ainsi que les paysages qu'ils traversent. Superbes graphismes en tout cas !!

J'ai en tout cas hâte de connaître la suite de leurs aventures et de voir grandir la jeune hybride !!

Comme vous l'aurez compris, je vous conseille donc de découvrir ce superbe comics dont l'histoire est bien loin des super-héros en tout genre mais attention, ce comics est à réserver à un public averti. Des scènes peuvent s'avérer choquantes. Pour ma part, j'achèterais le second volume dès que possible !!

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Très agréable surprise que cette nouvelle série ! Une histoire assez classique, les joies de la paternité et maternité, la guerre entre deux peuplades mais un bestiaire incroyable. En quelques pages on ne croise pas deux personnages identiques. Des dizaines de races nous sont présentées comme ça, de but en blanc et on les appréhende au fur et a mesure de notre passionnante lecture.

Pendant tout la première moitié de la lecture je me suis demandé ou j'allait, mais a aucun moment je n'ai voulu poser le comics. Nous suivons la fuite de deux parents et d'un nouveau né, mais ce qui est fort, c'est que c'est ce tout petit bébé qui nous raconte son histoire. La narratrice, l'enfant Hazel nous raconte depuis un futur plus ou moins proche ce qui lui est arrivée, et ce depuis sa naissance.

C'est assez intéressant car on suit donc ses parents dans leurs diverses mésaventures, mais en même temps, on a le ressenti de la petite Hazel, et les enseignements qu'elle en a tiré. Pour une fois, un nouveau-né a une réelle utilité dans une intrigue.

Un petit point qui m'as un peu surpris au départ, c'est l'opulence de sexe gratuit tout au long du tome. J'avoue qu'au départ j'ai trouvé que ça tombait comme un cheveu sur la soupe et que ça n'apportait pas grand chose à l'histoire. Mais en fait, cela prend tout son sens lorsque, par le biais d'un personnage plus ou moins chasseur de primes on prends conscience de la déchéance de cet univers. le sexe est ultra présent chez les riches, les nobles, et on se rend compte de toutes les dérives que cela peut entrainer.

Les dessins sont d'une grande qualité, très propres, très soignés, clairs, détaillés. On prends beaucoup de plaisir lors de la lecture et on s'attarde volontiers sur les différentes cases pour apprécier les différents jeux de couleurs utilisés.

Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé ce premier tome, et je pense me procurer le deuxième assez rapidement car le troisième ne devrait pas tarder a sortir ou est déjà sorti il me semble.
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Ce tome comprend les épisodes 1 à 6 d'une série indépendante, écrite par Brian K. Vaughan et illustrée par Fiona Staples. Ces épisodes sont parus la première fois en 2012. Vaughan est un scénariste accompli que ce soit sur ses propres créations (Ex Machina et Y le dernier homme) ou sur des superhéros Marvel (Les Fugitifs et Ultimate X-Men).

Sur la planète Cleave, Alana est allongée sur une table ; elle est en train d'enfanter. Elle est assistée en tout et pour tout par Marko, son amant, le père de sa fille à naître. Elle espère de tout coeur que ses sphincters ne vont pas lâcher. L'accouchement se déroule sans heurt et Marko coupe le cordon ombilical avec les dents. Ils doivent cependant prendre la fuite séance tenante car ils sont découverts par Baron Robot XXIII et ses hommes. Ils se retrouvent au milieu d'une échauffourée entre cet escadron et un contingent de Wreath. Alana et Marko (et leur fille nouvellement née) forment un couple qui refuse de prendre part au conflit qui oppose les habitants de la planète Landfall (des humanoïdes disposant d'une haute technologie, ayant des écrans moniteurs à la place de la tête) et les habitants de Wreath (la lune de Landfall) adeptes de la magie. le trio arrive à sortir sain et sauf de l'affrontement et à récupérer une carte de Cleave leur indiquant où se situe la forêt des vaisseaux spatiaux. Vez (une femme avec une corne de licorne sur le front) engage The Will et Lying Cat pour exécuter le couple de fuyards. Sur Landfall, un officiel désigne Prince Robot IV pour effectuer une chasse à l'homme avec le même but. Les premières semaines du bébé s'annoncent mouvementées.

