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EAN : 9782226491688
Albin Michel (28/02/2024)
3.83/5   127 notes
Résumé :
Quand notre monde est devenu chrétien a reçu le prix du Sénat du livre d'histoire et le grand prix Gobert (décerné sur proposition de l'Académie française) 2007. Il faisait en outre partie des sélections des 20 meilleurs livres de l'année 2007 sélectionnés par le magazine LIRE, ainsi que des 20 meilleurs livres de l'année 2007 sélectionnés par Le Point.C'est le livre de bonne foi d'un incroyant qui cherche à comprendre comment le christianisme, ce chef-d'oeuvre de c... >Voir plus
Que lire après Quand notre monde est devenu chrétien (312-394)Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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L'auteur présente ce livre comme l'effort d'un incroyant pour comprendre comment le christianisme, religion très minoritaire (qu'il chiffre au maximum à 10 % de la population) a pu s'imposer en moins d'un siècle comme la religion officielle de l'empire romain. Il n'est pas le premier à se poser cette question, le livre est relativement court, et relève probablement plus de la catégorie de l'essai, dans lequel l'auteur donne davantage ses opinions sur la question (certes construites sur des connaissances très approfondies) avec des partis pris, plus qu'une étude poussée, s'appuyant sur une revue complète des points qui font débat, avec des démonstrations rigoureuses des thèses avancée justifiées par des données minutieusement rassemblées. D'où d'ailleurs le fait qu'il est plutôt facile et agréable à lire.

Paul Veyne accorde une grande importance à la décision d'un homme, pas n'importe lequel, Constantin, qui allait devenir l'empereur tout puissant de l'empire dans son ensemble. Il considère que ce dernier a vraiment adhéré au christianisme par conviction, par foi sincère, et non pas par un désir d'utiliser cette religion d'une façon instrumentalisée. L'auteur considère le fait religieux comme inhérent à l'homme, un besoin de s'identifier à une religion, à une spiritualité, au point d'en trouver des traces même dans notre monde contemporain que l'on qualifie souvent de sécularisé. Il balaie d'un revers de la main l'idée souvent avancée que le christianisme s'est imposé parce qu'il correspondait à une attente, qu'il était dans l'air du temps, mais au contraire parce qu'il offrait quelque chose de différent et de neuf, et que c'est à cette nouvelle vision qu'a adhéré Constantin.

Paul Veyne, même s'il attribue le succès du christianisme essentiellement à la décision de Constantin de s'y convertir, considère que la victoire de la nouvelle religion restait fragile : le changement de cap effectué par Julien dit l'Apostat le montre. S'il avait vécu plus longtemps, si les empereurs à sa suite eussent été païens, tout aurait pu être remis en question. Il ne pense pas que ce que le christianisme apportait de neuf devait obligatoirement s'imposer, dans une sorte d'évidente marche de l'histoire.

Paul Veyne rappelle les moments forts de la victoire du christianisme : 312, la victoire du pont Milvius, où Constantin défait Maxence alors que ses troupes portent « le symbole du Christ » suite à un songe prémonitoire, 313 le fameux rescrit de Milan (appelé souvent à tort « l'edit ») qui accorde à tous, et particulièrement aux chrétiens la liberté religieuse jusqu'à l'interdiction du paganisme en 394 par Théodose. le christianisme deviendra vraiment la religion de tous sur les territoires de son empire deux à trois siècle après la mort de Constantin. En se transformant, en adaptant ses pratiques.

Constantin a manifesté une sorte de tolérance face aux autres religions, même s'il se montrait très méprisant vis-à-vis du paganisme, et qu'il favorisait, en particulier financièrement l'église chrétienne. Il s'est en revanche fait le garant de l'unité chrétienne, prétendant établir l'exclusivité de la vérité, et réprimant la divergence d'opinion, considérée comme hérésie ou schisme. Il a convoqué le premier concile de Nicée en 325, qui a statué sur un certainement nombre de points du dogme, et qui finira par excommunier Arius suite à une intervention musclée de l'empereur. Mais les souverains qui régneront à sa suite n'auront plus forcément la même capacité à s'ériger en maître : Paul Veyne insiste sur la transformation du rapport entre le politique et la religion avec l'avènement du christianisme : désormais le pouvoir politique (« César ») doit être au service de Dieu.

Le livre ouvre incontestablement de passionnantes perspectives, même si certaines des idées de l'auteur ne sont pas forcément consensuelles ni universellement acceptées.
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Bill Gates était certes féru d'informatique, mais il a surtout été le grand champion de la commercialisation de ses concepts. Son discernement lui a permis d'en inonder la planète et devenir ainsi le maître incontesté du système d'exploitation de l'ordinateur de monsieur-tout-le-monde.

