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Saga tome 3 sur 11
EAN : 9782365773744
160 pages
Urban Comics Editions (10/04/2014)
4.33/5   321 notes
Résumé :
Depuis la mort de son père, Marko peine à recouvrer l’ardeur qui l’animait jusqu’alors. Klara, inquiète pour l’avenir de son fils et de sa nouvelle petite famille, prend donc les rênes de la situation. Une bravoure dont ils auront tous besoin sur Quietus, la planète où vit reclus le romancier D. Oswald Heist. De leur côté, le Testament et Gwendolyne, stimulés par leur désir de vengeance, poursuivent leur traque assidue du couple.
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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Saga est de retour, voici le tome 3 pour notre plaisir.
Bon récapitulons nos amoureux et leur rejeton continuent leur fuite en avant avec la mère de Marko dans les pattes. Direction la planète Quiétus. Mais les poursuivants sont toujours aussi déterminés.
Ce troisième opus me parait être celui d'une transition comme si Vaughan cherchait la direction future qu'il souhaite donner à ces personnages.
On tremble toujours autant pour notre sympathique couple rebelle et leur progéniture mais l'intrigue manque un poil de punch. En revanche la relation qui nait entre le Testament et Gwendolin apporte une perspective intéressante pour la suite.
C'est en revanche toujours magnifiquement colorié (Staples au top).
Efficace donc mais l'effet de bonne surprise en moins.
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À l'image de Walking Dead, la série Saga bat des records aux États-Unis comme en France, au point de voir leurs premiers tomes se retrouver régulièrement en tête des ventes en volume relié. Urban Comics nous en propose ici le troisième tome avec les épisodes 13 à 18.

Avec Saga, nous suivons la fuite en avant de deux amants, Marko et Alana, de peuples adversaires dans une guerre interminable. de planète en planète, c'est leur fille, Hazel, née au tout début de la série, qui narre leur histoire commune. Après avoir échappé de justesse aux chasseurs de prime lancés à leur poursuite à la fin du tome précédent, le couple Marko-Alana emmène toute la petite famille, amputée du père du premier, en quête de l'auteur qui a sûrement forgé leur amour par le biais d'un livre soit niais, soit pamphlétaire, selon les lecteurs.
Et c'est en majorité d'amour que nous parlons dans ce troisième tome, sous toutes ses formes. L'amour paternel, maternel, l'amour filial, l'amour absent, l'amour tragique... nous pourrions en être rapidement lassés, mais au contraire, Brian K. Vaughan tourne cela d'une façon très juste sans verser dans le cul-cul. Faire progresser ses personnages est véritablement son premier leitmotiv dans cet opus, puisque nous stagnons légèrement du point de vue géolocalisation, mais nous avançons énormément du côté des caractères de chacun. Nous en avions appris davantage, dans le tome précédent, sur les parents de Marko, c'est au tour, très rapidement pour l'instant, de la famille recomposée d'Alana. C'est d'ailleurs drôle et attendrissant de découvrir le passé d'Alana tout en la voyant construire sa relation avec sa belle-mère : nous sommes dans des préoccupations terre-à-terre, mais tout prend sens car ce n'est pas l'endroit pour créer des scènes d'action de grande envergure ou des complots ourdis de longue date. D'ailleurs, avoir Hazel en narratrice renferme encore un certain charme, caractéristique de la série, sans pour autant éluder l'humour très enfantin de la jeune fille qui se raconte ni les allusions graveleuses, parfois très (trop ?) explicites de ses parents. Heureusement, de l'humour plus adulte a largement sa place dans ce volume. L'ensemble progresse donc raisonnablement, ni trop vite ni trop lentement, et nous berce jusqu'à, vraisemblablement, un léger hiatus chronologique entre les épisodes 18 et 19.
L'aspect graphique vaut largement les choix scénaristiques de Brian K. Vaughan. Fiona Staples, qui colorise également ses dessins, crée un véritable monde fantastique particulièrement dense et diversifié. Des requins qui volent, des cyclopes érudits, des êtres ailés et d'autres à cornes : le monde de Saga est toujours aussi joli à voir et cela fera à coup sûr, à terme, la marque de la série. Les couvertures (mensuelles aux États-Unis) qui ouvrent chaque chapitre sont particulièrement travaillées et nous en sommes à regretter qu'elles ne soient reprises dans certaines scènes auxquelles elles renvoient.

Un très bon volume donc que ce Saga, tome 3 : l'histoire avance doucement, nous nous demandons où Brian K. Vaughan va bien pouvoir trouver un intérêt majeur pour ses futures intrigues mais l'ensemble est toujours bon, notamment graphiquement. Il est facile de comprendre que cela séduit de nouveaux lecteurs constamment tant les codes des comics super-héroïques passent à la trappe, et avec bonheur.

