Un livre qui me laisse perplexe, beaucoup de de formules bien dit mais sans lien direct avec le développement d'une pensée ou d'une expérience. Il manque quelque chose...
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Un témoignage profond qui retrace les différents écueils auxquels nous nous heurtons quand nous voulons vivre ce retournement vers notre intériorité et donc vers notre émerveillement face à la vie. Instructif.
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La morale n`est pas affaire de règle, mais de vie. Elle ne se trouve pas dans tel ou tel acte, mais dans le fait même de s`engager, d`exister. Les esprits frileux ne veulent pas s`engager. Ils rêvent d`un système tout fait, d`une morale prédigérée, d`une morale prêt-à-porter. La liberté leur fait peur. Ils ne veulent pas assumer la solitude et le choix. p. 189
Qui ne veut pas grandir en assumant la solitude de facon créatrice finit par trouver refuge dans le désespoir et le nihilisme. En créant un monde de cauchemar, il se donne toutes les bonnes raisons de ne pas grandir. Dostoievski a compris qu`il s`agit là du drame de l`histoire.
Qui ne supporte rien subit et fait subir. Qui supporte délivre le monde, les hommes et la vie. Miracle de la patience. Tragédie de l`impatience........................................
Il importe de redire: si la souffrance veut dire supporter, elle veut dire subir.
Profondeur du geste prophétique. L'adversité que nous redoutons dans le monde n'est autre que celle que nous redoutons en nous-mêmes. Notre inconscient, notre part d'ombre, notre propre force incontrôlée nous font peur. Ils nous terrifient parce que nous ne les vivons pas. Nous ne nous vivons pas. Et comme nous ne vivons pas nous prenons le pire des moyens pour surmonter notre peur. Nous nous prosternons devant la non-vie en espérant que, par miracle, celle-ci se transformera en alliée. Il s'agit d'arrêter de vivre ainsi esclaves de nos hantises. On cesse d'être hanté en écoutant ce qui vient du fond de nous.
« On connaît Dieu de ne pas le connaître »,
écrit Denys l’Aréopagite dans sa Théologie négative.
Propos désespérant en apparence,
profondément vivant en réalité.
Dieu est tellement vivant qu’on n’en finit pas de le connaître.
Mieux encore, on ne connaît pas Dieu.
En revanche, on est connu par lui.
Une vie parle en nous.
Laissons-la parler, nous devenons parlants.
Tout devient parlant.
Nous savons alors qui nous sommes.
Nous nous connaissons parce que nous avons libéré en nous
le principe qui nous connaît.
C’est ce que veut dire Denys l’Aréopagite.
On connait Dieu quand on est habité par lui.
On est habité par lui quand tout devient parlant.
On se rend compte alors
que l’on est centre et circonférence à la fois.
Le parlant qui se trouve en nous enveloppe tout.
Bertrand Vergely est venu à La Procure présenter son livre "Dieu veut des dieux : la vie divine" paru aux éditions Mame.
Retrouvez le livre : https://www.laprocure.com/dieu-veut-dieux-vie-divine-bertrand-vergely/9782728928903.html
Inspiré par les textes bibliques et la tradition philosophique occidentale, l'auteur invite à penser la plénitude de la vie à la lumière du concept orthodoxe de theosis, la déification. La divinité est comprise comme la substance des aspirations profondes de chacun. ©Electre 2021
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