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EAN : 9782266072991
217 pages
Pocket (28/04/1998)
3.85/5   42 notes
Résumé :
Le mercredi, pour Pierre Brochant et ses amis, c'est le jour du dîner de cons. Le principe est simple : chacun amène un con. Le principe est simple : chacun amène un con. Celui qui a dégoté le plus spectaculaire est déclaré vainqueur. Ce soir, Brochant exulte. Il a trouvé la perle. Le con idéal. " Un con de classe mondiale ! " François Pignon, comptable au ministère des Finances, passionné de modèles réduits en allumettes. Mais ce qu'il ne sait pas, c'est que Pignon... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Une pièce assez courte qui se lit rapidement et qui est plaisante à lire, ayant déjà vu le film je n'est cependant pas été surprise.

Le pitch Pierre Bronchant fait des diners de cons chaque mercredi, il y a même des personnes qui sont en charge de recruter lesdits idiots. Ce mercredi Pierre ayant un tour de rein appelle le "con" de la soirée afin annuler la rencontre, malheureusement celui-ci est déjà parti de chez lui.

Les situations prennent un tour inattendu et la rencontre entre Pierre Brochant et François Pignon est comique.

Bel fin pour cette histoire également qui au final nous montre que le "con" n'est pas toujours celui que l'on pense.

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Alors que j'ai vu et revu le film et que je connais pas mal des répliques du dîner de cons, je me décide enfin à lire la pièce de théâtre et je dois dire que j'ai été assez déçue, mais je pense que cette déception est due au faite que je connaissais trop l'histoire et que du coup l'effet de surprise n'était pas là. Sinon ce livre est bien écrit, facile à comprendre, les personnages que je n'ai plus besoin de présenter sont agréables (que ce soit les cons, les imbéciles, les nymphomanes...). le mieux étant de lire ce livre si vous n'avez jamais vu le film ou alors une seule fois il y a très longtemps, sinon passez votre chemin car vous risquez de vous ennuyez pendant cette courte lecture.
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Tous les mercredis, Pierre Brochant et ses amis organisent un dîner de cons. le principe est très simple: chaque participant amène un con, que nos joyeux amis font parler. A la fin du repas, ils choisissent un gagnant.
Mais ce mercredi-là, un tour de reins empêche Pierre de se rendre à son dîner. Pas de chance, car il avait selon lui un con de "classe mondiale". Il essaie donc de décommander le con en question, qui devait le retrouver chez lui avant de se rendre au dîner. Malheureusement, Pierre n'arrive pas à joindre François Pignon (le con), qui est déjà parti et arrive chez Brochant, comme prévu.
Manque de chance pour Brochant: Pignon est un vrai gaffeur qui va provoquer une belle avalanche de catastrophes dans la vie de son hôte.

A l'origine, le dîner de cons est une pièce de théâtre, dont la première représentation a eu lieu le 17 décembre 1993 au Théâtre des Variétés (à l'époque dirigé par Jean-Paul Belmondo). Mais c'est surtout grâce au film avec Thierry Lhermitte et Jacques Villeret dans les rôles-titres que cette oeuvre de Veber est devenue célèbre.
Loin d'être tout à fait con, François Pignon est plutôt quelqu'un de serviable et gentil, mais dont les vonnes actions finissent toujours mal. C'est donc souvent son côté serviable qui provoque les catastrophes dont Brochant va faire l'expérience.
Naïf et pas très vif, Pignon parvient pourtant à charmer le lecteur, qui finit par se rallier à sa cause et par détester Brochant.
Un moment de pur rigolade, à savourer sans attendre!
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Castigat ridendo mores il fustige, critique par le rire
Burlesque et désopilant où le film est en concordance exacte avec le livre vecteur d une moralité en conclusion édifiante
L'apothéose la fin évidemment à déduire
Qui vérifie le ciel adage de l'arroseur arrosé où TEL EST PRIS QUI CROYAIT PRENDRE
Plus finaud que bêta François Pignon se tirera d'une situation fâcheuse délicate avec l'élégance d'une pirouette
En pied de nez
Juste retournement humoristique mais moralisateur éclairé
Un régal à savourer. Sans modération
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Un homme nommé Pierre Bronchant organise des diners de con. Il dégote un individu spectaculaire afin d'animer ses soirées : François Pignon roi de la gaffe et stupide. Il va changer le quotidien de Pierre Bronchant.

Ce livre a été écrit par François Veber en 1993.
La pièce parut la 1ére fois le 17 septembre au théâtre des Variété dirigée par Jean-Paul Belmondo.

