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René Pomeau (Éditeur scientifique)
EAN : 9782080700155
185 pages
Flammarion (04/01/1999)
3.54/5   219 notes
Résumé :
Les Lettres philosophiques ou Lettres anglaises est une œuvre de Voltaire écrite en 1734.
Elle se compose de vingt-cinq lettres qui abordent des sujets assez variés: la religion, les sciences, les arts, la politique ou la philosophie (de Pascal notamment).
Il est évident que cet ouvrage est destiné à un peuple plus ou moins cultivé, capable de lire mais nécessitant une certaine éducation poussée, par la façon dont il est écrit. On a ici une suite de le... >Voir plus
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https://ebooks-bnr.com/voltaire-lettres-philosophiques/

Bien que publiées il y a près de 300 ans, les Lettres philosophiques gardent une actualité étonnante. En vingt-cinq lettres, rédigées en partie alors qu'il était en exil à Londres, Voltaire traite de questions religieuses (quakers, anglicans, presbytériens, sociniens), politiques (parlement, gouvernement, commerce), scientifiques (Newton, Locke, la question de l' “insertion de la petite vérole”, l'attraction, la chronologie, l'infini), littéraires (la comédie, la tragédie, l'Académie), philosophiques (Pascal), avec une liberté d'esprit réjouissante.

Rédigées quelques décennies avant l'Encyclopédie de Diderot et D Alembert, les Lettres philosophiques annoncent les Lumières et reflètent le même désir de comprendre et d'approfondir tous les sujets d'actualité, même les plus complexes – avec, en plus, l'esprit critique et les formules cinglantes de l'auteur. Ainsi à la fin de la lettre sur Pascal : “C'est assez d'avoir cru apercevoir quelques erreurs d'inattention dans ce grand génie ; c'est une consolation pour un esprit aussi borné que le mien d'être bien persuadé que les plus grands hommes se trompent comme le vulgaire”. Et sur les quakers : “Ils firent de bonne foi toutes les grimaces de leur maître, ils tremblaient de toutes leurs forces au moment de l'inspiration. de là ils eurent le nom de quakers, qui signifie trembleurs. le petit peuple s'amusait à les contrefaire. On tremblait, on parlait du nez, on avait des convulsions, et on croyait avoir le Saint-Esprit. Il leur fallait quelques miracles, ils en firent.”
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En me plongeant dans les "Lettres philosophiques" De Voltaire, je ne m'attendais pas à y prendre beaucoup de plaisir. Alors, pourquoi m'y plonger ? J'aime, de temps en temps, me frotter à des genres qui sont éloignés de mes habitudes de lectrice.

Je n'ai pas lu Voltaire depuis des lustres. Depuis les bancs du lycée pour être précise. Il évoque à la fois de bons souvenirs (contes philosophiques) et d'autres plus aigres. Je n'ai jamais été douée pour la philosophie. En cours, j'étais réfugiée au fond de la classe et je gribouillais des poèmes dans un carnet... Pourtant, c'est une bonne surprise qui m'attendait à travers ces lettres De Voltaire. Egalement appelées "Lettres anglaises", il y est beaucoup question de l'Angleterre que Voltaire semble beaucoup admiré.

Religion, politique, économie, société, lettres, sciences, santé... les thèmes abordés sont nombreux et exhaustifs. J'ai été particulièrement intéressée par l'exposé De Voltaire sur la secte des quakers, ainsi que sur la vaccination contre la variole. Sur ce dernier point, j'ai été amusée de voir que les débats d'hier font toujours rage aujourd'hui !

J'ai été plus imperméable aux chapitres consacrés aux sciences et aux mathématiques, d'abord parce que je n'ai pas du tout une tournure d'esprit scientifique et technique, ensuite parce que bien que passionnantes en leur temps, les découvertes du XVIIIème siècle semblent quelque peu approximatives à un lecteur actuel.


