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EAN : 9782092563236
480 pages
Nathan (07/01/2016)
3.46/5   189 notes
Résumé :
Alors que la fin de la terminale approche pour Peter, Anita, Andy et Eliza, une météorite apparaît dans le ciel : elle a deux chances sur trois de percuter et de faire exploser la Terre, deux mois plus tard. Dès lors, l'avenir n'a plus la même importance, et les délits commencent à se multiplier.
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Critiques, Analyses et Avis (82) Voir plus Ajouter une critique
3,46

sur 189 notes
Un astéroïde se rapproche dangereusement de la terre et c'est bientôt la quasi certitude de l'impact. Peter, Eliza, Andy et Anita vont voir leurs trajectoires et leurs sentiments se croiser puis se percuter dans ce cadre digne d'une fin du monde.

Peter souhaite se défaire de son costume de beau gosse populaire et se rapprocher d'Eliza dont il a terni la réputation par lâcheté. Anita veut échapper au chemin de réussite tracé par ses parents afin de se lancer dans sa passion, le chant.

Elle entraîne dans son sillage Andy, le suiveur du dealer du quartier qui va ainsi voir sa vie chamboulée. Chacun cherche à se défaire des étiquettes et des pressions extérieures.

Mais le monde autour d'eux change, devient de plus en plus violent au fur et à mesure que le compte à rebours s'égraine et que les hommes perdent confiance et foi en l'avenir.

Tout est-il désormais permis ? Mais n'est-il pas déjà trop tard pour réaliser tous ses rêves ?

Un roman kaléidoscope qui offre quatre visions différentes d'une société qui se délite. Chaque chapitre fait entendre une voix différentes tout en rembobinant le récit légèrement en arrière comme pour souder les histoires en une seule.

Ces légers déraillements sont à l'image de l'avenir de ces jeunes, des moments où le temps peut encore changer de direction...où une autre version est encore envisageable.

Un livre qui propose des visions variées de ce que l'on peut choisir de faire lorsque, à l'orée de la vie, on se rend compte, qu'il ne reste plus beaucoup de temps. Intéressant...
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Un astéroïde se dirige vers la Terre et il y a deux chances sur trois pour que la Terre et l'humanité entière soient détruites dans deux mois. C'est l'aspect apocalyptique qui m'a attiré vers ce roman jeunesse mais Si c'est la fin du monde est plutôt l'étude des comportements d'un groupe de jeunes qui se retrouve dans une situation critique. A chaque nouveau chapitre, on suit tour à tour un de ces quatre lycéens. Je ne sais pas si ce sont les personnages qui m'ont agacé ou la façon de raconter de l'auteur mais je n'ai pas accroché. J'ai eu souvent l'impression de ne pas comprendre et je devais revenir en arrière. Finalement ce roman ne parle pratiquement pas asteroide, celui-ci est seulement un prétexte pour voir comment les personnages réagissent face à une possible fin du monde. Déçue par la narration mais intéressant de voir comment pourraient réagir certaines personnes à un tel évènement.
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Il y a de très bonnes choses dans ce livre, de bonnes idées de de bonnes intentions. L'intrigue reste cependant parfois maladroite et l'écriture souffre de quelques défauts (après tout, ce n'est que le premier livre de l'auteur).
Chaque chapitre est censé être centré sur un des quatre personnages principaux, mais la narration reste la même, alors qu'il aurait été plus captivant de varier le style en fonction du personnage (on sent parfois que l'auteur a tenté le coup mais cela reste trop léger).
C'est un livre qui a tenté de raconter la fin du monde sans réussir complètement, l'aspect psychologique et le sentiment d'urgence ne sont pas assez présents à mon goût. Mais cela reste un bon divertissement.
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Bon, soyons clairs dès le début : je n'ai pas aimé cette lecture. Bien évidemment, je vais vous expliquer pour quelle raison j'ai si méchamment mis une mauvaise note à ce livre.

L'idée de base était bonne, quoique déjà vue et revue des dizaines de fois. Une météorite se profile dans le ciel, prête à faire éclater la Terre entière. Il ne reste plus que quelques mois à vivre. C'est dans cette atmosphère de fin du monde imminente que nous verrons évoluer plusieurs jeunes personnages : Andy, Eliza, Peter et Anita. Ne m'en demandez pas plus ; à peine ce livre refermé il y a trois jours, que je ne me souviens déjà plus de l'histoire.

