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EAN : 9782253154051
279 pages
Le Livre de Poche (15/01/2003)
4.25/5   14 notes
Résumé :

Contrainte d'abandonner ses études supérieures, Catherine Lorriot a accepté un poste d'institutrice près de Paris. Cette fille de paysans bourguignons se réjouit de vivre près du " peuple ". Mais bien des déconvenues l'attendent dans cette banlieue du début des années soixante. Ces " blousons noirs " de dix à quatorze ans qui jurent, chapardent, perturbent la classe, ne lui témoignent aucun respect, sont-ils du même " peuple " qu'elle ? Il lui faudra fai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ce livre, écrit en 1962, donne une idée de ce qu'était alors le travail d'enseignement. Démodé? pas tant que cela!
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Un grand roman qui m'a fait beaucoup fait rire et qui reste très actuel bien qu'il date de1962 ! Les discours sur l'exode rurale, la baisse du niveau scolaire, la démission des parents, la société de consommation, le mépris pour le savoir rappellent ce que nous entendons à notre époque.
C'est un grand plaisir de retrouver le milieu scolaire. On s'y retrouve bien même si le certificat d'études n'existe plus ou qu'en CM1, plus personne n'a quatorze ans.
Ce roman m'a donné envie d'en lire d'autres de Vincenot !
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Ce livre est une merveille, qui n'a pas pris une ride malgré sa publication en 1962. Tout y est écrit, observé, analysé et prédit avec justesse et finesse : notre société abrutissante de surconsommation de masse et les rapports entre les sexes.
Chapeau bas Monsieur Vincenot !
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J'ai d'abord apprécié l'absence de manichéisme de ce livre. Les enfants sont «terribles», mais en creusant, Catherine découvre qu'il y a des raisons à cela. Elles sont assez banales, malheureusement: les parents ne s'occupent pas de leurs enfants. C'est ici que les arguments deviennent un peu trop tranchés. Catherine et d'autres disent que c'est à cause du progrès qui pousse les femmes à travailler, et que cela n'arriverait pas si les mères ne travaillaient pas. L'argument est très simpliste, mais il ne faut pas oublier que le livre se passe dans les années 60. Il est évident que des parents qui travaillent auront moins de temps pour leurs enfants, cependant, je sais que là n'est pas tout le noeud du problème. J'en connais qui travaillent et dont les enfants sont aimés et éduqués. Et je connais également la situation inverse.
[...]
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Oui, voilà ce qui m'écrase. Comment font-ils, ces Creusois, ces Auvergnats, ces Bretons, ces Berrichons, pour vivre dans ces pièges à cancrelats ou, dans le cas d'immeubles modernes, dans ces caisses uniformes ?
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La classe commence comme tous les jours.
Mes cinquante-deux élèves( on en a encore admis deux qui sont installés sur le rebord de la fenêtre) font leurs petites installations quotidiennes en bavardant.
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Et dites vous bien que vos démarches ne changeront pas la face des choses... ma pauvre petite ! Tout ce que vous déplorez est le résultat de la marche inexorable de ce que certains appellent le "progrès industriel." C'est un phénomène irréversible.
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On peut toujours implanter des industries au bord de l'Yonne ou de l'Adour, pour fixer les populations et enrayer l'exode, on n'enrayera rien du tout. "Elles" monteront à Paris ou au moins dans la capitale locale, et le corniaud la suivra, avec les mioches, la bouche enfarinée, tout fier d'aller la montrer. Lui aussi, pour s'excuser, dira qu'il vient chercher du travail mais il sait très bien que s'il ne suivait pas le mouvement, elle partirait toute seule, quoi qu'il arrive. (p.103)
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-Le village abandonné vient d'être racheter ! précisa-t-il.
[ ... ]
- Oui, continua-t-il, et c'est moi qui l'ai racheté ! Pour y mettre des vaches dans l'étable et du fion dans les fenils, et peut-être des moutons pour que les pâturages servent à quelques chose !
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Videos de Henri Vincenot (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Henri Vincenot
23 juin 1989 1125 vues 01h 22min 21s
Pour cette 676 ème émission, Bernard Pivot a choisi sept invités pour nous inciter à lire quelques romans français et étrangers pendant la période des grandes vacances: - romans anglais, avec Frédéric FERNEY (journaliste, proposant "Le négociateur" de Frédéric Forsythe), et Auberon WAUGH (fils du romancier britannique Evelyn Waugh et romancier lui même, pour "La fin d'une époque" d'Evelyn Waugh et "Bagages enregistrés" d'Aauberon Waugh) - un roman espagnol, avec Olivier ROLIN (pour "La joyeuse bande d'Afzavara" de Manuel Vasquez Montalban) - romans des Etats Unis, avec Philippe LABRO (qui présentent "Dalva" de Jim Morrison et "Privilège" d'Eduard Stenard) et Michaël Korda (pour son roman "La succession Bannerman") - -et des romans français, avec Félicien MARCEAU (pour son dernier titre "Un oiseau dans le ciel") et Claudine VINCENOT-GUIHENEUF (fille d'Henri Vincenot qui a préfacé un ouvrage inédit de son père "Le livre de raison de Claude Bourguignon" et qui conseille la biographie de Jean Louis Pierre intitulée "Vincenot") - Claudine Vincenot-Guiheneuf parle longuement de son père (avec un extrait d' Apostrophes de 1978, où Henri Vincenot parle de son roman "La billebaude"), Philippe LABRO évoque la biographie de Jackie Kennedy Onassis, Michaël Korda (auteur et éditeur) que Bernard Pivot présente comme l'observateur privilégié de la jet society new yorkaise, raconte le sujet de son livre (la vie et la mort d'un milliardaire américain) et exprime son plaisir d'écrire, lui qui est éditeur depuis plus de trente ans; Frédéric Forney présente Frederic FORSYTHE, auteur de best sellers qui adore "fabriquer des histoires" ("Le négociateur" se passe dans un futur proche au cours d'une crise pétrolière menaçant les grandes puissances), tandis que Philippe Labro vante deux écrivains américains mal connus en Europe. Puis Bernard Pivot laisse la parole à Auberon WAUGH en lui confiant: "Après Shakespeare, c'est votre père que j'aurais aimé interviewé" (l'écrivain britannique en profite pour raconter de nombreuses anecdotes sur son père qu'il admirait et redoutait) , puis c'est au tour de Félicien MARCEAU d' expliquer le sujet de son dernier livre, et enfin à Olivier Rolin de disserter sur le roman de Montalban.
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