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Voltaire, en exil en Angleterre, observe les moeurs, les religions et les idées aussi bien scientifiques que philosophiques de ses contemporains d'Outre-Manche.
Il commence par s'intéresser aux Quakers, se fait expliquer cette religion qui remet en cause bien des dogmes qui ne sont -on le sait à présent- que des interprétations des écritures. Ainsi, sur le baptême : les Quakers ne sont pas baptisés car ils "ne sont pas disciples de Jean (le Baptiste) mais du Christ". Ils ne jurent pas, ne prêtent pas serment et ne peuvent occuper des fonctions officielles. Ils font tout "par modestie" et rejoignent en cela les Amish.
Voltaire raconte la création de cet état Américain de la Pennsylvanie par William Penn, communauté Quaker s'il en fut, et aussi la fondation de cette secte par le célèbre George Fox, "vêtu de cuir des pieds à la tête", attaquant la religion officielle, jugé, fouetté, il en redemandait et ses tortionnaires finirent par être ses premiers disciples. Son principe de "tendre l'autre joue" avait fonctionné.
On sent bien sûr chez Voltaire un désir évident de démonter les dogmes stupides selon lui de la religion catholique et son ajout en fin d'ouvrage, la lecture critique des "Pensées" de Pascal, confirme ses intentions.
Plus noble, certes, est de montrer qu'en Angleterre -dans sa lettre sur les Presbytériens – toutes les religions se côtoient dans une paix relative et Voltaire donne l'exemple de la Bourse de Londres où tous sont rassemblés (juif, mahométan, chrétien…) pour faire du commerce et s'entendre sur ce point en se faisant confiance. Mais Voltaire reste un incorrigible optimiste.

"S'il n'y avait en Angleterre qu'une religion, le despotisme serait à craindre; s'il y en avait deux, elles se couperaient la gorge; mais il y en a trente, et elles vivent en paix et heureuses."
De même Voltaire prône le commerce qui enrichit une certaine caste mais aussi le pays comparé aux autres comme l'Allemagne ou la France où tout n'est qu'affaire de naissance.

"Je ne sais pourtant lequel est plus utile à un État, ou un seigneur bien poudré qui sait précisément à quelle heure le Roi se lève, à quelle heure il se couche, et qui se donne des airs de grandeur en jouant le rôle d'esclave dans l'antichambre d'un ministre, ou un négociant qui enrichit son pays, donne de son cabinet des ordres à Surate ou au Caire et contribue au bonheur du monde."

Il est triste de penser aujourd'hui que le négociant De Voltaire est devenu une société anonyme derrière laquelle se cachent des "traders" sans foi ni loi que celle du profit.
Toujours, prenant de la distance avec son propre pays, Voltaire vante "l'introduction de la petite vérole" aux enfants en Angleterre et annonce par cela même les débuts de la vaccination expérimentée plus tard par Jenner et développée par Pasteur entre autres. No comment.
Voltaire continue ensuite sur l'état de la science, montre ses affinités avec Newton en présentant son système sur l'attraction et sur l'optique, le comparant à Descartes qui en a établi les bases. Newton va plus loin avec son prisme qui décompose les couleurs.
En fait, au long de ces lettres, Voltaire met la France à distance et se permet quelque coup bas :imprimer de bons livres au lieu d'imprimer les compliments à L Académie Française par exemple. Admirateur d'Alexander Pope, de Rochester et de Waller, il déplore cependant le manque d'historiens en Angleterre.
Dans l'avant-dernière lettre, "Sur la considération qu'on doit aux gens de lettres", Voltaire pointe le fait que la France, et notamment celle de Louis XIV , a encouragé les mathématiques, les sciences et les arts : peinture, sculpture, architecture… L' Angleterre, au contraire, encourage plutôt les talents individuels et nombre de gens de lettres se sont trouvés à des postes-clé de l'État et sont honorés et considérés (Pope ,Newton…). Par ce biais, Voltaire reproche à la France sa censure contre les gloires immortelles que sont Racine, Corneille ou Molière, tandis que l'Italie ne touche pas à son opéra et l'Angleterre à ceux que prisèrent leurs souverains.

"… lorsque les Italiens et les Anglais apprennent que nous flétrissons de la plus grande infamie un art dans lequel nous excellons, que l'on condamne comme impie un spectacle représenté chez les religieux et dans les couvents, qu'on déshonore les jeux où Louis XIV et Louis XV ont été acteurs, qu'on déclare oeuvres du démon des pièces revues par les magistrats et représentées devant une reine vertueuse; quand, dis-je, des étrangers apprennent cette insolence, ce manque de respect à l'autorité royale, cette barbarie gothique qu'on ose nommer sévérité chrétienne, que voulez-vous qu'ils pensent de notre nation?"

Voltaire, déjà rien que dans cette diatribe, "écrase l'infâme", conspue la censure religieuse -au nom de quoi? puisque les rois eux-mêmes ont validé les oeuvres incriminées – et surtout appuie là où ça fait mal. Il ne faut pas, je crois, chercher plus loin l'origine de son exil.
La dernière lettre (n°25) se détache du reste mais pas tant que ça puisque Voltaire s'attaque à certaines parties des "Pensées" de Pascal qu'il juge trop austères. Il reprend de ce fait les points qu'il conteste tout en admirant le génie de l'auteur, "ce misanthrope sublime".