Si je me risque à un préambule aussi décalé pour aborder le sujet développé par l'ouvrage de Paul Veyne, Quand notre monde est devenu chrétien, c'est d'une part parce que j'y suis encouragé par l'auteur lui-même, lequel fait à plusieurs reprises dans son ouvrage de tels parallèles aussi hasardeux. Comme par exemple entre le christianisme et le communisme, leur impérialisme sur les esprits et les consciences. Ce qui leur a permis d'atteindre la popularité, certes déclinante, qu'on leur connaît aujourd'hui. Évoquant au passage les mêmes travers qui ont pu pervertir l'une et l'autre doctrine, lorsque la pureté originelle des intentions a été confrontée à la corruption inhérente à la nature humaine.

La seconde raison qui fonde la hardiesse de ma comparaison de ces deux thèmes aux antipodes l'un de l'autre, tant par l'époque qui les vu naître que par la finalité qui les motivent, porte sur le parallèle que je fais de leur intention commune de dominer le monde, l'un matérialiste, l'autre spirituel.
Bill Gates a été le propagateur planétaire de concepts dont il n'était pas forcément l'auteur. Constantin, empereur romain au début du quatrième siècle de notre ère, n'a certes pas été l'inventeur du christianisme, il a été celui qui, du fait de sa position dans le monde, a permis au christianisme, qui vivotait alors, de se répandre à la surface de la planète et devenir ce qu'il est aujourd'hui. Sa conversion en l'an 312, l'intelligence avec laquelle il en a fait la promotion jusqu'à la fin de sa vie, ont été déterminantes pour la survie et l'expansion du christianisme.

Il est vain de se livrer à l'exercice de l'histoire alternative. Paul Veyne, dont le socle de connaissances historiques est pour le moins suffisant, peut quant à lui se risquer à échafauder certaines thèses et nous affirmer que sans le rôle déterminant de l'empereur Constantin, le christianisme ne serait certainement pas ce qu'il est aujourd'hui.

Qui mieux qu'un agnostique pour décoder les événements de ce tournant décisif de l'histoire du monde chrétien. Pour nous faire comprendre comment une secte peut devenir une religion. Je n'ai quant à moi pas l'érudition suffisante pour évaluer ses allégations, mais, séduit que je suis par ses thèses et son talent pour les enseigner, je vais poursuivre mon chemin dans la connaissance de cette sommité en me laissant décrypter par elle Comment on écrit l'histoire. C'est le titre d'un autre de ses ouvrages dont j'ai fait l'acquisition.
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Dans les interviews qu'il a données à la télévision pour évoquer son roman le Royaume, Emmanuel Carrère avoue avoir été influencé par la lecture de Paul Veyne. Il est vrai que les deux hommes ont la même intention : comprendre comment une secte religieuse a pu devenir l'une des religions dominantes de notre monde contemporain.

Si Emmanuel Carrère indique avoir été croyant, puis avoir abandonné toute pratique religieuse, Paul Veyne, lui, se définit comme incroyant. Incroyant, mais pas irrespectueux envers les religions, puisqu'il défend ardemment l'existence du sentiment religieux, existant pour lui-même et non pas en raison de considérations relatives à la mort ou à l'incompréhension des événements naturels. Dans ce livre, Paul Veyne concentre son propos sur les années 312-394, un siècle presque, durant lequel le christianisme va s'affirmer comme la religion dominante de l'empire romain finissant. Plus encore, Paul Veyne se concentre sur la figure centrale de Constantin qui, non content d'unifier l'empire sous son autorité unique, favorise le christianisme auquel, à la veille de la bataille du Pont Milvius, il se convertit.

Les historiens ont souvent compris cette conversion comme un geste politique : un Dieu, un empire, un prince. L'idéologie chrétienne servirait les intérêts de Constantin. Pour Paul Veyne, il n'en est rien : la conversion de Constantin est un acte de foi authentique. En épousant la religion d'un dixième de la population de l'empire, religion déjà organisée en une Eglise qui n'entend pas se soumette à l'autorité de son nouveau et tout-puissant bienfaiteur, Constantin s'inscrit clairement dans une histoire chrétienne qui transcende la vie humaine. Constantin prend donc un rôle à la mesure de l'homme littéralement extraordinaire qu'il est : à la foi authentique s'ajoute donc l'orgueil personnel. Mais ne pas prendre en compte la complexité de l'âme humaine, les multiples ressorts qui l'animent, ce serait simplifier les choses et, donc, se tromper.