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Ce tome fait suite à Saga, tome 2 (épisodes 7 à 12) qu'il faut avoir lu avant. Il faut impérativement avoir commencé par le premier tome. Il comprend les épisodes 13 à 18, initialement parus en 2013, écrits par Brian K. Vaughan, dessinés, encrés et mis en couleurs par Fiona Staples, avec un lettrage réalisé par le studio Fonografiks.

Sur la planète Landfall, un vétéran sans abri pousse son caddie en passant devant la clinique pour les soldats. À l'intérieur la file d'attente est longue. Dans son lit, un soldat de Landfall regarde les pansements sur le moignon là où se trouvait avant sa main droite. Il est en train de répondre aux questions de deux journalistes, Upsher & Doff, travaillant pour un magazine à sensation de la presse à scandale. Il n'en revient toujours pas qu'un soldat comme Alana ait pu avoir des relations sexuelles et romantiques avec un individu en provenance de Wreath, et que leur union ait débouché sur un enfant. Ailleurs Hazel indique qu'elle se trouvait alors à l'époque dans un vaisseau spatial, traversant le système des étoiles Clockwork, que leur destination est la planète Quietus pour rencontrer l'auteur D. Oswald Heist, et qu'elle vient juste de faire dans sa couche. Alana rentre dans la chambre de son bébé Hazel, et sa belle-mère Klara lui indique qu'elle l'a déjà changée. Klara met le livre A night time smoke, sous le nez d'Alana en lui demande si elle l'a fait lire à Marko. Alana indique que oui, et qu'en plus ils espèrent que son auteur Heist sera en mesure de les aider quant à ce qu'ils doivent faire. Klara lui annonce qu'elle les accompagne, pour les protéger de leur propre naïveté. À quelque distance, ils sont poursuivis par le vaisseau de Robot Prince IV qui es en train de lire A night time smoke.

Sur une planète assez proche, The Will a contacté son assurance-vaisseau pour savoir quand ils viendront pour réparer. Gwendolyn demande à Sophie, l'enfant esclave, si elle entend quelque chose. Cette dernière répond par la négative, car son audition n'a pas encore récupéré de l'accident. The Will raccroche et s'emporte contre Gwendolyne parce qu'il lui avait demandé d'aller chercher du bois. Elle lui répond qu'elle n'est pas son assistante personnelle, et le ton de la conversation monte. Sophie leur rappelle qu'ils ont promis de ne pas en venir aux mains. le vaisseau arbre a enfin atterri sur la planète Quietus et Izabel sort la première en reconnaissance. Elle indique aux autres de faire attention en sortant, car le sol est jonché d'os humains. Klara se baisse et ramasse un crâne qui s'anime et lui mord violemment l'oreille, sans la lâcher. Izabel explique que c'est le virus des os qui les réanime. le squelette entier d'un grand animal se met à s'animer et Alana lui décoche un coup de masse d'armes. Marko arrache le crâne ayant attaqué sa mère Klara, et il arrache en même temps son oreille gauche. Un tir de pistolet à rayon détruit le squelette animal. Klara, Izabel, Marko et Alana avec Hazel dans les bras se retournent et découvrent un homme âgé en slip et chaussons roses, avec une robe de bain grande ouverte, et une bouteille à la main : D. Oswald Heist.

Le précédent tome se terminait avec Prince Robot IV face à l'auteur D. Oswald Heist, et la famille d'Hazel coincée dans une pièce au-dessus dans le phare. Conforme à ses habitudes, Brian K. Vaughan ramène le lecteur pour lui montrer tout ce qui s'est passé avant pour en arriver à cette situation tendue. Dès la première page, le lecteur est frappé par le mélange de banalité ordinaire et d'éléments de science-fiction. Tout du long, il relève ces éléments qui ancrent le récit et les personnages dans un réel très proche : le sans-abri avec toutes ses affaires dans son caddie, la presse à scandale, la couche à changer, l'enfant qui demande à ses parents de ne pas se disputer, le vieux débraillé, tout ça rien que dans l'épisode 1. Par la suite, de tels moments continuent de survenir : une partie de pêche, un baiser non consenti, un individu qui fait le plein de son véhicule, etc. Pour autant, chacun de ces moments est habillé des oripeaux de la science-fiction, avec la forte personnalité graphique de Fiona Staples. Elle continue de réaliser ses dessins à l'infographie, détourant les principaux éléments (personnages, contours des décors), d'un trait encré assez fin, donnant l'impression d'une technique en couleur directe pour l'intérieur des surfaces. Elle utilise également d'autres fonctions de l'infographie telle que la mise en transparence (très bel effet de transparence pour l'eau de la fontaine), la possibilité d'intégrer des modèles 3D pour les bâtiments, ou encore des formes géométriques pour les étoiles Clockwork.

