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EAN : 9782330076115
272 pages
Actes Sud (05/04/2017)
3.53/5   33 notes
Résumé :
Condensés en une seule nuit, les événements, aussi tragiques que réjouissants, qui constituent la trame de Nuit de Printemps (publié en Norvège en 1954, quelques années avant les immenses Oiseaux et Palais de Glace) interrogent tous la place de l'individu dans un Grand Tout, à la fois humain et non animé, matériel et atemporel, réel et fantasmé.
À travers l'histoire d'un frère et de sa sœur plongés par hasard au cœur d'un drame familial et transformés, du ha... >Voir plus
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Nuit de printemps de Tarjei Vesaas,
une nuit de printemps particulière, où la chaleur alanguit l'esprit et le corps.

Une nuit pour explorer l'univers intime de Hallstein, jeune garçon de quatorze ans, témoin privilégié du ballet amoureux qui se joue entre Sissel, sa soeur aînée et Tore, le jeune voisin âgés tous deux de dix-huit ans.
Un ballet qui titille les sens de notre narrateur, le jeune Hallstein, alors que son imagination débridée le couronne maître d'un univers merveilleux et magique, prince du val des angéliques, son repaire et refuge, un vallon humide qui lui appartient tout proche de la maison familiale. Maison familiale désertée aujourd'hui par les parents, partis à l'enterrement d'un oncle dans une ville éloignée.

Une belle soirée en perspective, une soirée ennébulée, promesse de liberté et de sécurité dans la maison familiale vidée de toute autorité parentale, ouverte aux quatre vents, occupée par les seuls adolescents. Une soirée inespérée à peine enténébrée par le soleil de minuit, cette clarté rasante proche de l'heure bleue, l'heure entre chien et loup où illusion et réalité se confondent, prémices d'instants heureux à partager entre Hallstein et Sissel car Hallstein a décidé que Tore, le voisin énamouré n'y avait pas sa place.

Pourtant en cette ultime nuit de printemps, l'univers enchanteur du narrateur va être tourneboulé par un événement extérieur, un véritable maëlstrom va secouer toute la maisonnée et les signes cabalistiques répétés par Hallstein n'y pourront rien changés,en apparence, car au petit matin notre jeune garçon sera autre, aura gagné en maturité comme le fruit mûr de l'été qui va bientôt arrivé.

J'ai retrouvé avec joie l'univers de Tarjei Vesaas que j'avais déjà effleuré avec Les oiseaux, son écriture pudique, authentique aussi vibrante que la nature qui la nourrit et l'entoure.
Avec ce récit, il embobeline les lecteurs à travers les nombreuses dégaboulinations de ses personnages (petit clin d'oeil au traducteur Jean-Baptiste Coursaud).

Un auteur qui saisit à merveille les émotions de ses protagonistes et évoque avec talent le passage à l'âge adulte. Encore une fois l'immersion dans l'univers intérieur du narrateur est réussi, et nous l'accompagnons tout au long du récit. Hallstein confronté à des énigmes existentielles quitte peu à peu son univers magique en cherchant les réponses dans les réalités de la vie lors de cette longue et ineffable nuit de printemps. Un équilibre bouleversé à réinventer ...

Une lecture sensuelle, poétique, surprenante et fascinante entre rêve éveillé et réalité. Un enchantement sans aucun maléfices, un vrai bonheur.
Une nuit de printemps ou comment Etre dans ce qui s'en va ...

Nuit de printemps, publié en1954, a été adapté au Théâtre en 1992, puis au cinéma en 1976 par le réalisateur Erik Solbakken.
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LA VIE, PAR PETITES TOUCHES.

