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Detroit Metal City tome 1 sur 6
EAN : 9782356480248
192 pages
Editions 12 bis (25/09/2008)
3.5/5   13 notes
Résumé :

Comment j'ai fait pour me retrouver là ? A quel moment ai-je commis une erreur ? C'est pas dans ce genre de groupe que je devrais jouer ! !

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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Au départ, il y a une couverture relativement mal dessinée. Un guitariste dans une pose assez figée, un Gibson à la main, les proportions un peu malhabiles. C'est très statique alors que cela devrait être très dynamique.

Le gars est un métalleux pur jus, 100% sataniste, peinturluré. On lit Detroit Metal City... Cela m'a fait rigoler. Cela sent l'humour et le pastiche sympa... ERREUR...

Detroit Metal City, cela rappellera à beaucoup Detroit Rock City, du groupe KISS. D'où le sourire face à un gars peinturluré. Même si on remarque clairement que les maquillages de scènes sont davantage orientés vers des groupes plus morbides que granguignolesques comme KISS.

De fait, on plonge assez vite dans une sorte d'hommage pasticho-parodique de groupes de Black oy de Death Metal. Façon Emperor, Immortal, Behemoth, Deicide... ça, c'est pour le look et l'attitude globale (quoi que...). Et côté paroles on a de la sodomie, des éventrations, du cannibalisme. Cela fait abondamment penser à Marylin Manson, it's time for cake and sodomy.

Musicalement, c'est à peine en marge de mon univers. Cela dit, pas mal de ces musiciens sont très "second degré", mais pas tous. Il y en a qui sont 100% cash.

Ici, l'auteur développe l'idée que le guitariste, Negishi de son vrai nom et Krauser II de son nom de scène, n'aime pas trop ce qu'il fait mais se laisse emporter. Et parfois son personnage prend le pas et il dérape verbalement et physiquement. Il est amoureux de Yuri, mais Krauser II la répugne, tandis que Negishi l'envoûte. Etc. On voit assez vite venir les quiproquos, façon Jekyll & Hyde. Face aux gens, face à sa famille, etc.

Un des points culminants du tome est une sorte de "battle" entre Detroit Metal City et Jack Ill Dark... une star incontestée du Black Metal. On a un peu de Gene Simmons (bassiste de Kiss) dans ce perso, mais aussi de Blackie Lawless (leader de W.A.S.P.) ou de Nergal (leader de Behemoth). Côté paroles, on retrouve les thèmes habituels du Death, orientation Cannibal Corpse.

Ce qui me turlupine (et dans turlupine, il y a "turlu"), c'est que l'on ne sait pas trop si on est au premier, deuxième, troisième... degré ou au-délà. Parfois, c'est cash. D'autres fois, c'est clairement moqueur. Puis on revient à du premier degré pour enchaîner sur de la parodie, deu cliché, du clin d'oeil... C'est assez déstabilisant. le sujet se prête à beaucoup mieux dans le traitement, décidément trop caricatural, d'une situation qui pourrait être riche et finit par faire presque flop. Par contre, niveau dessin, c'est très en-dessous du minimum syndical. On a tous les travers les plus nullards des mangas pour boutonneux onanistes. le résultat est très "ado" (et c'est loin d'être un compliment) alors qu'on pourrait avoir un produit bien plus décent. Il n'y a même pas un hangover digne de ce nom pour pousser à lire le deuxième tome.
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Un manga délirant qui traite de la difficulté d'assumer son personnage hors-scène.
Le leader d'un groupe de metal est en effet un petit ange, une fois démaquillé.
Quiproquos à gogo et scènes merveilleuses !
Un must quand on aime la musique et tout ce qui tourne autour de l'apparence des groupes.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Je ne connais pas énormément de mangas, mais celui ci est, et restera certainement l'une de mes meilleures découvertes. Un manga à l'humour trash et décalé, pour tout les fans de métal et qui n'ont pas peur de la dérision. J'ai rarement autant ris, et l'animé qui n'est composé que de 12 épisode est une petite merveille également. A lire (et regarder) sans modération.
En revanche, pour ceux qui n'aime pas l'humour potache, les gros mots, et le second degrés, passez votre chemin.
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