Il faut dire que les personnages sont d'un ennui monstre. Aucun ne sortait vraiment du lot, si bien qu'à chaque chapitre (oui, car à chaque nouveau chapitre, c'était un nouveau narrateur, soit un des quatre protagonistes, qui prenait la parole), je ne me souvenais même plus de qui était qui. Voici quand même quelques caractéristiques de ces quatre zigotos : Andy, un petit dealers qui traîne avec les gros dealers de la ville. Peter, le beau gosse qui trompe sa copine pour embrasser Eliza - cette dernière voit d'ailleurs sa vie chamboulée à cause d'un baiser donné par Peter alors qu'il était en couple. Et Anita est la fille de personnes aisées qui veulent la forcer à faire des choses qui ne l'intéresse pas. Elle, ce qu'elle veut, c'est chanter. Vous voyez quand même le niveau...

Et si nous parlions maintenant de l'histoire ? Si histoire il y a, évidemment. Tout se passait normalement ; ou du moins, tout se passait comme ça devait se passer dans un livre apocalyptique tel que celui-ci. Quand tout d'un coup, tout le monde se retrouve en prison, ou je ne sais où, pour je ne sais quelle raison obscure... Drôle péripétie. Il y a ensuite des manifestations, on brûle des immeubles, il y a des enlèvements, des meurtres... Oulala, trop de mélanges de genre, ça ne passe pas du tout ! Déjà que je n'arrivais pas à situer les personnages dans leur propre chronologie, si en plus on m'inflige des péripéties alambiquées qui retournent la tête (de désespoir)... Je dis non !

J'aimerais vraiment trouver un point positif à cette histoire... Alors je dirais qu'elle se laisse quand même lire. J'ai quand même tenue, jusqu'à la dernière page, en attendant un quelconque retournement de situation, une surprise inattendue, qui viendrait modifier complètement ma vision de ce livre. Mais le dénouement (si on peut appeler cela "dénouement") m'a encore plus indignée !

Bon, il est vrai que cet ouvrage peut pousser à réflexion. On peut se questionner sur notre existence, sur le sens qu'on donne à sa propre vie, ce qu'on en fait vraiment. Après Si c'est la fin du monde, c'est sûr qu'on se dire que notre vie n'est pas si merdique, finalement.
Et vous, que feriez-vous si une astéroïde allait s'écraser sur votre tête dans moins de deux mois ?

Non, vraiment, ce livre ne m'a pas convaincue. Pour les adolescents, d'accord, ça passerait. Mais si vous souhaitez vraiment lire un bon livre sur la fin du monde, je vous conseille la saga Seuls au monde d'Emmy Laybourne. Et pour les moins trouillards, allez lire Enclave d'Ann Anguirre. Là, vous aurez des frissons dans le dos et une réelle tension dramatique. Alors que dans Si c'est la fin du monde... rien ! Quelle déception !
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Comme souvent lorsque j'ai beaucoup d'attentes concernant un roman, cela me prend des années pour oser le sortir de ma pile à lire, et We all looked up de Tommy Wallach, que j'avais acheté au moment de sa sortie VO en 2015, en a donc fait les frais. Huit ans plus tard, je me suis heureusement enfin décidée à le sortir de ma PAL, et je ne l'ai pas regretté car j'ai beaucoup aimé cette lecture, qui dans l'ensemble a été à la hauteur de mes attentes.

Comment réagiriez-vous s'il y avait 66.6 % de chance qu'un astéroïde s'écrase sur Terre et anéantisse toute vie à sa surface dans à peine deux mois ? C'est la question à laquelle nos personnages sont contraints de faire face dans ce roman, alors que l'astéroïde Ardor vient d'apparaître dans le ciel, bouleversant le quotidien de l'humanité se faisant.

J'ai trouvé le sujet traité de manière originale : cette possible fin du Monde, cette menace réelle et pourtant incertaine, qui laisse la population dans un état de questionnement, d'inquiétude et d'incertitude permanent.

