Martin Veyron tente un pari osé : l'adaptation du conte éponyme de l'immense
Léon Tolstoï.
Cette parabole portant sur l'illusion d'un bonheur basé sur la possession met en scène Pakhomm. Simple et brave paysan, il sera amené à quitter sa ferme dans l'espoir de se constituer à vil prix un domaine plus vaste dans l'Est de la Russie. Aveuglé par sa convoitise, une curieuse proposition, obtenir toute la terre souhaitée pour mille roubles, marquera cruellement son destin. Cette fable tant philosophique que politique est aussi dense que ramassée.
En dépit de sa fidélité au propos, mon peu de goût personnel pour le dessin de
Martin Veyron a modéré largement mon enthousiasme pour cette entreprise. du coup, je suis allée relire l'original en ligne sur internet. Un vrai plaisir de lecture cette fois ci.
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