Recueil de nouvelles qui étaient parues dans des revues souvent de presse féminine.
C'était le temps où on demandait des textes à de jeunes écrivains pour les proposer à des femmes dont on pensait qu'elles pouvaient les lire. Mais il s'agissait là d'une littérature éphémère.
Merci aux éditions du Dilettante pour sa politique éditoriale qui a permis à ces textes d'être réédités. Cet éditeur permet à certains écrivains de valeur de ne pas être oubliés.
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A trois heures, on a entendu de la musique du côté de la place de la Mairie. On a tous regardé. C'était le cortège. Ils sont passés devant nous, on était drôlement bien placés. Devant, il y avait Centaine, le garde-champêtre. Il se tenait raide comme un qui aurait eu son caleçon pas propre. A chaque coup de cymbale, son képi faisait un petit saut sur sa tête. Derrière lui, à une dizaine de mètres, c'étaient les gars de la fanfare avec des chouettes casquettes blanches d'officiers de marine, comme Lulu les aime, pleines de dorures. Comment qu'ils y allaient les gars. il y avait six tambours et une douzaine de trompettes et de cors de chasse.
Serge Reggiani chante Les loups sont entrés dans Paris. Paroles d'Albert Vidalie, musique de Louis Bessières.