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Critique de calypso


Il y a deux ans je découvrais la plume de Vincent Lahouze à travers son premier roman, Rubiel e(s)t moi, et mon avis était sans nuances. Je suis encore émue en y pensant. J'avais donc hâte de lire son second roman, Quartier libre, dont je savais dès le départ qu'il n'aborderait pas le même thème, tout en restant malgré tout très proche d'une forme d'écriture de soi. Il est en effet évident que, derrière la fiction, il y a en Olivier beaucoup de Vincent, les deux évoluant dans la même ville (même si l'auteur vient de poser ses valises en Suisse) et dans le même milieu professionnel. Sans doute l'appréhension d'Olivier a-t-elle été celle de Vincent, sans doute ses maladresses, ses moments de joie, ses incompréhensions ont-ils été ceux de Vincent, lorsqu'il est devenu éducateur et a commencé à travailler auprès des enfants dans des structures périscolaires. Cette connaissance du métier fait d'Olivier un personnage solide et les échanges qu'il a avec les enfants ou les situations vécues m'ont semblé plausibles, c'est mieux lorsque l'oeuvre affiche une forme de réalisme social et ce, dans les différentes problématiques qu'elle aborde. La peinture du quartier du Mirail, bien connu des Toulousains, est pleine de nuances et elle trahit l'affection forte de l'auteur pour ses habitants. J'y ai fait mes études et j'y ai même enseigné une année, trop peu pour m'imprégner de cette vie de quartier mais, là encore, authenticité et vraisemblance semblent avoir été les maîtres-mots de l'écriture de Vincent Lahouze. le personnage fort est, comme l'indique la quatrième de couverture, la jeune Ismahane, incarnation de la tendre folie de l'enfance et de la liberté, adolescente sacrifiée, éternelle complice d'Olivier malgré des débuts difficiles… Cette relation est belle et forte, elle ne peut qu'émouvoir. L'ensemble est convaincant et regorge de sincérité. Mention spéciale pour quatre petites lignes situées à la page 229 qui ont fait couler mes larmes.

Lien : http://aperto-libro.over-blo..
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