De Tarjei Vesaas (prononcer, à peu près, "véssauss' ", le son "z" n'existant pas en néo-norvégien), le public français connait essentiellement ses deux chefs-d'oeuvre - ce qui n'est déjà pas si mal, tant les littératures du grand nord furent longtemps méconnues et maigrement traduites chez nous avant l'engouement parfois un rien excessif pour leur veine policière contemporaine, mais là n'est pas le débat - que sont : Palais de Glace, édité de longue date chez Flammarion ainsi que le bouleversant et intemporel Les Oiseaux, longtemps proposés et défendus (bec et ongles, oserons- nous ajouter) par un seul petit éditeur-imprimeur charentais courageux : Les Editions Plein-Chant. Aujourd'hui, ce titre magnifique est aussi proposé en version poche, ce qui est une très bonne chose, mais ces petites maisons d'éditions sont dans de telles situations de survie économique qu'il semble essentiel de rester attaché malgré tout au premier passeur de cet incroyable roman.

Aussi est-ce toujours une stupéfiante bonne nouvelle que de découvrir un titre jamais publié en France de cet auteur trop rare. C'est ce qu'on réalisé les confidentielles mais néanmoins excellentes éditions Cambourakis en 2015 en donnant une première traduction en français d'un livre pourtant majeur de cet écrivain : Nuit de printemps.

Comme bien souvent chez Vesaas, le prétexte de l'histoire tient en quelques lignes : un frère et sa soeur, s'aime d'amour (fraternel) tendre pourrait ajouter le poète, plongés qu'ils sont en pleine adolescence mais en ses deux extrémités opposées. Hallstein, quatorze-ans, achève ainsi de quitter les rivages fantasques de l'enfance tandis que son aînée, Sissel, dix-huit ans, aborde à pas comptés l'age des adultes. Cette nuit-là, ils se retrouvent provisoirement seuls dans leur petite maisonnée familiale, en pleine nature et même si le plus proche village n'est qu'à quelques encablures. La jeune femme en est aux premiers flirts tandis que le garçon s'invente encore des amies parfaitement imaginaires.

C'est le printemps. Sans doute même, l'approche de l'été. Pour qui n'a vécu sous ses latitudes ou ne s'y est jamais rendu à cette période, il faut oublier impérativement nos printemps de zone tempérée. Là-haut, et même si le Telemark où se situe fort probablement l'action lieu de vie de son auteur, est une région du sud de la Norvège, le printemps y est une véritable explosion de vie, de couleurs, de lumières. Et bien que les éclaircies y succèdent inexorablement aux averses (et inversement), le jour pénètre la nuit jusqu'à fort tard, donnant à l'ambiance du monde une saveur mystérieuse que l'on ne peut retrouver nulle part ailleurs. Les toiles d'Edvard Munch, le grand artiste de la première modernité scandinave a parfaitement exalté ces atmosphères quasi incandescentes dans des oeuvres malheureusement moins connues chez nous que son célèbre "Cri". La pluie, le soleil, la lumière, l'étrangeté mystique du monde et de la nature, cette explosion verte et vive de vie renaissante après une trop longue période de tristesse grise et sombre, de mort : voilà ce que retranscrit, par petites touches successives et délicates, ce grand poète et écrivain qu'était Tarjei Vesaas.

Rien ne préfigurait le bouleversement qu'allait alors connaître nos deux jeunes gens. Il aura suffit d'une vieille guimbarde en panne, d'une femme enceinte et prête à accoucher, d'une famille qui se déchire copieusement, sans qu'on sache réellement pourquoi, sinon que les tensions internes y sont monnaie courante et effrayantes, pour qu'explose le drame. Seule la plus jeune, une adolescente de treize ans nommée Gudrun et affublée d'une étonnante frange de cheveux bruns, semble tenter de s'abstraire de cette furie domestique. Gudrun. le portrait même, jusqu'au nom, de cette jeune amie imaginaire que s'est créé le solitaire Hallstein. Lorsque songe et réalité se rejoignent.

