Le bouclage

Au coeur grouillant d'une agglomération, la délinquance fait rage sous toutes ses formes.
Jusqu'au jour où l'administrateur Julian Dandolo subit personnellement cette violence et s'engage dans un ''bouclage'' méthodique de la ville qui sera soigneusement passée au peigne fin.
A travers une foule de destins individuels, dans un roman monté comme un thriller l'auteur pose la question de savoir si la démocratie douce protége encore ses citoyens.
Ce récit est efficace et bien écrit mais on peut se demander, quelle est le vrai message de Volkoff dans cette chronique sur l'insécurité d'une mégapole.

Dans une grande ville d'un pays inconnu qui ressemble à l'Espagne, l'insécurité a transformé la vie quotidienne des habitants. Face à l'inertie du système politique, le gouverneur local décide de boucler le quartier le plus emblématique du fléau, quitte à emmener les autorités supérieures où elles ne seraient pas allés d'elles-mêmes.
Volkoff dresse le constat (à sens un peu trop unique) de l'impuissance démocratique face à l'insécurité.
Au delà d'un livre politique, qui n'est pas sans rappeler la tonalité d'un Jean Raspail, et qui agacera certain et plaira à d'autres, Volkoff offre un roman bien bâti, aux allures de thriller, qui démarre un peu lentement mais se révèle assez efficace. Entre Raspail et Follett, un livre qui vaut la peine d'être lu, mais qui pourra susciter des allergies...

Ce roman est une grande réussite, original, une narration fluide, des personnages atypiques, des jeux de pouvoir formidablement bien décrits.
Entre polard et roman, un très bon moment de détente.