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Critique de PtitVincent
le plongeonSéverine Vidal : tous les livres sur Babelio.com
Merci aux éditions Bamboo et Babelio pour la découverte de cet album.
À 80 ans, Yvonne quitte la maison familiale et ses heureux souvenirs pour rejoindre un Ehpad. Peur de la solitude, peur de déranger, gestes maladroits et autonomie de plus en plus limitée. Un peu de dépit également. Arrive le jour où Yvonne ferme la porte de sa maison définitivement et se retrouve dans la chambre impersonnelle d'une institution. Avec l'obligation de se soumettre à un règlement, des horaires, une cohabitation forcée avec les autres résidents. La vieille dame broie des idées noires, n'hésitant pas à multiplier les blagues envers ses nouveaux voisins ou de braver les règles (au point où la directrice convoquera les enfants pour une mise au point !).
Les auteurs, sans jugement de leur part, nous montrent l'évolution d'Yvonne dans sa nouvelle vie, la difficulté d'adaptation, puis les liens créés avec d'autres résidents, formant ainsi un groupe complice. Même si derrière les scènes cocasses et drôles pointent une certaine mélancolie, voire une souffrance. Ce sentiment de ne plus servir à rien, de voir sa santé se dégrader, d'avoir la vie derrière soi, des souvenirs dont on ne sait plus que faire et plus de plaisir à venir. Et puis le temps qui passe si lentement.
Même si j'ai eu du mal à apprécier l'album pour des raisons personnelles et familiales, je dois reconnaître que Séverine Vidal et Victor L. Pinol nous montrent la vie quotidienne dans une Ehpad avec honnêteté et simplicité, avec une galerie de personnages hauts en couleurs. Quitte à jouer parfois avec la réalité et avoir un ton résolument optimiste.
Merci aux éditions Bamboo et Babelio pour la découverte de cet album.
À 80 ans, Yvonne quitte la maison familiale et ses heureux souvenirs pour rejoindre un Ehpad. Peur de la solitude, peur de déranger, gestes maladroits et autonomie de plus en plus limitée. Un peu de dépit également. Arrive le jour où Yvonne ferme la porte de sa maison définitivement et se retrouve dans la chambre impersonnelle d'une institution. Avec l'obligation de se soumettre à un règlement, des horaires, une cohabitation forcée avec les autres résidents. La vieille dame broie des idées noires, n'hésitant pas à multiplier les blagues envers ses nouveaux voisins ou de braver les règles (au point où la directrice convoquera les enfants pour une mise au point !).
Les auteurs, sans jugement de leur part, nous montrent l'évolution d'Yvonne dans sa nouvelle vie, la difficulté d'adaptation, puis les liens créés avec d'autres résidents, formant ainsi un groupe complice. Même si derrière les scènes cocasses et drôles pointent une certaine mélancolie, voire une souffrance. Ce sentiment de ne plus servir à rien, de voir sa santé se dégrader, d'avoir la vie derrière soi, des souvenirs dont on ne sait plus que faire et plus de plaisir à venir. Et puis le temps qui passe si lentement.
Même si j'ai eu du mal à apprécier l'album pour des raisons personnelles et familiales, je dois reconnaître que Séverine Vidal et Victor L. Pinol nous montrent la vie quotidienne dans une Ehpad avec honnêteté et simplicité, avec une galerie de personnages hauts en couleurs. Quitte à jouer parfois avec la réalité et avoir un ton résolument optimiste.