On ne saura rien de ce qui a pu déclencher une telle tempête. On n'en aura que de minces bribes, assénées ici et là sans qu'on s'y attende. On se retrouve pourtant mêlé, comme les deux jeunes gens, à cette vie qui est nous étrangère et proche à la fois. Comme si Vesaas avait le pouvoir pour ainsi dire magique de nous faire pénétrer le saint des sains d'une longue histoire intime sans que cela nécessite pour autant d'en alourdir la réalité tangible par l'évocation laborieuse d'une multitude de faits qui se seraient juxtaposés, superposés, accumulés au fil des semaines. Est-il si indispensable de connaître la source d'un cyclone lorsque vous vous y trouvez impliqué sans que vous ayez eu le temps de vous en prémunir ? Est-il possible d'en dévier le cours ? de l'apaiser ? Non : il faut seulement tenir et, lorsque c'est possible, protéger. C'est ce que vont faire, d'une certaine manière mais sans en avoir la prescience ni même la conscience, nos beaux adolescents. C'est aussi la vie et la mort qui vont se succéder sous ce toit. C'est une petite part de la folie des humains. C'est une incoercible incompréhension entre des êtres qui ne se connaissent pourtant que trop qui va entretenir les vents mauvais du conflit. Ce sont des petits riens qui vont permettre de faire pourtant avancer l'horloge de l'existence. C'est le pire et le meilleur de toute existence qui vont trouver résolution, aussi imparfaite que la vie elle-même. Un épilogue parmi des millions d'autres envisageables. Et pourtant le seul possible.

Il est impossible de résumer parfaitement les livres de cet immense écrivain norvégien parce qu'ils parviennent, extra-ordinairement, à raconter la vie, la vie dans ce qu'elle a de plus éternel, immédiat et simple, dans ses moments d'apparence si ténue, si fragile, dans ses explosions d'amour ou de haine les plus inattendus et prévisibles à la fois, parce que les gens qu'on y croise, on pourrait tout aussi bien les rencontrer au coin de la rue, parce que ce chantre de la nature sait le langage des fleurs et des ruisseaux, parce qu'il connait le visage des arbres, parce que nul ou bien peu - étrangement, je pense à un écrivain pourtant inattendu ici comme André Dhôtel - ont su, comme cet homme fait, évoquer la grâce et les tourments de l'adolescence. Parce que tout y est dit à partir de presque rien. Mais de ce presque, Tarjei Vesaas fait des prodiges. Et lorsqu'on tombe une fois dans ces livres-là, qu'on en comprend les prémisses et les intentions, qu'on cesse d'être interloqué par ce style allusif, symboliste, imperceptiblement évocateur, jamais on ne s'en remet tout à fait. Pour son plus grand bonheur. Pour une espèce de joie intérieure qui ne vous quitte plus vraiment.

Nul doute que d'autres chroniques consacrées à cet homme reviendront ici tôt ou tard. C'est chaque fois miraculeux !
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Première incursion dans l'univers de cet auteur norvégien, merci, Idil, pour cet envoi!

Juste quelques jalons pour présenter l'oeuvre: durant une nuit printanière, époque où il fait encore jour dans les pays scandinaves, deux adolescents, Hallstein, 14 ans, et sa soeur Sissel, 18 ans, seuls chez eux, vont vivre des moments uniques, en raison de la venue inopinée d'un groupe de personnes.

Je suis assez partagée car certains aspects du livre m'ont beaucoup plu, d'autres moins...

Commençons par le négatif : dans ce huis-clos, ce qui m'a de plus en plus hérissée, ce sont les conversations décousues, quelquefois peu compréhensibles, avec des phrases souvent inachevées, des personnages. On comprend bien que le symbolisme est important chez cet auteur, mais il devient à certains moments hermétique. De même que les agissements des uns et des autres, bien étranges. En tout cas, le personnage d' Hjalmar est remarquablement présenté car le lecteur, tout comme les protagonistes de l'histoire, finit par ne plus le supporter non plus!

Par contre, j'ai adhéré à l'écriture , magique, sensuelle, tout en nuances. La fusion des êtres avec la nature sauvage est rendue avec justesse et poésie. Le val aux angéliques où Hallstein aime se rendre, quel enchantement!