A plusieurs reprises, Paul Veyne s'interroge sur les raisons du succès du christianisme. Pourquoi Constantin s'est-il converti ? Pourquoi la religion personnelle de l'empereur devient-elle la religion de la majorité des habitants de l'empire romain à la fin du IVème siècle ? Quelques longueurs viennent ici tenter quelques explications : le dynamisme du christianisme, son exigence envers les fidèles, sa transcendance, son culte de l'amour, la relation privilégiée qu'il consacre entre Dieu et les fidèles. Quant à parler de monothéisme, ce serait oublier un peu vite la structure fondamentale de Dieu, qui est Un en trois Personnes.

Évidemment, il est question aussi du paganisme. La religion romaine considérait les dieux comme une espèce à part, avec laquelle les hommes devaient entretenir des relations au moins cordiales. La religion païenne est importante, mais elle n'est pas tout : le christianisme, au contraire, englobe la vie en entier.

Le génie de Constantin est celui de la liberté : celle d'un homme qui épouse une religion à sa mesure, qui ne se préoccupe pas de l'avis de ses contemporains. Face au paganisme, Constantin n'impose rien : le réalisme domine sa politique. Peu à peu, l'élitisme originel du christianisme disparaît au profit d'une religiosité populaire qui ne s'embarrasse pas forcément des problèmes théologiques. Par ses actes (adoption du chrisme comme emblème personnel à la bataille du pont Milvius en 312, édit de Milan en 313, convocation du concile de Nicée en 325 mais aussi construction d'églises, règlement de la question donatiste, support financier à l'Eglise, dispense de rites païens et publics aux chrétiens ...), Constantin assure à l'Eglise une visibilité officielle, sans parvenir à l'imposer définitivement : c'est seulement à la succession de Julien l'Apostat, dans les années 363-364, que l'armée romaine imposera un empereur chrétien, sans que la religion n'ait été une part importante dans ce choix.

