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Sacajawa tome 2 sur 2
EAN : 9782277212713
286 pages
J'ai lu (26/02/2001)
4/5   10 notes
Résumé :
Au début du XIXè siècle, dans les contrées sauvages de l'Amérique du Nord, le sort d'une indienne n'a rien d'enviable. Enlevée, vendue, jouée aux osselets, Sacajawa se retrouve mariée à un homme qui la terrifie. Souple comme unje liane, aussi sage que l'ancêtre, aussi futée que le renard, la, jeune squaw, Femme-Oiseau, traverse avec sérénité toutes ces épreuves.
Quznd Clark et Lewis, deux explorateurs américains, lui demandent de les guider jusqu'en pays Shos... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Dans le premier tome, Anna Lee Waldo raconte l'enfance de Sacajawa, jeune Shoshone, alors Petite Herbe. A la fin de celui-ci, au début de l'année 1805, elle doit avoir à peine 15-16 ans et est déjà une toute jeune mère. (Selon la quatrième de couverture, elle sera née aux alentours de 1792, ce qui lui ferait à peine treize ans ! Wikipedia donne 1788, ce qui semble plus crédible même si on pouvait avoir de très jeunes mères à l'époque).
Le second tome commence début 1805 avec le début de l'expédition avec Lewis et Clark pour traverser les Etats-Unis jusqu'au Pacifique.
Quelques extraits de journaux, essais ou biographies ouvrent chaque chapitre pour permettre de poser les bases essentielles de cette expédition. Une personne malade, des échanges avec des tribus indiennes ou un climat rigoureux sont les différentes péripéties de cette expédition qui traversera plusieurs états. L'écriture d'Ann Lee Waldo est très simple mais développe très bien les étapes de cette expédition qui dure près de deux ans. Sacajawa est la femme de Charbonneau (gagnée aux jeux) mais tombe amoureuse de Clark. L'expéditition ne sera pas facile aussi de ce côté-là… le premier tome montrait une jeune fille qui est pratiquement un objet pour les hommes mais ici, elle sait dire ce qu'elle pense et prendre les bonnes décisions. Impatiente de lire La dernière piste de Sacajawa, de savoir comment elle va vivre après l'expédition.
(On trouve une statue de Sacajawa (ou Sacagawea) avec son fils à Bismarck (Dakota du Nord).)
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Alors comme le démontre ma note, qui est plus basse que sur le 1er tome, j'ai moins accroché à celui-ci.

Tout d'abord, les introductions de chapitre qui ont perdu tout leur intérêt. dans l'autre tome ils agrémentaient le roman de détailles ; mais là, ce n'est, bien souvent, qu'un résumé ou un passage que l'on va nous raconter ensuite dans le chapitre en question (un peu comme les bandeaux défilants sur les chaines d'info en continu). C'est bien dommage, car je trouve que ça enlève beaucoup au côté documentaire du livre.

Ensuite, l'histoire en elle-même, qui n'est qu'un long voyage en terre sauvage, trop répétitif à mon goût. Il ne se passe pas grand chose et au bout de la quatrième rencontre avec une tribu indienne locale ou une autre, on a une indigestion de tous ces indigènes si ressemblant et pourtant si différant. Un peu plus de descriptif de chacune n'aurait pas été de trop.

Bon, je passerai très vite sur la petite histoire sentimentale, comme l'a fait l'auteur elle-même. Elle arrive là, un peu comme un cheveux sur la soupe, écrite car existante, mais peu décrite car peu intéressante ; ou, du moins, n'ayant que peu intéressé l'auteur, qui, d'ailleurs, le fait assez mal.

Personnellement, si ce livre s'était arrêté juste après que l'expédition arrive dans l'ancienne tribu de Sacajawa, les shoshones (voir en y ajoutant deux ou trois chapitres pour résumer le reste de l'aventure), cela aurait été bien suffisant. Pas besoin d'en faire deux tomes, un, un chouia un peu plus long, aurait fait largement l'affaire.

Enfin, et pour finir sur une note positive, il faut reconnaître que le style est sympa, même si ce n'est pas du Pagnol, et que malgré tout on se laisse entrainer avec Sacajawa et le reste de l'expédition dans ces territoires jusqu'à là encore inexplorés par l'homme blanc, mais pourtant déjà si peuplés d'amérindiens.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Le lendemain, la neige tombée la veille était épaisse et recouverte d'une mince couche de glace. Old Toby et Chenille marchaient en tête afin d'ouvrier la piste ; leur progression était pénible dans cette neige sèche et craquante et, à midi, les hommes étaient à bout de forces. Un peu de soupe de cheval les retapa, mais ils étaient si épuisés que le capitaine Lewis fit dresser le camp avant la tombée de la nuit.
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-Tab-ba-bone, tab-ba-bone, cria-t-il, persuadé que ce mot voulait dire : "homme blanc" en shoshone et retroussant sa manche pour montrer qu'il avait la peau blanche (1).


(1) Il n'est pas douteux que Lewis essayait de dire : Taï-va-vone, mot qui, en shoshone, signifie "étranger", et qui avait dû lui être renseigné par Sacajawa. Mais, ou bien il avait mal compris ou bien elle ignorait comment on disait "homme blanc". A l'époque où elle avait été capturée, elle n'avait vu de Blanc ni éprouvé le besoin d'un mot pour les désigner. Tout ce que vit le cavalier shoshone, c'est donc que les étrangers étaient armés. Qu'ils aient étendu la couverture et crié qu'ils étaient étrangers n'avait rien de rassurant dans un pays où tout étranger était un ennemi. Trente ans plus tard, les Shoshones racontèrent au voyageur américain T.J. Farnham l'histoire de ce cavalier. "Il fut tellement stupéfait de voir un visage aussi pâle qu'il fut incapable de bouger. Il s'enfuit et vint dire à sa tribu : "Il y a des hommes au visage de cendre qui portent le tonnerre et l'éclair." Les Shoshones ne le crurent pas et répondirent que tous les hommes étaient bruns, comme eux, et que s'il ne pouvait pas leur montrer ces hommes couleur de cendre, il serait mis à mort. Il les conduisit donc à la rencontre de Lewis pour prouver sa bonne foi."
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Les hommes ayant retiré leurs mocassins, Sacajawa laissa les siens à l'entrée et s'assit en silence entre Labiche et Charbonneau. Elle devait traduire le shoshone en minnetaree, Charbonneau le minnetaree en français, s'il ignorait l'équivalent en anglais ; ensuite Labiche traduirait en anglais. Tout cela prenait du temps.
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