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EAN : 9782842630997
93 pages
Le Dilettante (07/02/2005)
3.57/5   7 notes
Résumé :

Nous la proclamions belle et nous l'aimions d'un amour refoulé. Nous l'appelions Mata Hari faute de savoir son vrai nom, à cause d'une photographie qui se trouvait dans un magazine et qui était censée lui ressembler et que je n'ai d'ailleurs aucune raison de supposer elle-même ressemblante. Elle pouvait avoir vingt ans. Elle était venue habiter aux vacances le château des Messieurs Bourdier que les propriétaires louaient pour la saison.

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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Court roman ou longue nouvelle (à peine 90 pages), "Les amants de Mata-Hari", fait partie des textes de Vialatte publiés à titre posthume, une fois que sa postérité fut enfin établie.

On y retrouve des thèmes chers à l'auteur de "Battling le ténèbreux" : l'amitié d'un groupe d'adolescents, les amours romanesques et parfois contrariées, les rêves de voyages et d'aventures.

Débutant d'une manière légère, où le style élégant et imagé de Vialatte fait merveille, le texte, dans les dix dernières pages devient dramatique, pour ne pas dire tragique !

C'est que les rêveries des jeunes gens imaginatifs bercés de romans et de poésie ne résistent guère au temps qui passe.

Encore un très beau texte d'un auteur qui gagne décidemment à être connu !
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Ouvrir un roman de Vialatte n'est pas sans conséquence: votre univers s'en ressent timidement mais indéniablement bousculé.
Une fois de plus, la magie de l'enfance illumine ce court roman : l'esprit chevaleresque. les lointains mystérieux, les amours romanesques, l'aventure et par dessus tout l'étonnement pris comme un art de vie.
Vialatte, c'est un art de vivre: voir le monde comme il devrait être malgré ses accidents, ses déchéances et ses blessures : les amants de Mata-Hari en vivent tout l'émerveillement et bien entendu en paient le prix.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Il était mort de Francis Jammes, ayant trop "observé le passage de Vénus", comme l'enseigne de la "Vieille Mrine". Il était mort de Baudelaire, évidemment, et ce n'est pas par littérature que j'introduis sa mort ici. Qui sait ce qu'une nuit d'été chargée d'un spectacle énervant peut verser de toxines mortelles dans le cœur d'un enfant qui n'est pas vacciné ?
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Vidéo de Alexandre Vialatte
Emmanuelle Bayamack-Tam et son invité, Frédéric Boyer.
À l'occasion d'une grande journée dominicale qui célèbre à La Criée les 40 ans des éditions P.O.L, Oh les beaux jours ! a convié l'un des grands noms de ce catalogue, Emmanuelle Bayamack-Tam, qui publie aussi des romans noirs sous le nom de Rebecca Lighieri, et dont l'oeuvre, dense et d'une folle liberté, échappe à toute tentative de classification. Récemment couronnée par le prix Médicis pour La Treizième Heure, l'écrivaine reviendra sur les thèmes récurrents de ses romans : la métamorphose, qui parcourt son oeuvre, mais aussi le rapport au corps – notamment lorsqu'il se transforme à l'adolescence –, la famille et le nécessaire requestionnement du rôle qu'on lui alloue dans nos sociétés, la religion et l'appartenance à une communauté, la question du genre et des identités multiples…
L'entretien explorera également le style Bayamack-Tam, sa capacité à mêler les voix en explorant les genres littéraires (poésie, récit, chanson…) jusqu'à les renouveler, son art singulier et assumé de laisser infuser dans ses romans toutes les lectures qui l'ont «enfantée» en littérature. La conversation portera également sur une pièce de théâtre en cours d'écriture, dont nous sommes allés filmer les répétitions, et sur son goût pour le cinéma, en particulier pour les films de Pedro Almodóvar. Il sera aussi question du roman graphique qu'elle a écrit avec Jean-Marc Pontier, et bien sûr de Marseille, ville de ses origines présente dans nombre de ses romans, avec une interview exclusive d'une patronne de bar bien connue des Marseillais…
À ses côtés, pour évoquer la richesse de son travail et sa double identité littéraire, son éditeur, Frédéric Boyer, apportera un éclairage sur cette oeuvre sans pareille.

À lire (bibliographie sélective) — Emmanuelle Bayamack-Tam, « La Treizième Heure », P.O.L., 2022 (prix Médicis 2022). — Emmanuelle Bayamack-Tam, « Arcadie », P.O.L, 2018 (prix du Livre Inter 2019). — Emmanuelle Bayamack-Tam, « Je viens », P.O.L, 2015. — Emmanuelle Bayamack-Tam, « Si tout n'a pas péri avec mon innocence », P.O.L, 2013 (Prix Alexandre-Vialatte). — Emmanuelle Bayamack-Tam, « Une fille du feu », P.O.L, 2008. — Rebecca Lighieri, « Il est des hommes qui se perdront toujours », P.O.L, 2020. — Rebecca Lighieri, « Les Garçons de l'été », P.O.L, 2017. — Rebecca Lighieri, « Husbands », P.O.L, 2013. — Rebecca Lihieri et Jean-Marc Pontier, « Que dire ? », Les Enfants Rouges, 2019.
Un grand entretien animé par Chloë Cambreling et enregistré en public le 28 mai 2023 au théâtre de la Criée, à Marseille, lors de la 7e édition du festival Oh les beaux jours !
Podcasts & replay sur http://ohlesbeauxjours.fr #OhLesBeauxJours #OLBJ2023
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