Car tout repose sur cette incertitude : en effet, si la fin est plus que probable, elle n'est cependant pas absolument certaine, rendant la situation particulièrement difficile à vivre pour les personnages, qui ne savent jamais tout à fait comment se positionner. Les 33,3 % de chance qu'Ardor épargne la Terre leur donnent l'espoir que la vie ne s'arrêtera pas et les empêchent de se résigner totalement, les incitant plutôt à poursuivre leur vie plus ou moins normalement, en continuant notamment à aller au travail ou au lycée. Mais en même temps, la forte probabilité que la fin du Monde se produise effectivement deux mois plus tard les poussent à vouloir profiter de la vie tant qu'ils le peuvent encore, à réaliser leurs rêves inaccomplis, à affronter leurs peurs pour ne pas avoir de regrets… Ils sont partagés entre l'envie de vivre pleinement dans l'éventualité où le pire se produirait réellement, et l'injonction à vivre comme si de rien était, comme s'ils allaient survivre, pour ne pas que le chaos s'empare du Monde. Durant tout le récit, on a donc ce suspense de savoir si Ardor va véritablement s'écraser sur Terre ou pas, et on partage l'attente et les inquiétudes des personnages.

Le tout sous fond de climat social et politique tendu, avec une gestion de la situation assez "classique" de la part du gouvernement : mise en place d'un couvre-feu, présence policière dans les rues et même dans les établissements scolaires pour assurer le maintient de l'ordre, arrestations multiples… Actions qui ne sont pas au goût de tout le monde et qui entraînent des protestations au sein du peuple.

Tout d'abord, j'ai adoré la plume de Tommy Wallach ! J'ai particulièrement aimé certaines de ses métaphores / comparaisons, toujours très inventives et imagées, et dans le même temps particulièrement pertinentes.

Ensuite, j'ai vraiment beaucoup aimé les quatre personnages principaux, qui sont tous attachants à leur manière. J'ai eu un faible pour Andy et pour le duo qu'il forme avec Anita au début, mais Peter et Eliza sont également intéressants et touchants et au final je les ai tous aimé. Ils sont tous vraiment travaillés, ont chacun une personnalité marquée, un passé, des rêves, des aspirations, des difficultés… ce qui les rend d'autant plus réalistes.

Et ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est de les voir se révéler à eux-mêmes. Si au départ ils peuvent sembler rentrer dans des cases (l'intello, le sportif, le glandeur, la paria…), on se rend rapidement compte que le contexte apocalyptique leur permet d'éviter d'être caricaturaux et les rend d'autant plus intéressants. En effet, ceux qui auraient pu sembler lisses ou sages, comme Anita et Peter, se révèlent plus rebelles qu'il n'y paraît, tandis que les "outsiders" comme Andy et Eliza se révèlent moins insouciants qu'on n'aurait pu le croire. J'ai également aimé voir ces quatre personnages très différents et qu'on ne verrait pas forcément s'apprécier devenir amis, offrant au lecteur des amitiés improbables mais fonctionnant étonnamment bien.

Et enfin, j'ai également trouvé intéressant de choisir de mettre en scène des adolescents de 18 ans comme personnages principaux, alors qu'ils sont à l'aube de démarrer leur vie d'adulte et ont quelque part plus à perdre que d'autres.

D'un point de vue plus général maintenant, j'ai beaucoup aimé la première moitié du roman, la manière dont les choses, le contexte sont mis en place, mais j'ai trouvé que ça retombait un peu ensuite, et la deuxième moitié du roman m'a un peu moins emballée même si elle ne m'a pas déplu non plus. J'aurais aimé que le roman se concentre un peu moins sur le sort des quatre protagonistes, ou plutôt qu'ils nous en dise un peu plus sur le contexte général de ce qui se passait sur la planète (éléments d'informations dont j'ai trouvé que nous avions de moins en moins à mesure qu'on progresse dans l'histoire), car on finit par ne plus ressentir autant ce climat d'angoisse et d'incertitude qui devrait pourtant au contraire s'intensifier à mesure que l'échéance se rapproche.

J'ai également était légèrement déçue par la fin. Même si je comprends le choix de l'auteur et trouve qu'il fait sens, et particulièrement pour une histoire comme celle-ci, je m'attendais à autre chose.