J'ai aimé aussi la manière délicate et subtile dont l'auteur nous fait apparaître les changements qui s'opèrent dans le corps et l'esprit de Sissel et d'Hallstein , en l'espace d'une nuit. Perçue comme rite d'initiation, passage à l'âge adulte, la rencontre avec ces gens bizarres sera déterminante pour eux. Comme un rêve éveillé...tout en langueur et émoi.

Même si mon avis est un peu mitigé, j'ai envie de découvrir davantage cet auteur attachant et singulier. Peut-être avec le plus connu de lui, " Palais de glace". Si vous me conseillez autre chose, je suis prenante!

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Hallstein et Sissel profitent d'une fin de journée et d'une nuit sans leurs parents, exceptionnellement absents. Tout semble possible dans cet intervalle de temps libéré. Soudain une voiture cale au bas de la maison et cinq étrangers exigeants en sortent. « Où que nous allions nous sommes une nuisance. Voilà ce que nous sommes. » (p. 258) Une femme en couches, une autre paralysée et paranoïaque, un homme intranquille et frénétique, une jeune fille inquiète et un futur père explosif. En quelques heures étouffantes, les émois et les crises se succèdent. « Puisque cette nuit rime avec fièvre. » (p. 146) La situation est trop galvanisante et extraordinaire, surtout pour Hallstein qui soulève avec excitation et frayeur le voile qui le sépare du monde adulte. le garçon est tiraillé par des promesses contradictoires faites aux inconnus. . « Je crois que personne n'arrivera à dormir cette nuit. [...] Il va sûrement se produire tout un tas de choses. » (p. 115) de fait, dans la pénombre chaude d'un crépuscule qui refuse de s'éteindre complètement, la vie et la mort se côtoient et les événements se précipitent. « Des choses inouïes se produisaient avant qu'on les ait pensées. » (p. 223)

Je retrouve avec plaisir l'auteur norvégien qui sait si bien peindre la panique des sentiments face à la nature impassible. Après Les oiseaux (que je compte relire prochainement), Tarjei Vesaas propose une autre version des relations fraternelles. Hallstein/Sissel et Gudrun/Karl sont des paires aux fonctionnements différents, au sein desquelles la tendresse ruisselle avec plus ou moins de force. La fin du roman m'a semblé abrupte à la première lecture, mais en y revenant quelques heures après, j'y vois plutôt une formule qui clôt un conte, qui ramène à la réalité et qui ferme une parenthèse impossible. Voilà un très grand roman de Tarjei Vesaas !
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J'ai bien aimé ce huis-clos aux relents fort oniriques, mais orchestré avec maestria. Il ne faut sans doute pas vouloir comprendre tous les points de fuite offerts par l'auteur, mais se laisser porter par l'histoire, qui, de premier abord apparaît un peu rocambolesque, pour plonger le lecteur dans une suite d'événements plutôt étranges. Je l'ai en tout cas lu sans guère d'arrêts.

Et à plusieurs reprises, j'ai imaginé ce texte porté au théâtre. Avec une mise en scène imaginative.

Loin d'être mécontente de cette découverte, due à un voyage dans le pays de l'auteur (et j'essaie toujours de lire du local).