Un peu bavard, voire verbeux, le livre de Paul Veyne a un grand mérite : celui d'être très pédagogique. Car appréhender le IVème siècle romain, c'est aller à la rencontre d'un autre monde mental. le pouvoir est attaché à la personne, la religion (le paganisme) est d'abord une affaire de rites. Paul Veyne procède par analogie, privilégiant la compréhension de son lecteur à l'exactitude historique. Pour autant, on regrette que le livre ne soit pas un peu plus contextualisé (sur l'évolution historique du christianisme depuis les origines) et que le IVème siècle, hormis la période constantinienne, soit à peu près passée sous silence. L'érudition et les questionnements, tant historiques que philosophiques voire métaphysiques, donnent enfin une densité savante à l'ouvrage.
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A l'occasion de l'anniversaire de l'édit de Milan en 312, où Constantin abroge toutes les lois interdisant le christianisme, un grand nombre de bons livres sont parus qui scrutaient les motivations de l'empereur, la situation de l'empire, l'état des mentalités, etc ... le grand historien romaniste Paul Veyne s'est penché lui aussi sur la question, et donne de l'homme et de l'événement des interprétations novatrices, dans la droite ligne de son magnifique "Empire gréco-romain". Paul Veyne est un penseur suffisamment intelligent et nuancé pour savoir dépasser les oppositions simplistes et binaires intérêt matériel / spiritualité, politique / foi, et autres doublets bons pour les journalistes. Il est suffisamment au fait des sciences humaines et de leurs études sur la foi, des sciences sociales et de leurs observations sur les mécanismes sociaux, pour donner du phénomène de changement de religion de l'empire romain aux IV° et V° une interprétation nuancée et convaincante. Ce livre d'un sceptique dégage tous les avantages du christianisme pour un homme de l'Antiquité, mais aussi pour nous.
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Un essai intéressant, libre, personnel et érudit tout à la fois. L'auteur s'intéresse à la psychologie de Constantin, dont il défend la sincérité. Les explications sont convaincantes, accessibles, parfois partielles. La diffusion du christianisme, très minoritaire encore sous Constantin, est bien expliquée dans le cadre d'un empire qui aurait pu ne pas devenir chrétien aussi certainement qu'on a tendance à le penser avec un jugement a posteriori trompeur. On peut ne pas être d'accord avec tout ce qu'avance Paul Veyne mais c'est toujours intéressant et agréable à lire. Ainsi que penser vraiment de la tolérance de Constantin, abandonnée par ses successeurs, puisqu'il n'avait pas les moyens de convertir rapidement tout les habitants de l'Empire ?
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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
L'amour du roi, le patriotisme et aussi bien le respect pour les privilégiés ne sont pas de la religion et n'en proviennent pas ; ils ne sont pas d'avantage inculqués par une idéologie, ils la précèdent, logiquement parlant, ils sont induits par l'obéissance à l'ordre établi, ils naissent de cette obéissance, loin de la faire naître ; on les respire dès l'enfance dans l'air du temps et le spectacle de tous les autres. L'histoire s'explique par un vécu silencieux et non par les belles paroles qui s'y ajoutent ; quand la dépendance est rejetée, les paroles idéologiques n'ont plus de poids. Citons le pénétrant Jean-Marie Schaeffer : à notre époque, l'enseignement par l'école ne peut pas remplacer l'apprentissage des règles sociales ou politiques par le cadre de vie et l'exemple familial et social, d'où l'inefficacité dramatique de l'éducation civique scolaire...
En un mot , le vécu social muet suscite ou accepte les verbalisations idéologiques et non l'inverse ; une idéologie ne convainc que les convaincus. Nous avons vu cela de nos yeux, si nous sommes quinquagénaires ou davantage : la découverte de la contraception a donné lieu à une comique expérimentation sociologique en conditions réelles. Avant la " pilule " , les jeunes filles respiraient dans l'air du temps et dans l'exemple de leurs compagnes les utiles vertus de pureté, de chasteté, de virginité, d'abstention sexuelle. ... Il a suffi que la pilule apparaisse pour que ces vertus disparaissent comme rosée au soleil : évaporées avec le péril, tant dans les duplex que dans les chaumières. Leur effacement nous a paru si naturel que nous nous en sommes à peine aperçus, sans remarquer à cette occasion que ce n'était pas le vertuisme qui avait inculqué l'abstention, mais l'abstention qui, faute de contraception, s'était érigée en vertu.
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Au total, la christianisation du monde antique fut une révolution qui eut pour déclencheur un individu, Constantin, dont les mobiles furent exclusivement religieux. Elle n'a rien eu de nécessaire, d'inéluctable ni d'irréversible. Le christianisme a commencé à s'imposer à tous parce que Constantin, sincèrement converti, l'a favorisé et soutenu et parce que cette religion était efficacement organisée en une Eglise. Constantin s'est converti pour des mobiles personnels inconnaissables et il a jugé que le christianisme était digne d'être la religion du trône parce que sa supériorité était évidente à ses yeux et que le christianisme, bien que très minoritaire, était devenu le grand problème religieux du siècle.
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C'est avec le triomphe du christianisme qu'entre religion et pouvoir les relations ont cessé d'être du saupoudrage et se sont théorisées, systématisées. Dieu et César ont cessé d'agir chacun de leur côté, Dieu s'est mis à peser sur César, il fallait que César rendit à Dieu ce qui était dû à Dieu. Le christianisme demandera aux rois ce que le paganisme n'avait jamais demandé au pouvoir : "Étendre le plus possible le culte de Dieu et se mettre au service de la majorité divine."
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L'Europe n'a pas de racines, chrétiennes ou autres, elle s'est faite par étapes imprévisibles, aucune de ses composantes n'étant plus originelle qu'une autre. Elle n'est pas préformée dans le christianisme, elle n'est pas le développement d'un germe, mais le résultat d'une épigénèse. Le christianisme également, du reste.
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En effet, la notion solennelles de religion recouvre en réalité une multitude hétérogène d'éléments différents. Dans n'importe quelle religion, on peut trouver des dieux, des rites, des fêtes, le sentiment du divin, de la morale, des interdits alimentaires,une bonne espérance pour les prochaines récoltes, la prédiction de l'avenir, la guérison des maladies, l'espoir ou la crainte d'une justice immanente, de l'ascétisme, l'espérance extatique, la transe, un ethos ou style de vue, le désir de donner au monde un sens conforme à nos souhaits, la pensée de l'au dela, des utopies, la légitimation politique, l'identité nationale, le sentiment de la nature, etc...
Or la "démagification" du monde a mis fin à certains de ces éléments 'les oracles), les a remplacés par de la technique (la médecine), les a rendus autonomes (légitimation politique, utopies sociales); ce qui subsiste le plus et le plus médiocre : la solennisation et les rites de passage. La "religion" a éclaté et a agir (on voit même apparaître des spiritualités sans dieux). Elle tend à se spécialiser, à se réduire à ce qu'elle a de spécifique, là ou elle est irremplaçable : la religion nouvelle n'est plus que religieuse.
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