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EAN : 9782875470164
48 pages
Les Editions Poivre & Sel (07/03/2013)
3.5/5   2 notes
Résumé :
Que faire quand on est auteur de bande dessinée et qu’on est sans boulot ? Rechercher ardemment tous horizons. C’est ainsi que Lénaïc Vilain se présente à un entretien afin de postuler comme agent de sécurité dans un Grand Hôtel de Luxe. Et qu’il se retrouve, finalement bien malgré lui, à faire des rondes de nuit dans cet hôtel sur le bord du périphérique parisien. Son arrivée, sa formation, les premiers clients croisés à l’entrée, sa première ronde, ses premières a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
R.A.S., Rien à signaler, Lenaïc Vilain nous raconte avec humour son expérience professionnelle comme gardien de nuit, de l'époque où le métier d'auteur de bandes dessinées ne suffisait pas à subvenir à ses besoins. le dessin est brut, la colorisation simple, la mise en page dynamique, le personnage semble un peu perdu dans ce milieu, donnant un ton ironique et satirique. le tout reste très anecdotique, mais la lecture de cette courte bande dessinée est plaisante, grâce à l'humour désabusé de Lenaïc Vilain.
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En mars 2005, Lénaïc Vilain, auteur de bandes dessinées, cherche un emploi pour arrondir ses fins de mois. Il postule sur un poste d'agent de sécurité (surveillance de nuit) dans un grand hôtel parisien, pensant trouver-là le travail parfait qui lui permettrait également d'écrire et dessiner ses albums.

Il se retrouve malgré lui – mais assez logiquement – à faire des rondes de nuit et à arpenter les couloirs des 23 étages de l'Hôtel. D'anecdotes en anecdotes, l'auteur nous fait découvrir ce qu'a été son quotidien professionnel pendant six années… il va devenir « Vilain » le veilleur de nuit.

(...)

Le scénario est entraînant et les éléments autobiographiques sont utilisés à des fins ludiques. Confronté à la solitude, les heures s'étirent et il n'hésite pas à se perdre dans son imaginaire, comme un enfant (peur du noir, peur du monstre caché dans un recoin…). Il s'impose des défis comme de compter le nombre de pas minimum que l'on peut faire pour traverser un couloir ou se surprend à épier les bruits qui s'échappent de quelques chambres… L'auteur ne se prend pas au sérieux pour notre plus grand plaisir. Voilà un doux rêveur contraint de se maintenir en éveil et cela donne lieu à des scènes cocasses.

(...)
L'intégralité de l'article est disponible sur mon blog
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Lénaïc Vilain, dont le nez n'est pas si gros qu'il le prétend dans R.A.S., est auteur de bande dessinée. Mais le dessin ne nourrissant pas son homme, il accepte en 2005 un boulot d'agent de sécurité dans un grand hôtel parisien. Il y restera six ans. Six années durant lesquelles il sera « Vilain ».

L'avantage de travailler dans un grand hôtel de luxe à Paris, c'est qu'on en a des anecdotes à raconter ! La formation d'agent de sécurité de 45 secondes le jour de son arrivée, les clients grossiers qui ne le saluent jamais, « les filles » commandées qui quittent l'hôtel au petit matin … Mais surtout, ce qui va le torturer le plus durant ces longues nuits de ronde, c'est la solitude, le silence et l'ennui.

R.A.S. est une BD aussi passionnante que courte. On se retrouve tous dans ce personnage timide qui semble toujours à côté de ses pompes. Parce que Lénaïc Vilain qui traverse les couloirs interminables de l'hôtel, paniqué à l'idée de se faire surprendre par un client, c'est totalement moi. Parce que Lénaïc Vilain qui se donne des gages pour faire passer le temps plus vite, c'est aussi totalement moi. Écouter aux portes ? Moi tout craché !

Lénaïc Vilain nous livre une modeste tranche de vie de son parcours personnel et, pourtant, c'est émouvant. le trait est sobre et juste. L'auteur s'est aussi donné une certaine liberté dans le découpage des cases, les planches respirent, les couleurs sont douces et ça fait du bien.
Lien : https://ladesordonnee.wordpr..
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19 févr. 2017 12:45:57
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critiques presse (3)
Actualitte
12 avril 2013
Si l'album fonctionne bien, c'est parce que son auteur le raconte sans prétention, mêlant le quotidien le plus banal avec les quelques anecdotes plus relevées qui ont ponctué la carrière du dessinateur dans les coulisses de l'hôtel.
Lire la critique sur le site : Actualitte
BulledEncre
11 mars 2013
Un témoignage drôle et introspectif, réalisé avec beaucoup de talent.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BDGest
01 mars 2013
Créer, raconter des histoires, plonger au plus profond de soi pour exprimer ses pensées les plus secrètes, exister, faire de la BD ! Lénaïc Vilain a la chance de taquiner les muses avec ses crayons, c'est un conteur, un passeur... Il est aussi agent de sécurité dans un grand hôtel, il faut bien vivre.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
A une heure très avancée de la nuit, ou à une heure très matinale… tout devenait blanc, opaque, paisible, comme quand il neige à gros flocons, sauf que là il neigeait du petit matin gris
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Comme à la fin d’un film d’épouvante, le soleil se levait, symbole d’une délivrance prochaine
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