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3,69

sur 405 notes
isbn:9782253012726
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Un très bon roman fantastique de Jules Verne.
On va vivre dans une houillères en Ecosse.
Une mine à été abandonnée après que le filon se soit tari.
La famille Ford croit qu'elle regorge encore de houille.
Il découvre une nouveau filon gigantesque.
Harry, le fils trouve au fond d'un puits une jeune femme, Nell. Mais une ombre malfaisante rôde et ce petit monde est en danger !!!
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Aventures sous la terre dans les houillères écossaises.
Un monde quasi parallèle aimé plus que la vie d'en haut par certains, un méchant et des gentils.
Pour moi agréable à lire mais ni bouleversant, ni chargé en émotion, ni suffisamment haletant pour connaitre qui est le fameux méchant.
Je me souviens tout jeune avoir lu le Rayon Vert et avoir beaucoup aimé (le livre, un cadeau, est toujours dans ma bibilothèque).
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Les Indes noires est un roman de Jules Verne, publié en 1877.

L'auteur établit dans ce récit un parallèle entre la richesse mythique des Indes, orientales ou occidentales, et la nouvelle richesse des régions industrialisées d'Europe, fondée sur le charbon, au cours de la révolution industrielle. Il oppose également cette nouvelle Écosse industrielle à la vieille Écosse des légendes celtes.