J'apprécie l'histoire pour le style comique et l'humour. La morale à la fin est inattendue et assez réaliste.
J'ai apprécié les personnages de l'histoire. le livre est différent du film car certains passages du livre n'apparaissent pas dans le film.

Je vous conseille de regarder et de lire ce livre pour un bon moment de plaisir et de rigolade !
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
FRANCOIS — (Il compose un numéro.) On va vous tirer de là, monsieur Brochant, ne vous inquiétez pas, on va vous tirer de là. (Au téléphone.) Allô ? Je voudrais parler au Dr Archambaud, j’appelle de la part de Monsieur Pierre Brochant… Ah, excusez-moi, je me suis trompé de numéro, j’ai dû sauter une ligne dans le répertoire, il faut dire que c’est écrit tellement petit…
PIERRE — Bon, ça va, raccrochez, on s’en fout.
FRANCOIS — … Ah non, il ne va pas bien du tout, il a un tour de reins… Oui, le sale truc, il ne peut plus bouger, il est affalé sur le plancher comme un vieux sac, c’est pathétique…
PIERRE —Mais à qui il parle, là ? A qui vous parlez, bordel ?
FRANCOIS — (Au téléphone.) Excusez-moi, mais qui est à l’appareil ?... Ah bon, eh bien, je peux vous le dire, alors. Ça va très mal, sa femme l’a quitté, en plus. C’est un homme brisé, le cœur, les reins, tout…
PIERRE — (Il crie.) Mais arrêtez, enfin !
FRANCOIS — (Au téléphone.) Il faut que je vous quitte, ses nerfs sont en train de lâcher… Mais je vous en prie, au revoir.
(Il raccroche et se tourne, souriant, vers Pierre.)
C’était votre sœur.
PIERRE — Je n’ai pas de sœur.
FRANCOIS — (Surpris.) Vous n’avez pas de sœur ? (Geste vers le téléphone.) Je lui ai dit : « Qui est à l’appareil ? » Et elle m’a dit : « Sa sœur. »
PIERRE — (Accablé.) Il a appelé Marlène !
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FRANCOIS — (Au téléphone.) Monsieur Leblanc, pardon de vous déranger de nouveau, c’est encore monsieur Van Brueghel à l’appareil…
LEBLANC — (Le coupant, off.) Excusez-moi, je suis sur une autre ligne avec mon agent, je vous appelle dans une minute, quel est votre numéro ?
FRANCOIS — (Il regarde le numéro inscrit sur son téléphone.) Quarante-cinq, nonante, cinquante-six, zéro trois.
PIERRE — (Catastrophé.) Oh, nom de Dieu ! (Il coupe la communication.)
FRANCOIS — (Au téléphone.) Allô ?... Allô ?... (A Pierre.) Il a coupé.
PIERRE — Mais non, c’est moi, abruti !
FRANCOIS — Pardon ?
PIERRE — Vous lui avez donné mon numéro de téléphone !
FRANCOIS — Eh bien, oui, il me demande où il peut me rappeler !
PIERRE — Vous ne vous reposez jamais, vous, hein ?
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FRANÇOIS
Il y a des moments où j'ai l'impression que vous me prenez pour un imbécile.
(Pierre ne réagit pas. Il regarde François, le visage vide d'expression. François revient vers lui plein d'entrain)
Mais bien sûr que je peux le faire, qu'est-ce que je dois dire ?

PIERRE
(Après un petit temps.)
On pourrait se servir du bouquin qu'ils ont écrit ensemble.

FRANÇOIS
Oui ?

PIERRE
Vous appelez Leblanc et vous lui dites que vous êtes producteur de films.

FRANÇOIS
Oui.

PIERRE
Vous avez lu le roman et vous voulez lui acheter les droits pour le cinéma.

FRANÇOIS
Oui. C’est bien ça.

PIERRE
Et, en fin de conversation, vous lui demandez où vous pouvez joindre sa collaboratrice.

FRANÇOIS :
Quelle collaboratrice ?

PIERRE
(Crispé.)
Ma femme ! Je vous ai dit qu'il avait écrit un bouquin avec elle !

FRANÇOIS
Ah oui, exact, O.K, d'accord, excusez-moi.

PIERRE
(Il regarde François avec un regain d'appréhension.)
Ça ne marchera jamais.

FRANÇOIS
Mais si, j'ai compris. C'est pas simple, mais j'ai compris.

PIERRE
(Il s'énerve.)
Quoi, c'est pas simple ! C'est tout simple : vous êtes producteur, O.K. ?

FRANÇOIS
O.K., O.K.

PIERRE
Vous avez une maison de production à Paris. (Il se reprend.) Non, pas à Paris, il connaît tout le monde...Vous êtes producteur étranger.

FRANÇOIS
OK, américain, allemand?