"C'est en admirant son génie que je combats quelques-unes de ses idées."

Ce qu'il conteste surtout, c'est que Pascal peint les hommes méchants et malheureux, l'impute à leur nature propre et surtout, généralise. Vient ensuite le fait que Pascal parle de religion, fait en sorte une espèce de catéchisme alors que alors que ce n'est pas l'affaire des philosophes qui auraient alors été des prophètes. Jamais un philosophe ne doit se dire inspiré par Dieu. Pascal semble confondre foi et raison. Selon lui, le péché originel est cause de toutes les misères humaines.
Quand Pascal parle de "duplicité des hommes", Voltaire y oppose sa complexité selon les situations de la vie.
De même, le fameux "pari" n'est pas là pour convaincre :

"l'intérêt que j'ai à croire à une chose n'est pas une preuve de l'existence de cette chose."

Cette idée de pari, de jeu où il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus paraît puérile à Voltaire et "ne convient pas à la gravité du sujet."
Voltaire refuse aussi ce désespoir pascalien de l'homme seul et perdu dans un univers aveugle, ignorant tout de ce que la mort lui réserve. Il préfère l'optimisme de son "Candide" et prône plutôt un "vivons heureux en attendant".

"Penser que la terre, les hommes et les animaux sont ce qu'ils doivent être dans l'ordre de la Providence, est, je crois, d'un homme sage."

Suivent alors des points sur la religion, sur les passions etc.
Selon Pascal, l'homme doit suivre les règles venues de Dieu et reproche aux jésuites d'aimer plus le Christ que Dieu, ce qui est faux. Bref, Voltaire oppose son optimisme et son aspect "bon vivant" aux délires un peu paranoïdes et mystiques de la souffrance chez Pascal.
L'exercice de Voltaire est intéressant. Il montre que, même chez les grands génies, il existe quelques faiblesses d'interprétation. Ce qui les rend d'autant plus humains.
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Voltaire ne reste jamais sans se taire et recourt au discours oblique, ce qui n'est pas sans me déplaire. Il se tient à distance, il reste prudent, et tente de se dégager de toute responsabilité, alors même qu'il critique sans vergogne tout ce qui ne lui plaît pas. Voltaire se fait satirique. Il se moque ouvertement de certaines pratiques religieuses, comme celles des quakers, ou celles des convulsionnaires. Voltaire a hérité du libertinage philosophique son audace. Il ose dénoncer ce qu'il trouve absurde, mais sa maîtrise du langage lui permet de dire sans dire. L'utilisation de l'ironie est astucieuse, puisqu'elle lui permet de se dissimuler derrière un masque qui prête souvent à sourire. Elle est avant tout dangereuse chez Voltaire qui l'utilise pour détruire les bases des systèmes auxquels il s'attaque. Le problème de l'ironiste est cependant son ambiguïté. En effet, il se décharge de la responsabilité du langage puisqu'en utilisant l'équivoque, il peut toujours rejeter la faute sur l'interprétation. L'auteur est entre l'exprimé et le non exprimé, entre l'être et le paraître et la vérité est mise en question. La comparaison des différentes théories permet de mettre en question les vérités préétablies. Il s'agit de faire table rase selon la philosophie de Locke, et de se baser sur l'expérience. Dans la lettre sur le système de l'attraction, il relève les preuves apportées par Newton, à l'encontre des chimères. Il fait parler Newton, comme s'il se défendait lui -même face à des critiques. « Newton aurait pu répondre à ces critiques (...) ». Voltaire use de la diversité des voix pour rendre son argumentation plus convaincante, il donne de la légitimité à ses dires en citant ou en mettant en scène des scientifiques renommés, que la raison ne peut que difficilement contester. De nouvelles vérités s'offrent alors aux lecteurs, dans cet ouvrage de vulgarisation scientifique. Cela implique une confrontation entre des valeurs, une confrontation qui peut être violente, électrique, sous la plume de Voltaire. « C'est à celui qui domine sur les esprits par la force de la vérité, non à ceux qui font des esclaves par la violence, c'est à celui qui connaît l'univers, non à ceux qui la défigurent, que nous devons nos respects ». Il s'attaque au dogmatisme. Il dénonce les abus de pouvoir, mais il recourt lui aussi à la force, au service de la vérité, au détriment de la liberté (de penser). Voltaire est un saboteur de génie. Voltaire, lorsqu'il s'attaque à Pascal, dans la dernière lettre, n'est pas sincère lorsqu'il avance qu'il a « choisi avec discrétion quelques pensées de Pascal ». Il sort en fait les lettres de leur contexte, pour les détourner, les utiliser à ses fins. Il tente de détruire l'argumentation de Pascal en interprétant ses Pensées. Mais Voltaire rend l'entreprise légitime, se réclamant du parti de l'humanité contre le « misanthrope sublime ». Il se présente comme un sauveur, alors même qu'il attaque. L'ironie est une poétique de l'écart. Cela explique pourquoi elle est si efficace pour convaincre, et pourquoi elle crée de l'ambiguïté, étant donné qu'elle permet de prendre en compte malgré ce qu'elle affirme explicitement, l'implicite.
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Ma découverte de l'oeuvre foisonnante et impertinente de Voltaire se poursuit avec les "Lettres Philosophiques". Après un séjour en Angleterre, le philosophe décide de faire éditer une série de réflexions sur la grande nation d'outre-Manche. Comme de coutume, la présentation des moeurs et tendances anglaises du XVIIe siècle sert de prétexte à un objectif moins avouable et plus périlleux, celui de critiquer les pratiques barbares, iniques et injustes d'une France dépassée et rétrograde.
Nul guide de voyage dans ces lettres, elles sont bien philosophiques avant d'être anglaises. Voltaire y défend ce qui lui est cher, la tolérance, qu'elle soit religieuse, à travers la multiplicité des croyances et la variété des préceptes, qu'elle soit politique, qu'elle soit économique ou intellectuelle et artistique, avec notamment une référence à Newton et ses études sur les lois de l'attraction. Voltaire nous offre donc un panorama très subjectif (pour notre plus grand bonheur) d'une Angleterre en plein envol, mais il nous dresse en creux le portrait d'un grand érudit à l'oeil aiguisé, prêt à en découdre avec les représentants d'une l'Eglise catholique présomptueuse, opulente, injuste et irresponsable… Il est quelque peu décourageant de penser que, si Voltaire était encore parmi nous, il aurait encore fort à faire avec un certain Benoît XVI