C'est quoi ce truc ? Voyons voir, ça commence par un accouchement, ça continue par une escarmouche entre technologie et magie, ça dérive vers une guerre galactique, ça revient à une traque avec un bon vieux chasseur de prime. Les héros pataugent dans une canalisation d'égout, il y a des gens avec une tête en forme de téléviseur et, en commentaire, le lecteur a droit aux réflexions sporadiques de l'adulte regardant le nouveau né qu'il a été... sans oublier le passage par Sextillion, la planète lupanar. Essayons de prendre ça morceau par morceau. Commençons par la science-fiction. le résumé ci-dessus peut évoquer quelques composantes piochées à droite et à gauche. le lecteur peut même avoir l'impression que Vaughan ne se donne même pas la peine d'être crédible : une opposition basique et manichéenne de la science contre la magie. Toutes les planètes de la galaxie qui sont embringuées soit d'un coté, soit de l'autre, sans alternative ; ça ne fait pas très élaboré. Un passage par les égouts (évacuation des déchets), un chasseur de primes aux trousses des héros, ça évoque un peu la trilogie originelle de Star Wars. Malgré tout il n'est pas possible de parler de plagiat dans la mesure où il apparaît des ingrédients originaux tels qu'un vaisseau spatial qui sort de l'ordinaire tant par sa conception que sa représentation, ou des races extraterrestres qui sortent de l'ordinaire, à commencer par les hôtesses d'accueil de la planète Sextillion. À plusieurs reprises, Fiona Staples opte pour une représentation littérale du caractère étranger des extraterrestres à commencer par les écrans de télévision en lieu et place de la tête. Ça ne fait pas très sérieux ces écrans de télé, le lecteur a l'impression d'une parodie plutôt que d'une histoire premier degré... sauf que le récit recèle aussi des visuels inventifs premier degré en terme de science-fiction. Bon bref, l'intérêt premier de cette lecture n'est pas à chercher du coté de la SF. D'autant que Fiona Staples ne se décarcasse pas non plus inventer des endroits futuristes qui décoiffent. En fait ça dépend des scènes, la plupart dispose de décors plus ou moins vagues, mais certaines bénéficient de lieux à couper le souffle.

Du coté de l'opposition entre une société tout technologique ou tout magique, l'intérêt est également à relativiser. Il s'agit (au moins pour ces épisodes) d'un principe qui permet de justifier ces têtes de téléviseur (j'ai vraiment du mal à m'y faire), d'introduire quelques remarques en douce sur la véritable nature des corps des habitants de Landfall, et de jouer avec des formules magiques, avec de jolis effets pyrotechniques, mais guère plus.

La composante horrifique est plus prégnante et plus convaincante. Il y a déjà au premier niveau des affreuses bébêtes à l'apparence contre-nature qui sont assez réussies du point de vue visuel. Par exemple The Stalk (une chasseuse de primes) a un corps qui joue avec les répugnances du lecteur de par sa forme, mais aussi de par son langage corporel. Fiona Staples révèle à plusieurs reprises sa capacité à concevoir une image dérangeante. À ce titre celle des fantômes est vraiment difficile à soutenir dans son alliance d'éléments contre-nature, en particulier pour Izabel. Cette composante horrifique est déclinée sous forme de visuels, mais aussi sous forme de situations peu ragoûtantes. Vaughan n'hésite pas un seul instant à intégrer un élément sordide (la prostitution enfantine) s'il estime que le scénario le requiert, ou de la violence qui tache (ingrédient plus habituel dans les comics américains).

De façon plus inattendue, Vaughan et Staples intègrent également la sexualité des personnages, et même leur nudité (pour le coup ils bafouent complètement les règles implicites des comics). Cette dimension n'a rien d'incongrue ou de racoleuse dans le cadre du récit, puisqu'il ne s'agit que d'une partie des moments consacrés aux aspects corporels. Dans ce registre, l'image de Prince Robot IV sur les toilettes reste longtemps en mémoire.