Cette combinaison de plusieurs techniques avec les éléments de science-fiction donne un aspect exotique à ces scènes banales. le sans-abri a des petites ailes sur le dos. Belle maman a changé la couche dans une caverne avec des parois de bois et un champignon phosphorescent pour l'éclairage. L'enfant Sophie qui parle à une dame avec des cornes, à côté d'un chat qui fait sa taille, le vieux débraillé avec un pistolet à rayon (et un slip taché sur le devant), la pêche aux requins volants, le baiser avec une dame araignée en arrière-plan, un monsieur en habit militaire du dix-neuvième siècle et une tête en poste de télé qui fait le plein de son vaisseau spatial. le lecteur constate également que l'artiste a progressé en ce qui concerne la gestion de ses décors. Il ne se produit plus d'impression de vide dans les arrière-plans et les pages font voyager de planète en planète : le planétoïde (avec une forme étrange) sur lequel se trouvent The Will, Gwendolyn et Sophie au milieu d'une grande prairie très verte, la zone brumeuse sur Quietus avec l'ossuaire, la zone pavillonnaire où habite Eden, la mère d'Alana, la plage paradisiaque de sable blanc avec le responsable de l'agence de mercenaires, la vision des gratte-ciels de la mégapole où se trouve la comtesse Robot X. À chaque fois, le lecteur se sent transporté dans un lieu différent, avec ses particularités et son ambiance, le caractère champêtre étant à l'opposé de la ville bétonnée. Il en va de même pour les scènes d'intérieur : Fiona Staples permet au lecteur de se projeter dans la chambre d'hôpital très austère du soldat, dans le salon très accueillant d'Even et Rustik, dans l'appartement spacieux et dépouillé de l'agent spécial Gale, dans le salon beaucoup plus chaleureux de D. Oswald Heist où c'est un vrai plaisir de détailler les accessoires.

Le lecteur a eu le temps de s'habituer aux bizarreries physiologiques des personnages dans les épisodes précédents : les ailes d'Alana comme les cornes de Marko. Il retrouve la morphologie toujours aussi repoussante de Stalk, et celle tout aussi repoussante d'Izabel, avec ses intestins qui continuent de dégouliner. Il découvre les deux jeunes reporters venus interroger le soldat : un dessin en pleine page qui les rend immédiatement sympathiques, amenant un franc sourire sur le visage du lecteur. Even (la mère d'Alana) a également droit à sa présentation dans un dessin en pleine page : une surprise pour le lecteur, et à nouveau un personnage tout de suite sympathique. le lecteur n'est pas près d'oublier l'apparition de Velour dans un dessin en pleine page, la première amante de Gwendolyn, celle qui lui a pris sa virginité. En revanche, The Brand et Sweet Boy sont immédiatement inquiétants. L'agent spécial Gale est toujours aussi antipathique. Les Robots (IV et X) sont toujours aussi déconcertants avec leur vieux téléviseur en lieu et place de tête. le lecteur observe les émotions et le langage corporel des autres personnages : la vivacité d'Alana, le calme de Marko, la rigidité de Klara, les gestes plus détendus de D. Oswald Heist, ces jeux d'acteur participant à exprimer la personnalité des protagonistes.