Historique
L'oeuvre est d'abord publiée en feuilleton dans le Temps du 28 mars au 22 avril 1877, puis en volume le 24 septembre de la même année chez Hetzel.
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Le titre de ce roman peut être trompeur, les indes dont il est question sont en fait le surnom donné à la richesse minière de la Grande-Bretagne.
C'est donc dans une mine écossaise que se déroule le récit.
Lire Jules Verne, c'est un peu voyager dans le passé, car comme le laisse supposer le côté didactique (très daté, je garde un souvenir très mitigé des longues descriptions de la vie marine de "20 000 lieues sous les mers") les livres de Jules Verne, il ne me semble pas inutile de le rappeler, s'adressait à un jeune public et ce selon les normes morales et éducatives de son temps.
Ainsi, dans "Les indes noires", les personnages sont exemplaires, de l'ancien mineur qui aimait tant son travail qu'il a choisi de vivre dans sa mine, au brillant ingénieur (ha ! les ingénieurs de Verne !) en passant par le joyeux (mais travailleur et courageux) jeune écossais, tout ce petit monde est franc comme l'or.
C'est un principe qu'il faut accepter même si il peut paraitre naïf ou simpliste, c'était dans l'air du temps comme l'usage de l'imparfait du subjonctif, l'esprit conquérant et la droiture comme norme.
Pour ma part, cela ne me gène pas outre mesure et Jules Verne reste un auteur que j'affectionne et dont il me reste bien des livres à découvrir !
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« Les Indes Noires » n'est pas le plus connu des romans de Jules Verne, mais d'une certaine façon, il peut figurer parmi les meilleurs, par la richesse de son intrigue et le cadre insolite où elle se déroule.
L'histoire de déroule en Ecosse. C'est un pays que connaît bien Jules Verne, pour l'avoir visité, d'abord, en 1859, et pour y avoir situé l'action, , en partie ou totalement, de plusieurs de ses romans : « Les Enfants du Capitaine Grant (1867-1868) », « Les Indes Noires (1877) », « le Rayon vert (1882) ».
Le récit comporte deux parties :
Simon Ford ex-contremaître dans les mines d'Aberfoyle (43 km au nord-ouest de Glasgow) vient de découvrir, avec son fils Harry, un nouveau filon dans la mine abandonnée. Alors qu'ils faisaient visiter l'endroit à l'ingénieur James Starr, ils sont bloqués et ne doivent leur salut qu'à Jack Ryan, un ami d'Harry, guidé vers eux par une mystérieuse lumière.
Trois ans plus tard la mine, rebaptisée Nouvelle-Aberfoyle, est en pleine prospérité. Les ouvriers vivent dans une ville souterraine, Coal-City. Tout serait pour le mieux si de mystérieux évènements ne venaient troubler cette quiétude : éboulements, lumières étranges, etc. Une jeune fille, Nell, sort de nulle part, et sans surprise, est recueillie dans la famille de Simon Ford, et Harry ne tarde pas à en tomber amoureux. Au moment d'annoncer leurs fiançailles, les attentats contre la mine reprennent : C'est Sylphax, le grand-père de Nell, un ancien mineur qui ne veut pas quitter « sa » mine. Il disparaît après avoir tenté vainement de faire exploser une nappe de grisou.
« Les Indes Noires » sont un roman à la fois réaliste et symbolique :
L'auteur connaît son sujet : il a vraiment visité les mines d'Aberfoyle, et pour compléter ses notes, il a enquêté dans le complexe minier d'Anzin (là-même où quelques années plus tard, Emile Zola prendra des notes pour « Germinal »). Son récit est donc parfaitement documenté. L'action, bien menée, avec des personnages bien dessinés, accapare le lecteur de bout en bout. Notons pour une fois un joli portrait de femme (de jeune fille, plutôt) qui sort un peu de l'univers vernien, assez fade généralement sur ce plan-là.
Au-delà de cette lecture « terre à terre » (et même « sous terre ») nous pouvons avoir une lecture symbolique du roman : bien évidemment, le premier symbole est ce que nous disions à l'instant l'opposition entre ce qui est « sur » la terre c'est-à-dire la lumière naturelle, les plantes, le soleil, la vie, et ce qui est « dessous », l'obscurité, la lumière artificielle, le mystère, le danger, la mort. Ce symbole est magnifiquement mis en évidence quand, pour la première fois, Harry fait monter Nell à la surface, et lui fait découvrir la lumière du jour. Mais, à mon avis, il y a plus fort encore : le thème du roman semble être, en plus d'une opposition classique entre tradition (Sylphax) et modernité (la famille Ford et ses amis), l'histoire d'une (triple) renaissance de l'ombre à la lumière : d'abord la renaissance de la mine morte qui retrouve vie après la découverte d'un nouveau filon ; ensuite, la résurrection de Nell qui découvre la lumière du jour ; enfin la renaissance de Sylphax, dont la fin tragique peut être comprise comme l'aboutissement d'une vie et le passage enfin vers autre chose (rédemption, peut-être ?) Jules Verne n'avait sans doute pas tout ça en tête en écrivant ce beau roman, mais c'est bien l'impression qui en ressort, tout comme ce fantastique diffus dans lequel baigne le récit : mi obscurité, lueurs de chandelles et de lampes de mineurs, permanence des légendes écossaises et de l'imaginaire gaélique, attitude paroxystique de Sylphax et en contrepoint fragilité diaphane de Nell… Jules Verne joue avec maestria de tous ces éléments pour nous donner un roman parfaitement ficelé, attachant de bout en bout, un roman qui, sans conteste, est à mettre au même niveau que ses plus grands succès.
Tout Jules Verne est à lire ou à relire, mais vous pouvez mettre « Les Indes Noires » au-dessus de la pile, vous ne regretterez pas le voyage.
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Après une certaine déception face à Vingt Mille Lieux sous les Mers, j'avais écarté Jules Verne de la liste de mes auteurs à découvrir. Peut-être un peu trop rapidement.
Mais suite à un pari et un hasard innocent, j'ai pris entre les mains Les Indes-Noires et me suis laissé convaincre de redonner une chance à ce si grand écrivain français.

Verdict ? Un véritable bonheur que de découvrir les paysages écossais, la mentalité de ces habitants dont le décor, à défaut du vert horizon, se décline dans toutes les nuances d'un noir charbon.
Jules Verne nous embarque sans aucun souci dans le train du dehors et de l'intérieur grâce à une histoire simple et délicate, trahissant une surprise pour les lecteurs assidus de l'univers vernien.