Mais dans l'ensemble, cela reste une très bonne lecture, une histoire intéressante et originale, qui nous pousse inévitablement à nous demander comment nous réagirions personnellement si un scénario similaire venait à se produire. Les personnages sont travaillés, profonds et attachants, et évitent les stéréotypes des rôles auxquels ils sont assignés. Un livre bien écrit, une plume inventive et fluide que j'ai personnellement adoré. En somme, malgré une deuxième partie légèrement en demie-teinte, c'est une lecture que je recommande si vous aimez les histoires de fin du Monde !
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critiques presse (1)
Ricochet
14 mars 2016
Deux mois d’une folie pas si douce racontés de façon pas si tendre.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
- Okey. En ce cas, laissez moi vous poser une question : qu'est ce qui fait qu'un livre est vraiment bon ?
- Je ne lis pas tellement, vous savez. En dehors des bouquins d'école, je veux dire.
- Alors je vais répondre pour vous. Les meilleurs livres ne parlent pas de choses auxquelles vous n'aviez jamais réfléchi avant. ILs parlent de choses auxquelles vous aviez toujours réfléchi, mais dont vous pensiez que personne d'autre n'y réfléchissait. Vous les lisez, et d'un seul coup vous êtes un petit peu moins seul au monde. Vous faites partie d'une communauté cosmique des gens qui ont réfléchi à cette chose, quelle qu'elle soit. Je crois que c'est ce qui vous est arrivé aujourd'hui.
P.19-20
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Elle prenait sa douche quand la pensée lui traversa l’esprit pour la première fois. Une simple question toute bête - combien d’autres douches allait-elle encore prendre ? -, suivie d’un rapide calcul. Même si l’eau et l’électricité restaient en service jusqu’à la fin, et même si elle prenait une tous les matins et une tous les soirs, elle n’arrivait qu’à un total d’environ cent douches. Elle se mit à faire d’autres calculs. Vingt shampooings. Cent brossages de dents. Et combien pour les activités hors de la salle de bain ? Cinquante levers de soleil. Vingt-cinq discrètes séances de masturbation (ou moins si la peur avait des effets négatifs sur sa libido). Une autre lecture rapide de La Promenade au phare (« Jusqu’au simple caillou que l’on frappe de son soulier qui durera plus longtemps que Shakespeare »). Les gens disaient que leurs jours étaient comptés, mais en réalité, tout était compté. A chaque film qu’on voyait, c’était la dernière fois qu’on verrait ce film, ou l’avant-dernière fois, ou l’antépénultième. Chaque baiser était un baiser qui s’approchait du dernier baiser.
C’était un point de vue véritablement terrifiant duquel considérer un monde de plus en plus terrifiant.
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La vie était-elle trop courte ? Bien sûr que oui - il n'y avait jamais assez de temps pour faire tout ce qu'on voulait faire. Et bien sûr que non - si elle durait plus longtemps, on l'apprécierait beaucoup moins qu'on ne le faisait. Était-il mieux de vivre pour son propre intérêt, ou pour l'intérêt des autres ? Pour son propre intérêt, évidemment - c'était folie que de prendre la responsabilité du bonheur d'autrui. Et pour l'intérêt des autres, évidemment - l'égoïsme n'était qu'une autre façon de s'isoler, alors que tout le monde savait que le véritable bonheur nichait dans l'amour et l'amitié.
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Ce que je crois, Peter, c'est que vous faites partie de ces gens qui ont reçu non seulement du talent, mais aussi la conscience de soi. Et ça signifie que vous pouvez choisir ce que vous voulez faire de votre vie, plutôt que la vie choisisse pour vous. Mais ce pouvoir, celui de choisir, est une arme à double tranchant. Parce que vous pouvez faire le mauvais choix.
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Tu sais, je crois que je suis la seule personne à être réellement heureuse depuis qu'on a tous entendu parler d'Ardor. Ça a été comme un coup de pied aux fesses, tu vois ? J'ai passé toute ma vie à faire ce que j'étais supposée faire, simplement parce que je pensais que les gens comme toi, les gens qui font juste ce qu'ils ont envie de faire, étaient stupides. Mais maintenant, je me demande : qui est le plus stupide ? Le mec qui suit ses propres envies, ou la fille qui suit les envies de quelqu'un d'autre ?
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Rich Fahle talks with Brooklyn-based writer and musician Tommy Wallach about his debut novel We All Looked Up.
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