Le lecteur a pu assimiler les principes de base du conflit entre Wreath et Landfall, et apprendre à connaître les principaux personnages dans les 2 premiers tomes. Il se sent plus à l'aise pour suivre l'intrigue et ses différents fils. Ce tome commence avec l'introduction des deux journalistes Upsher & Doff qui interrogent successivement le soldat ayant combattu sur Cleave (la planète avec le camp de prisonniers géré par Landfall), Even (la mère d'Alana), Comtesse Robot X, et l'agent spécial Gale. Ce fil narratif permet au scénariste de faire de brefs rappels sur les événements précédents, et d'apporter de nouvelles informations dans une forme ludique par le biais de 2 personnages qui approfondissent la situation, ce qui correspond exactement au positionnement du lecteur. Il suit également la cellule familiale d'Alana, Marko, Klara, Hazel et Izabel, jusqu'à Quietus, chez D. Oswald Heist. Ce sont les personnages dans lesquels il est le plus investi émotionnellement : il comprend graduellement qu'ils ont déjà chacun une histoire personnelle. Il se pose des questions sur les responsabilités d'Alana dans l'armée, sur les valeurs de Klara, tout en appréciant le regard que Hazel jette en arrière en commentant ces moments-là. le lecteur comprend assez rapidement ce qui se passe sur le planétoïde, entre The Will, Gwedolyn et Sophie. Il se rend compte que même s'ils représentent les ennemis des héros, il s'est attaché à eux. Sophie est avant tout une victime, une enfant qui a dû se prostituer dans une maison close, et finalement The Will et Gwendolyn se conduisent entre êtres humains dotés d'empathie, animés par des émotions, à l'opposé d'ennemis méchants parce que c'est comme ça. En arrière-plan, le lecteur remarque que Brian K. Vaughan est très doué pour intégrer tout naturellement des situations qui sortent de l'ordinaire. Alana et Klara doivent apprendre à se connaître, avec des convictions très opposées. The Will se retrouve confronté à son envie de vivre une vie sans donner la mort. D. Oswald Heist et Klara se rendent compte qu'une expérience traumatique similaire les rapproche. le plus étonnant est la découverte d'Even, la mère d'Alana, peut-être encore plus provocatrice du fait de sa relation passée avec Alana.

Avec ce troisième tome, les auteurs continuent de défier les clichés. Fiona Staples a abouti à une narration visuelle très personnelle, mettant à profit les possibilités de l'infographie, sans en abuser, pour transcrire sa sensibilité. Brian K. Vaughan sait faire s'exprimer toute la saveur de ses personnages. Les deux auteurs manient avec une rare habileté les conventions de genre de la science-fiction, emmenant le lecteur dans un univers qui n'appartiennent qu'à eux, mêlant la condition humaine dans ce qu'elle a de plus ordinaire, avec le merveilleux de lieux et de personnages spectaculaires, dans une comédie dramatique classique et bien menée.
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Un petit tour dans la galaxie à bord d'un vaisseau spatial végétal ça vous tente ? Car c'est justement ce que nous proposent Brian K. Vaughan et Fiona Staples avec ce troisième tome de « Saga », série qui rencontre depuis peu un incroyable succès outre-atlantique. Et on comprend pourquoi ! Que ce soit au niveau du scénario, des dessins ou encore des personnages, tout est magnifiquement agencé pour offrir au lecteur un récit passionnant dans lequel on se plonge avec bonheur. Comme dans les volumes précédents, l'histoire nous est dévoilée par Hazel, enfant née de l'union de deux soldats issus de planètes ennemies : Alana, belle jeune femme dotée comme le reste de son peuple d'une paire d'ailes, et Marko, pourvu pour sa part de cornes de bélier. Pourchassés par leurs camps respectifs, nos deux tourtereaux et leur progéniture voguent depuis la naissance de l'enfant de planète en planète, désespérant de trouver un refuge pour élever leur fille en paix. La bonne nouvelle, c'est qu'ils sont accompagnés d'une équipe de choc composée entre autre d'une baby-sister fantôme et d'une belle-mère particulièrement remontée. La mauvaise, c'est que leur nation a lancé à leur trousse les meilleurs de leurs chasseurs, et que l'une d'elle s'avère justement être l'ex petite-amie de Marko, laissée en plan après sa rencontre avec Alana. Autant dire que les retrouvailles promettent d'être mouvementées...

Vous l'avez compris, Vaughan ne fait pas dans la simplicité en ce qui concerne le scénario, et cela fonctionne ! On se prend aussitôt d'affection pour ce couple maudit, qu'il s'agisse d'Alana dont le fort caractère en fait une femme forte mais aussi pleine d'humour, ou de Marko, près à lutter jusqu'au bout pour protéger sa famille. Les personnages gravitant autour de ces deux protagonistes ne sont toutefois pas en reste. Vaughan nous offre encore une fois un excellent casting et parvient à rendre chacun de ses personnages uniques et attachants, quelque soit le camp dans lequel ils se trouvent. Comme dans chaque volume, celui-ci est également l'occasion d'introduire de nouvelles têtes qui semblent elles aussi fort prometteuses, qu'il s'agisse du cyclope écrivain bien plus sage qu'il n'y paraît, ou encore de ce couple de reporters gays qui entreprend de remonter la piste de nos deux héros. En ce qui concerne les graphismes, on ne peut qu'être bluffé par la beauté et le réalisme des créations de Fiona Staples qui donne vie à un univers foisonnant, peuplé d'êtres plus bizarres et originaux les uns que les autres. Les répliques incisives et bourrées d'humour que s'échangent les personnages font pour leur part toujours mouche et participent à rendre cette lecture plus divertissante encore. En ce qui concerne l'intrigue, ce tome ci fait davantage figure de transition, notre couple maudit tout comme les assassins lancés à leur trousse profitant pour une fois d'une brève période d'accalmie. le calme avant la tempête, serait-on tenté de pensé.

