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EAN : 9782849213636
316 pages
Editions Thot (01/01/2016)
4.83/5   6 notes
Résumé :
Écrivain public en manque de clientèle, j’avais passé une annonce dans le journal local. J’y proposais mes services pour des autobiographies.
Paco m’avait répondu.
Sans doute pour m’attirer, il avait souligné qu’un épisode de son histoire avait été à l’origine d’un tableau mondialement connu.
À vrai dire, je n’y croyais pas trop.
J’ignorais, en me présentant chambre 320 de cette maison de retraite, que je m’apprêtais à entendre le plus fo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Magnifique roman, d'un style agréable et puissant, d'une grande intelligence et riche ô riche en émotion, "A bientôt para la vida" nous promène à travers l'Espagne de la guerre civile à la suite du jeune Paco qui s'est engagé dans la résistance par amour ! Pour suivre sa belle Ana, notre jeune héros affrontera donc les horreurs de la guerre et apprendra la nature humaine, l'amitié, le pilotage et la vie…

J'ai pris un grand plaisir à la lecture de ce beau roman, même si je déplore une transition pas tout à fait aboutie à mon sens entre les deux temps de l'histoire. le récit est en effet en deux parties, d'abord nous plongeons dans l'histoire de Paco, puis nous revenons au présent auprès de Jacques Viallat, écrivain public, qui écrit cette biographie de Paco, et qui va être rattrapé par ce bouleversant récit de vie. Les deux parties sont riches et vraiment intéressantes mais la dernière a comme un goût de pas assez et elle arrive un peu comme un cheveux sur la soupe. J'ai donc terminé le roman avec une légère frustration mais ça n'enlève rien à mon sentiment qu'il y a dans cette oeuvre beaucoup d'humanité et du génie littéraire !
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A bientôt para la vida de Jacques Vialat : une double intrigue avec comme toile de fonds la guerre civile espagnole

Paco, pensionnaire d'une maison de retraite, fait appel à un écrivain public afin d'écrire son extraordinaire histoire. Et son histoire est tellement fabuleuse qu'elle avait déjà inspiré le fameux Guernica de Picasso à qui il s'était confié pendant 3 longues journées en avril 1937.

Paco, étudiant à Valence, fou amoureux de Ana, infirmière et communiste s'est engagé en juillet 1936 au côté des républicains pour rejoindre son amour partie à Madrid soigner les blessés du camp républicain. C'est en effet, le moyen le plus sûr qu'il a trouvé pour regagner la capitale depuis Valence. Il participe à divers combats entre nationalistes et républicains, dont le siège de Tolède, apprend à piloter un avion de reconnaissance, prend des clichés des avancées nationalistes avant de finalement retrouver son amour à Madrid. Paco soupçonne au travers de ses clichés que les nationalistes vont bientôt prendre Madrid. Il propose alors à Ana de l'emmener dans un endroit plus sûr, sans intérêt destructeur pour les nationalistes, où un cousin pourrait les éberger. Les voilà décidés à partir pour Guernica. Paco pourrait ainsi également remplir la promesse faite à son mentor mort au combat, ramener ce que ce dernier avait de plus précieux en France.

Il faudra 3 mois à l'écrivain public pour finaliser le livre mais bien plus pour s'en remettre car sournoisement, le doute quant à la véracité de l'histoire s'installe...et si Paco avait menti?

Jacques Vialat nous mène sans encombre au bout de ce voyage qui reste surprenant et étonnant jusqu'aux dernières pages. le suspense est bien construit, l'histoire de Paco et de cet écrivain est palpitante. le style est très plaisant, les chapitres sont courts. Je recommande chaudement cette lecture pour tout amateur de roman ayant pour toile de fonds de grands événements historiques.
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Un roman à couper le souffle avec un suspense historique, stratégique autant qu'amoureux! "A bientôt para la vida" a à mon humble avis tout de la grande littérature!

Jacques Viallat, écrivain public, rencontre Paco alors qu'il semble mener une retraite paisible et en acceptant de rédiger ses mémoires, il ne s'attendait pas à se trouver face à un récit si puissant, et encore moins au fait que celui-ci bouleverserait sa vie même!