PIERRE
Non, non. Vous êtes belge, tiens !...Oui, c'est parfait, ça, belge !

FRANÇOIS
Pourquoi belge ?

PIERRE
Parce que c'est très bien, belge, vous êtes un gros producteur belge, vous avez lu Le Petit Cheval de manège - c'est le titre du roman - et vous voulez lui acheter les droits pour le cinéma, O.K. ?


FRANÇOIS
C'est un bon livre ?

PIERRE
Très mauvais, quelle importance ?

FRANÇOIS
Ça m'embête un peu ça.

PIERRE
Pourquoi ?

FRANÇOIS
Si le bouquin est mauvais, pourquoi j'irais acheter les droits ?

PIERRE
(Après un petit temps, patiemment.)
Monsieur Pignon...

FRANÇOIS
Oui ?

PIERRE
Vous n'êtes pas producteur ?

FRANÇOIS
Non.

PIERRE
Vous n'êtes pas belge, non plus ?

FRANÇOIS
Non.

PIERRE
Ça n'est donc pas pour acheter les droits du livre que vous téléphonez, mais pour essayer de savoir où est ma femme.

FRANÇOIS
(Il réfléchit un peu puis sourit finement.)
Alors ça c'est très tordu, mais bougrement intelligent. (Il tend la main vers le téléphone.) C'est quoi, son numéro ?
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FRANÇOIS
À demain, monsieur Leblanc.

Il raccroche et se tourne vers Pierre, triomphant.Il raccroche et se tourne vers Pierre, triomphant.
Et voilà ! On a les droits ! Et pour pas cher, sûrement !
Il a marché, il a marché à fond !

PIERRE
(Il le regarde, incrédule.)
Et ma femme ?

FRANÇOIS
Quoi ?

PIERRE
Il a oublié ma femme ! Il fait le clown pendant cinq minutes, et il oublie ma femme!

FRANÇOIS
(Il s'envoie une claque sur le front.)
Ah, la boulette !

PIERRE
(Avec la même incrédulité.)
Ça dépasse tout ce que j'ai pu imaginer.

FRANÇOIS
Ah ! oui, j'ai fait la boulette.

PIERRE
(Presque avec respect.)
On a repoussé les limites, là.

FRANÇOIS
(ll lui prend le téléphone.)
Je le rappelle.

PIERRE
Donnez-moi ce téléphone !

FRANÇOIS
Je le rappelle. Je lui dis: « À propos, monsieur Leblanc, j'ai oublié de vous demander où je pouvais joindre votre collaboratrice, Christine Le Guirrec », c'est tout simple !

PIERRE
Rendez-moi ce téléphone.

FRANÇOIS
(Il lui rend le téléphone.)
C'est dommage, on allait être fixé.

PIERRE
(Il le regarde un petit instant, de nouveau torturé.)
Vous ne lui direz rien de plus que: « À propos, j'ai oublié de vous demander où je pouvais joindre votre collaboratrice, Christine Le Guirrec » ?

FRANÇOIS
Pas un mot de plus.
Pierre hésite encore un peu, puis il refait le numéro et appuie de nouveau sur la touche du haut-parleur. La sonnerie retentit, puis la voix de Leblanc, off
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FRANCOIS : Et pourquoi vous ne lui téléphonez pas?

PIERRE : À qui ?

FRANCOIS : Ben à lui, pour savoir si elle est retournée chez lui.

PIERRE : C'est ça. Je lui ai pas parlé depuis deux ans, je l’appelle et je lui dis : Est-ce que la femme que je t'ai piquée est revenue chez toi?

FRANCOIS : Au moins vous seriez fixé. Moi j'ai appelé Jean-Patrice Benjamin. Je lui ai dit Est-ce que tu es partie avec Florence ? Il a dit oui et il a raccroché. J'étais fixé. Vous voulez que je l'appelle ?

PIERRE : Vous?

FRANCOIS : Oui j'appelle, je lui dis je suis un vieil ami de Madame Brochant, est-ce que vous savez où je peux la joindre?

PIERRE : Et il ne va pas se méfier du tout.

FRANCOIS : J'essaie seulement de vous aider.

PIERRE : Vous êtes gentil, mais elle n'est sûrement pas retournée chez lui.

FRANCOIS : Je n’insiste pas. Bonne nuit Monsieur Brochant.
(François se lève et se dirige vers la porte).

PIERRE
Monsieur Pignon.

FRANÇOIS
(Il s'arrête.)
Oui ?

PIERRE
(Il hésite un peu, toujours torturé, puis prend la décision.)
Si je vous dis précisément ce qu'il faut lui dire, vous pensez que vous pouvez le faire ?
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