Avec ce troisième tome, Vaughan continue à nous surprendre et à nous émerveiller, tant par la richesse de son univers que par la qualité de son intrigue et de ses personnages. C'est avec frustration que l'on referme l'ouvrage tant l'impatience de découvrir la suite de l'histoire se fait grande. Alors à quand le quatrième volume ? !
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Toujours aussi beau, toujours aussi cruel. Tel est le monde dans lequel évoluent les divers personnages de Saga. Il n'y a pas vraiment de bons ou de mauvais personnages, on a vraiment l'impression qu'ils se ce qu'ils sont parce que, c'est ainsi, la société exige cela.

J'aime beaucoup la dimension politique et sociale qu'il y'a dans cette série, les personnages sont bien travaillés et ils sont intégrés en deux coup de crayons.

Lors du tome deux nous avion laissé Hazel et toute sa tribu en bien mauvaise posture, ainsi, dans ce troisième tome nous allons voir comment ils se sont débrouillés pour se retrouver dans cette situation. Un tome en semi Flash-back en quelque sorte, mais qui recentre bien les intrigues et développe grandement les personnages.

Quasiment rien a redire si ce n'est quelques paroles trop crues, trop vulgaires ( toujours ce besoin de faire du sexe gratuit) qui tombent souvent comme un cheveu sur la soupe.

Hormis cela, rien à redire, un excellent tome, encore une fois !
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critiques presse (2)
SciFiUniverse
20 juin 2019
Ce tome satisfera les amateurs d’intrigues personnelles puisqu’encore une fois, ce sont les relations des personnages qui sont explorées dans les deux premiers tiers du tome.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
BullesEtOnomatopees
17 avril 2014
Un peu moins inventif que les précédents, un cran en dessous, ce tome toujours superbement dessiné par Fiona Staples clôt un premier cycle dans le récit et se focalise plus sur les personnages, avant de passer à un autre arc narratif. On a hâte de le lire !
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Tous les bons contes pour enfants se ressemblent : une jeune créature enfreint les règles, vit une incroyable aventure, puis rentre chez elle en ayant appris que les susdites règles ne sont pas là pour rien. Bien sûr, le vrai message pour le lecteur attentif est qu'il faut enfreindre les règles aussi souvent que possible, car qui diable ne voudrait jamais vivre d'aventures ?
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- Tu dis ça, mais le journal va gueuler si on loue un vaisseau jusqu'à Quietus et qu'on revient qu'avec un pauvre article sur un auteur culte.
- Comme s'ils allaient me laisser écrire le profil d'un auteur vivant. Nos lecteurs ne s'intéressent à un romancier qu'après sa...
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Certains parents laissent leurs jeunes enfants gagner aux jeux, mais les miens ne l'ont jamais fait.
Je ne crois pas qu'ils aient particulièrement l'esprit de compétition, ils voulaient seulement m'apprendre une leçon importante.
La vie, en somme, c'est apprendre à savoir perdre.
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Au cours des années, nous avons rencontré toutes sortes de gens imaginables, mais personne ne fait de pire impression que les écrivains.
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Pourquoi enseigner aux jeunes auteurs de mettre de coté ce qui les passionne le plus ? Mieux vaut tuer tout ce qu’ils n’apprécient pas autant dans leur art. Jusqu’à ce qu’il ne reste plus que le bébé.
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Cette semaine, nous vous invitons à découvrir un rayon bien particulier de la librairie Point Virgule, celui qui est consacré aux comics. Vous connaissez sans doute, au moins de réputation, quelques super-héros, mais il ne faudrait pas croire que l'univers des comics se limite aux masques et aux capes. Voici quelques coups de cœur, piochés dans les nouveautés mais aussi dans notre fond.
- Basketful of Heads, Joe Hill & Leomacs, Urban, 18€ - Year Zero, un tome pour l'instant, Benjamin Percy & Ramon Rosanas, Panini, 18€ - Punk Rock Jesus, Sean Murphy, Urban, 20€ - Fables, série terminée en dix tomes d'intégrales, Bill Willingham, Urban, 29€ - Saga, série en cours de neuf tomes, Brian K Vaughan & Fiona Staples, Urban, 16€ - Kick-Ass, intégrale, Mark Millar & John Romita Jr, Panini, 28€ - Mutafukaz, intégrale, Run, Ankama, 34,90€ - New York Trilogie, intégrale, Will Eisner, Delcourt, 34,95€
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