Le 9ème art a ses chefs-d'oeuvre mais aussi ses précieux grimoires.
L'Eternel Féminin Dure fait partie, au moins, de ces derniers. On y trouve Dieu, le Diable, leurs enfants respectifs et, bien sûr, le personnage éponyme. S'il fallait résumer l'intrigue, on dirait que les forces du bien - Dieu - continuent leur lutte immémoriale contre les forces du mal. Et réciproquement. La dernière arme trouvée est une photo dont le jeune héros, Bernard Lermitte, tombe amoureux. Comme Tamino dans l'opéra de Mozart, La Flûte Enchantée. Oui, car tout cela démarre à l'opéra. Et son fantôme me direz-vous, on l'y voit ? Pas le moins du monde non. Mais un chef énervé, un metteur en scène exalté, une danseuse nymphomane et son assistante dévouée, une dame et son gâteau, etc., etc. Oui ! Sans parler du taxi et de son chauffeur, des diplomates-militaires d'un petit état d'Amérique du Sud, d'un cargo et de son capitaine... etc. etc. Ah oui ! Fable sur la relation de l'homme et de la femme tissée sur les trames des classiques de la bd,
L'Eternel Féminin Dure brille par ses personnages, au 1er rang desquels Bernard Lermitte, un Tintin maladroit au coeur d'artichaut. Un homme quoi... éternel aussi ! À lire et apprécier aussi au 2nd degré.