Véritable plongeon dans l'Espagne Franquiste des années 1930, ce superbe roman nous fait réfléchir sur le couple et l'amour autant que sur la guerre, la violence et la barbarie. Sans oublier la folie... Étonnant pèle-mêle d'émotions, il vaut sans aucun doute le détour! A recommander!
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Une très belle romance, particulièrement émouvante, en pleine guerre d'Espagne.

J'ai été totalement emportée par cette histoire, mélange de romance, d'aventure et de faits historiques.
On y découvre l'histoire de Paco, un jeune espagnol qui, par amour pour la belle Ana, va s'engager dans la guerre d'Espagne contre Franco afin de la retrouver...

J'ai trouvé originale cette façon d'amener l'histoire. Cet écrivain public qui se retrouve à écrire l'autobiographie d'un vieil homme, dans une maison de retraite, histoire qui va résonner en lui profondément, et bouleverser sa vie et celle des siens.
Les chapitres sont courts, percutants, la plume de l'auteur d'une belle finesse et en même temps, très facile à lire. Même si l'on est dérouté les premières pages de passer d'une époque à une autre, d'un personnage à l'autre, on entre vite dans le récit historique et là, on ne peut plus lâcher le roman.

Je me suis laissé prendre au jeu, totalement plongée dans les aventures de ce jeune amoureux qui, à contre-courant des autres, se bat pour tenter de retrouver l'amour de sa vie. Tout au long de ses aventures, on peut dire que la chance est avec lui car il va être soutenu et protégé par un grand nombre de ses compagnons.
Les faits historiques sont bien dépeints, la guerre également, un peu moins le carnage de Guernica illustré par le célèbre tableau de Picasso, mais le suspense et l'angoisse sont bien présents tandis que l'on tremble en se demandant comment tout cela va finir...
N'hésitez pas à le lire vous aussi, il ne vous laissera pas indifférents, c'est certain !

Lien : http://cocomilady2.revolublo..
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Superbe histoire d'amour... A dévorer tout simplement !!!
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
12 juillet 1937, exposition universelle
Paris, France

Otto Abetz, ambassadeur du IIIème Reich nommé à Paris, était en visite officielle à l'exposition internationale. Il paradait dans son uniforme clinquant d'officier supérieur, s'arrêtant à chaque stand en s'efforçant de trouver quelque chose d'intéressant à dire afin qu'on le remarque.
Il visitait méthodiquement les pavillons de tous les pays représentés, avec une grande rigueur, et dans le sens prévu de son plan pour n'en omettre aucun. Il atteignit celui de l'Espagne vers le milieu de la journée. L'air était chaud ; il ôta sa casquette un moment pour s'éponger le front. Il transpirait sous la visière qui protégeait ses yeux du soleil, lui permettant d'éviter des lunettes noires peu seyantes.
Il fut impressionné par l'immense toile cubiste, intitulée Guernica. Il s'approcha de l'homme qu'il cru reconnaître comme l'auteur du tableau, et lui demanda s'il en était bien le peintre.
– C'est vous qui avez fait ça?
– Non… vous.
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Peut-être y a-t-il le temps que tu vis et le temps que tu es?
Le temps que tu vis se découpe en morceaux bien distincts au cours desquels il se passe quelque chose pour toi. De bien ou de mal. Ou de neutre. Peu importe. C'est le temps que tu vis et tu peux le raconter parce que tu as semé des pierres blanches, comme des repères, dans ta mémoire.
Et puis il y a le temps que tu es.
Celui-là, comment le raconter ? Il est toujours présent.
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Il y a si peu de temps ou tu vis vraiment dans une vie. Ou le temps est la vie. Juste quelques moments. Mais pour ces moments-là, remercie tous les jours qui tu veux d'être né. Dis merci à la vie. Et pars avec le sourire au moment où tu pousseras la porte où sont accrochées les autres espérances.
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La peur est une ancre lourde qui garde notre bateau à son attache, elle influence nos choix de vie en nous invitant à rester au port, quand soufflent des vents inconnus dans les voiles du voyage.
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Mais aujourd'hui, je sais que cette tendresse là, que je ne peux pas te dire, est moi. Elle est aussi l'univers. Imagine-tu que le poisson puisse te dire la mer ? Alors comment veux-tu que je te décrive mon amour pour Ana?
Cet amour, c'est moi.
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