Au delà de la plume sincère et avisée, ce qui m'a le plus frappé, revient à l'enthousiasme, le besoin viscéral d'explorer, de découvrir, de "domestiquer" cette Terre nourricière, ses entrailles noires de condiments et d'apports fructueux. le sous-sol appartient à l'Homme, qui se doit de l'exploiter, de le contrôler pour ses besoins. Et la technologie, l'électricité sont l'apothéose de ce travail humain.
Si Jules Verne, à travers ses personnages, ne renie pas la beauté et l'abondance des cadeaux de Dame-Nature, il amène au même statut salutaire tout ce qui, aujourd'hui, à notre XXIème siècle, est pointé du doigt: l'exploitation des énergies fossiles, la surexploitation humaine, le besoin d'expansion perpétuel, etc...

En résumé, ce livre fut un véritable plaisir à lire, une découverte de l'Ecosse et du travail de la mine mais aussi une réflexion intéressante sur notre rapport vis à vis de la Terre elle-même.
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Une histoire qui se passe dans une ancienne mine de charbon abandonnée, ça me tentait bien.
L'intrigue est mystérieuse puisque des phénomènes étranges et des faits troublants semblent de produire dans cette mine écossaise qui n'est pourtant plus en activité.
L'auteur nous parle de géologie, on apprend par exemple comment les veines de charbon se sont formées et comment on fait pour les extraire. On se familiarise également avec l'histoire de l'Ecosse.
Mais l'histoire est essentiellement centrée sur ce qu'il se passe dans les anciennes galeries désertées de cette mine, et dont on ne sait si ce sont des actes de malveillance ou des choses mystérieuses liées à des vieilles légendes locales.
J'ai trouvé l'intrigue agréable, même si on est loin d'un roman d'épouvante, et j'ai beaucoup aimé apprendre des faits concrets concernant la formation et l'extraction du charbon.
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J'ai lu Les Indes noires car il était placé
Après le grand Voyage au Centre de la Terre.
J'imaginais de l'Inde le doux exotisme
Mais je fus dans les mines de charbon plongée !
J'ignorais que l'or noir extrait de ces houillères,
Leur avait valu ce surnom plein de charisme.

De Jules Verne on reconnaît le goût constant
Du progrès scientifique, mâtiné cependant
D'élans de tendresse envers le surnaturel,
Qui ne sont pas sans rappeler le Rayon vert.
Mineurs et ingénieurs ont ici la part belle :
De leur Écosse ils cherchent à sauver la houillère.

Les Indes noires réunit des protagonistes,
Aussi variés que joyeux, courageux et tristes.
Si tous demeurent encore, du début à la fin,
D'un caractère égal que rien jamais ne change,
Je fus fort étonnée par l'amour de chacun
Pour la mine, adulée, couverte de louanges.

Nous voici très loin de l'image d'Épinal
Que nous gardons en tête ayant lu Germinal :
Ici le mineur apprécie son directeur,
Il n'a point de maladie et aucun malheur,
Jusqu'au coup de grisou qui, s'il est redouté,
Reste un pâle ennemi assez bien maîtrisé.

J'ai passé, il faut le dire, un très bon moment,
Tant je fus surprise par le ton du roman.
Les Indes noires abonde en rebondissements,
Qui frayent avec l'humour et le pressentiment.
C'est un récit plaisant et sans autre ambition
Que de mêler la mine à la science-fiction.

Point de message engagé ou subliminal :
L'auteur s'amuse à confronter, à la loyale,
Le folklore écossais et la science mondiale.
Si la raison taquine la crédulité,
C'est pour mieux rappeler au lecteur éclairé
Que tout peut terminer en légende dorée. »

Émilie – Apprentie Bibliothécaire
Lien : http://www.paulinedeysson.co..
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On trouve dans ce court roman tous les éléments habituels des oeuvres de Jules Verne : style littéraire daté, description scientifique barbante, sentiments excessifs et mièvrerie des personnages ; sans oublier une intrigue invraisemblable, mais c'est bien cet ensemble qui fait le charme unique de cet auteur.
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