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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Et si le serpent me voit ?
Le serpent voit et n'en finit pas de voir.
Une forêt d'angéliques recouvrait entièrement le versant. Bien que la vallon baignât en ce moment à moitié dans l'ombre, les plantes prospéraient dans le soleil du soir et la terre humide. Et si on n'était qu'au tout début de l'été, les angéliques adoptaient déjà des formes raffinées, d'une grâce austère dans leur déluge de vie. Elles appartenaient à Hallstein, toutes sans exception : nul autre que lui, après avoir secoué les tiges, avait éparpillé les graines et piétiné le sol pour qu'elles y pénètrent. C'était il y a deux ans. Celles de l'année dernière ne formaient pour l'instant que de grandes feuilles ramifiées.
Lové à leur pied, le serpent avait assisté à leur croissance : il les avait vues éclore puis faner. Moi aussi il m'a vu, un nombre incalculable de fois, au bout du compte. Qu'est-ce que je sais de lui ?
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- Assieds-toi, dit-il.
Elle s'assit.
Ils laissèrent l'averse chaude les laver de l'extérieur, les ébouriffer un peu, mais uniquement à l'extérieur : les cheveux, les jours, leurs vêtements fins collés à la peau - à l'intérieur, en revanche, on était forcément florissant.
Florissant ? Pourquoi ? Aucune idée. Aucune envie de savoir, aucune envie de demander. Rester là, assis côte à côte, et partager mille et un souvenirs minuscules. Rester là, impassibles.
- Alors comme ça tu peux appeler la pluie, Hallstein.
Il ne répondit pas. Ne dit pas ça, formulait-il le souhait. C'était beaucoup trop étrange à ses yeux, beaucoup trop solennel pour le dire.
L'air bruissait du chuintement de la pluie. Il était là, assis par terre, nu et minuscule, sachant pertinemment qu'il devait céder et rentrer : bientôt, il ferait de toute façon trop froid. Il entendait des soupirs dans les arbres, des soupirs dans le sol, il voyait les mignonnes limaces se rétrécir au fur et à mesure que la pluie leur tambourinait le dos. Il humait le parfum de Sissel et il était heureux de participer à une espèce de jeu silencieux.
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Et dehors un air limpide, dehors une lumière insolite qui s'était déposée en embuscade par-delà la pluie. Des nuits claires où il faisait jour tout le temps et où le jour de la nuit atteindrait bientôt l'apogée de sa clarté, ces nuits quasi remplies de joues chaudes et tranquilles.
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« Des choses inouïes se produisaient avant qu’on les ait pensées. » (p. 223)
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« Où que nous allions nous sommes une nuisance. Voilà ce que nous sommes. » (p. 258)
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Videos de Tarjei Vesaas (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Tarjei Vesaas
« […] Liv ved straumen parut à l'automne 1970 […] quelques mois après la mort de son auteur […].
« […] par-delà ce qui se dit, en résonance, jusque dans l'espace de ce qui ne se dit pas ou bien de ce qui n'est pas dit […] ; là, semble-t-it, se joue l'un des aspects les plus marquants de l'oeuvre de Tarjei Vesaas […]. » (Olivier Gallon)
« Romancier, nouvelliste et poète norvégien, Tarjei Vesaas (1897-1970), fils de paysan, hésite longtemps entre le métier de son père et l'écriture. Il écrit en néonorvégien (nynorsk) et atteint une notoriété nationale et européenne en 1934 avec le Grand Jeu. Il publie deux grands romans après la guerre : Les Oiseaux et le Palais de glace. » (Yvon le Men)
« […]
[…] Ma maison est un tumulte insensé, de miroirs et de portes, et c'est ainsi qu'elle restera. »
(Tarjei Vesaas, de la vie dans ma maison)
0:00 - 1er extrait 0:36 - du perron 1:11 - le voyage 1:49 - le chemin 2:11 - La graine semée à l'aveugle 2:34 - Par de sombres défilés 3:13 - Générique
Référence bibliographique : Tarjei Vesaas, Vie auprès du courant, Traduction de Céline Romand-Monnier, Éditions La Barque, 2016
Image d'illustration : https://snl.no/Tarjei_Vesaas
Bande sonore originale : REW - Swimming With Kawatora Swimming With Kawatora by REW is licensed under an Attribution-Noncommercial-Share Alike 3.0 United States License.
Site : https://freemusicarchive.org/music/REW_1123/Swimming_with_Kawatora/Swimming_With_Kawatora_1254
#TarjeiVesaas #VieAuprèsDuCourant #PoésieNorvégienne
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