Mais la composante qui fait tout le sel de cette histoire est sans conteste les relations entre les personnages, et avant tout la personnalité d'Alana. Dès la première scène, sa saine franchise donne le ton de sa relation avec Marko. Alors qu'elle est la proie des douleurs qui accompagnent les contractions, elle s'inquiète que Marko puisse la voir déféquer en même temps et qu'il n'ait plus jamais envie d'elle. Alors que Baron Robot XXIII arrive et la somme de se rendre et de confier l'enfant, son juron est assez fleuri ("Suce mes hémorroïdes !"). Au fur et à mesure des pages, le lecteur ressent les émotions d'Alana avec force, et se prend de sympathie pour cette jeune femme courageuse aux convictions bien arrêtées. Marko apparaît un peu en retrait par rapport à sa femme. Par contre Vaughan réussit 2 autres personnages tout aussi affirmés qui sont Izabel (un fantôme) et The Will au comportement à la fois prévisible et très étonnant.

D'un point de vue graphique, le style de Fiona Staples s'inscrit dans une veine adulte (pas de rondeurs partout pour flatter l'oeil), sans exagération anatomique, éloigné des codes des superhéros (pas d'homme bodybuildé, ou de femme hypersexuée). L'apparence de chaque personnage est travaillée et s'inscrit sans difficulté dans la mémoire du lecteur. Elle ne s'intéresse pas toujours assez aux décors à mon goût (en particulier lors de la séquence sur Sextillion). Elle palie ce défaut en réalisant elle-même ses couleurs (à l'infographie) et en comblant les arrières plans avec des camaïeux abstraits. Malgré tout, quand les décors apparaissent, ils sont assez substantiels pour donner une idée de l'environnement au lecteur.

Il est impossible de classer ce premier tome dans un genre clairement défini. Vaughan emprunte et utilise les codes de plusieurs genres (science-fiction, horreur, comédie de situation) pour faire naître des individus à la personnalité affirmée, et qui ne manque pas d'humour, d'ironie et d'autodérision. Les illustrations de Fiona Staples disposent d'une forte personnalité graphique, avec un petit manque chronique dans les arrières plans. Ce premier tome se lit tout seul avec un fort pouvoir de divertissement et plusieurs réflexions qui ne demandent qu'à être développées.
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critiques presse (8)
Syfantasy
15 novembre 2022
SAGA, c'est donc un comics bourré d'action et d'amour, qui fonce à 200km/h à travers les étoiles tout en nous proposant un melting-pot de personnages et d'environnements variés, sur fond de complot politique.
Lire la critique sur le site : Syfantasy
SciFiUniverse
24 mai 2019
Saga réussit à associer avec brio des éléments a priori disparate : de la SF avec un conflit spatial et des batailles épiques, de grandes figures classiques de la fantasy, le tout dans une histoire d’amour aux implications politiques.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Liberation
21 octobre 2013
Alors que la série vient de reprendre sa parution aux Etats-Unis après une pause méritée, Saga réussit à faire l’unanimité: son duo d’artistes est reparti les bras chargés de prix aux Eisner Awards, qui récompensent les meilleurs comics outre-Atlantique.
Lire la critique sur le site : Liberation
Bedeo
06 mai 2013
Accrochez-vous, Saga va vous entrainer dans un univers sans limite. Un voyage rempli de surprises et dont vous ne sortirez pas indemne.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BDGest
18 avril 2013
Personnages charismatiques, intrigues entremêlées, action, humour, cette Saga part sur des fondations solides et devrait sans conteste devenir l’un des succès éditoriaux des prochaines années.
Lire la critique sur le site : BDGest
BoDoi
02 avril 2013
À partir d’une trame de facture classique, il brode une bande dessinée ambitieuse aux confins des genres, un conte moderne tantôt tendre, tantôt cruel, et véritablement palpitant.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BullesEtOnomatopees
02 avril 2013
Ce premier tome de Saga nous enivre et nous emmène très loin, dans un monde inédit et captivant. Une introduction qui donne largement envie de connaitre la suite et de plonger encore davantage dans cet univers plein de promesses mais aussi de dangers.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Sceneario
04 mars 2013
La formule de Vaughan est très simple, le lecteur ne doit pas se perdre dans une intrigue embrouillée, il va de A à B, en suivant le fil de l'histoire. Ce qui fait que ce récit est très fluide et passionnant, malgré tout. On se prend vite au jeu, on dévore les pages. Ça fonctionne tout de suite !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Pour un couple, le contraire d’une lune de miel doit ressembler à la semaine qui suit la naissance d’un premier enfant. Peu importe leurs efforts et la pureté de leurs intentions… tout tourne toujours mal.
Et, en général, c’est à ce moment précis que les visiteurs se pointent. Venus de loin pour inspecter les nouveaux parents désespérés. Ceux qui sont sympas apportent de quoi manger…