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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Il est aisé de voir par quelle fatalité presque tous ces discours académiques ont fait si peu d’honneur à ce corps [...]. L’usage s’est insensiblement établi que tout académicien répéterait ces éloges à sa réception. On s’est imposé une espèce de loi d’ennuyer le public. Si on cherche ensuite pourquoi les plus grands génies qui sont entrés dans ce corps on fait quelquefois les plus mauvaises harangues, la raison en est encore bien aisée : c’est qu’ils ont voulu briller, c’est qu’ils ont voulu traiter nouvellement une matière tout usée. La nécessité de parler, l’embarras de n’avoir rien à dire, et l’envie d’avoir de l’esprit, sont trois choses capables de rendre ridicule même le plus grand homme. Ne pouvant trouver des pensées nouvelles, ils ont cherché des tours nouveaux, et ont parlé sans penser, comme des gens qui mâcheraient à vide, et feraient semblant de manger en périssant d’inanition. Au lieu que c’est une loi dans l’Académie française de faire imprimer tous ces discours, par lesquels seuls elle est connue, ce devrait être une loi de ne les imprimer pas.
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S'il n'y avait en Angleterre qu'une religion, le despotisme serait à craindre ; s'il y en avait deux, elles se couperaient la gorge ; mais il y en a trente, et elles vivent en paix et heureuses.
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« À mesure qu’on a plus d’esprit, on trouve qu’il y a plus d’hommes originaux. Les gens du commun ne trouvent pas de différence entre les hommes. »
Il y a très peu d’hommes vraiment originaux : presque tous se gouvernent, pensent et sentent par l’influence de la coutume et de l’éducation : rien n’est si rare qu’un esprit qui marche dans une route nouvelle ; mais parmi cette foule d’hommes qui vont de compagnie, chacun a de petites différences dans la dé-marche, que les vues fines aperçoivent.
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Ce n’est ni Montaigne, ni Locke, ni Bayle, ni Spinosa, ni Hobbes, ni milord Shaftesbury, ni M. Collins, ni M. Toland, etc. qui ont porté le flambeau de la discorde dans leur patrie ; ce sont pour la plupart des théologiens, qui ayant eu d’abord l’ambition d’être chefs de secte ont eu bientôt celle d’être chefs de parti. Que dis-je,
tous les livres des philosophes modernes mis ensemble ne feront jamais dans le monde autant de bruit seulement qu’en a fait autrefois la dispute des cordeliers sur la forme de leur manche et de leur capuchon.
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« La mort est plus aisée à supporter sans y penser, que la pensée de la mort sans péril. »
On ne peut pas dire qu’un homme supporte la mort aisé-ment ou malaisément, quand il n’y pense point du tout. Qui ne sent rien, ne supporte rien.
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