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-J'ai cru qu'elle ne s'arrêterait jamais de pleurer !
-Comment lui en vouloir?Jusqu'ici elle n'a quasiment connu que des fusillades.
-Heureusement, Maman sera prête pour la prochaine.
-Tu as pris une arme ? Tu es folle ? Tu connais les statistiques sur les parents qui en gardent une dans leur...
-Du calme, ce n'est qu'un Brise-Coeur. C'est pas mortel.
-On t'a déjà tiré dessus avec ? Parce que moi oui, et ça m'a fait aussi mal que le jour où mon chien est mort.
-Quoi ? T'avais un chien ? Je savais pas !
-Rumfer. Il s'est fait écraser par mon bus scolaire quand j'avais 12 ans.
-Tu as appelé ton chien Rumfer ? On ne se mettra jamais d'accord sur le nom de cette enfant, hein ?
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Désolée. Mais « il faut penser à notre famille », c'est le cri de ralliement des lâches. Mon vieux a gâché sa vie dans un boulot qu'il détestait pour pouvoir « nourrir sa famille ». Au final, ça l'a transformé en une espèce de monstre qui nous traitait comme de la merde les rares fois où on le voyait.

(dixit la mère de la petite fille).

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- Alors, pourquoi j'ai l'impression qu'on est maudits à cause de moi ?
- Parce que tu as rompu ton serment solennel de ne pas faire de mal aux méchants ?
- Ma répugnance à utiliser la force n'est pas idéologique mais pragmatique. La violence, c'est idiot. Même en dernier recours, ça n'engendre que plus de violence. Les conflits ont toujours des conséquences. Toujours. Tôt ou tard, notre famille paiera pour ce qui s'est passé aujourd'hui.
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- Pico? On avait pourtant parlé de Béatrice.
- Chéri, Béatrice, c'est un prénom de gentille fille. Tu la vois devenir une gamine insipide?
- Le truc c'est que, d'où je viens, "Pico" est une obscénité.
- Bon on pourra toujours trouver autre chose avant son saignement d'ailes.
- Quoi? Pas question ! Dès le début, tu as dit qu'on laissait tomber la politique, l'histoire et ces conneries religieuses.
- Le saignement n'a rien de religieux, c'est culturel.
- Mutiler une enfant, c'est culturel?
- On va vraiment se disputer, là? Parce que c'est comme ça qu'on a fini par concevoir celle-ci...
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Vidéo de Brian K. Vaughan
Cette semaine, nous vous invitons à découvrir un rayon bien particulier de la librairie Point Virgule, celui qui est consacré aux comics. Vous connaissez sans doute, au moins de réputation, quelques super-héros, mais il ne faudrait pas croire que l'univers des comics se limite aux masques et aux capes. Voici quelques coups de cœur, piochés dans les nouveautés mais aussi dans notre fond.
- Basketful of Heads, Joe Hill & Leomacs, Urban, 18€ - Year Zero, un tome pour l'instant, Benjamin Percy & Ramon Rosanas, Panini, 18€ - Punk Rock Jesus, Sean Murphy, Urban, 20€ - Fables, série terminée en dix tomes d'intégrales, Bill Willingham, Urban, 29€ - Saga, série en cours de neuf tomes, Brian K Vaughan & Fiona Staples, Urban, 16€ - Kick-Ass, intégrale, Mark Millar & John Romita Jr, Panini, 28€ - Mutafukaz, intégrale, Run, Ankama, 34,90€ - New York Trilogie, intégrale, Will Eisner, Delcourt, 34,95€
+ Lire la suite
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