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EAN : 9782813206053
399 pages
Guy Trédaniel éditeur (10/06/2013)
3.69/5   60 notes
Résumé :
A votre avis,
quels pourraient être vos 5 plus grands regrets,
à l'automne de votre vie ?

Bronnie Ware - infirmière en soins palliatifs - a posé cette délicate question aux patients qu'elle a accompagnés durant leurs dernières semaines, et avec lesquels elle a tissé des liens profonds.
Émue par leurs réponses sincères et authentiques, mais aussi bouleversée par la similitude de leurs témoignages, l'auteur a souhaité les partager a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
J'ai beaucoup tardé à rédiger ma critique sur cet ouvrage, ne sachant comment la tourner. Comment dire, ce livre m'a été prêté par mon frère aîné, qui me l'a chaudement recommandé (je porte une grande estime à mon frère, et ses recommandations m'ont toujours apporté de belles découvertes). Alors, quelle ne fut pas ma surprise de me sentir... déçue par cette lecture, au point que j'ai traîné des yeux pour en venir à bout.
Deux éléments nourrissent cette déception (et oui, je vais quand même justifier cet avis tranché et... négatif !).
Tout d'abord, me basant sur la présentation faite par mon frère, ainsi que sur le titre lui-même, je croyais que le sujet principal de l'ouvrage serait des témoignages de personnes en fin de vie, sur leurs regrets, les choses qu'ils auraient fait différemment dans leur vie, s'ils avaient su... Alors que finalement, ces récits sont peu nombreux, assez courts, et ne constituent pas du tout l'essentiel du livre.
Deuxièmement, et et cela découle de mon premier argument, l'auteure s'avère moins altruiste que je ne l'aurais cru. Sous couvert de parler de sa "vocation" d'aide à la personne mourante, je ne peux m'empêcher de ne voir surtout une personne très égocentrée, qui "prend" plus qu'elle ne donne, qui reste fixée sur son petit bien-être, sa sérénité, sans réel dévouement ou sens du sacrifice. Je m'attendais à une Mère Thérésa des temps modernes version XS, mon idéalisme naïf est tombé de haut, l'auteure nous contant plus sa vie personnelle et ses diverses petites péripéties de personne avide de liberté et refusant la contrainte que les parcours de vie de ces personnes sur le départ, aux existences chaotiques et vraies, avec des erreurs, des remords et des regrets.
Plus d'humilité et un véritable hommage aux partants/partis, voilà ce que j'espérais, et ce que je n'ai, pour ma part, qui n'est qu'une toute petite part de rien du tout, pas ressenti.
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4,5 mois pour venir à bout de ce livre et, au vu de ma note, vous comprendrez que je ne l'ai pas apprécié. J'en avais entendu beaucoup de bien et m'attendais sans doute à des révélations fracassantes mais qui se sont révélées bien plates.
En effet, rien d'exceptionnel qu'on n'ait pas déjà croisé dans d'autres ouvrages du même genre, pas besoin d'arriver en fin de vie pour s'en rendre compte.
En fait, j'attendais plus un dialogue entre l'auteur et de nombreuses personnes au bout de leur chemin et j'ai surtout trouvé une autobiographie de Bonnie Ware. On apprend tout de sa vie, sa famille, son parcours, ses aspirations... Et ce n'était pas vraiment le descriptif affiché pour ce livre, je me suis demandé à de nombreuses reprises si ce qu'elle racontait était imaginaire ou non. Cette femme est sympathique mais ça ne m'a pas suffit.
Voilà, ce n'était pas pour moi mais d'autres y trouveront sans doute leur compte suivant ce qu'ils cherchent.
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D'habitude autant vous dire que je ne suis pas une afficionada des biographies et des livres de développement personnel... Alors quand les deux se rencontrent, normalement je suis la première à soupirer et à me demander : "Qu'est-ce que c'est que cette nouvelle bouse ?"

Pourtant, j'ai été agréablement surprise par ce livre. Bronnie Ware a eu une vie bien remplie, elle partage dans ce livre son expérience auprès des personnes en fin de vie. Les 5 plus grands regrets de ces personnes au seuil de la mort, sont au final ceux que j'entends le plus souvent autour de moi (et je m'en suis fait la réflexion certaines fois). Quelques passages sont un peu ennuyeux, notamment ceux pleins de bon sentiments et/ou de bienpensance (enfin, vous les repérerez assez vite !).

Ce livre m'a beaucoup aidée, aussi j'avais envie de vous le faire partager.
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Archétype de la lectrice insatisfaite, je n'ai pourtant pas l'habitude d'abandonner mes lectures en plein milieu; C'est pourtant ce que je viens de faire. Je viens de rendre les armes face à tant de niaiseries et de bons sentiments.

Avec un tel thème, on aurait pu s'attendre à une lecture bouleversante et a beaucoup d'émotions. Il n'en ait rien : Ici, on s'ennuie furieusement. Avant même d'arriver au 1er regret, il vous faudra affronter 4 très longs chapitres durant lesquels Ware nous raconte sa petite vie. Ses angoisses, sa jeunesse, ses amours, ses erreurs, ses échecs, ses convictions, ses croyances. Elle revient sans cesse sur sa grande bonté, son coeur immense et son génie artistique.

Les brefs instants où on entre dans le vif du sujet ("les plus grands regrets des personnes en fin de vie"), on se retrouve avec de la psychologie de comptoir.

Bronnie Ware nous écrit ici sa biographie, relatant des épisodes de sa vie sans le moindre talent d'écriture. Barbant.

A fuir, donc.
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C'est un roman ayant une ambition intéressante.
Il invite à une réflexion personnelle sur la vie que l'on veut mener, sur le rapport que l'on peut avoir au monde et aux personnes extérieures.

Les récits sur les personnes en fin de vie sont touchants, empreints d'une certaine humanité et de sérénité.

Mais la narratrice est d'un égocentrisme assez agaçant. Elle partage ses introspections et ses voyages initiatiques, en rapport (parfois non) avec le récit qu'elle dépeint. Des longues pages où elle explique qu'elle a passé des jours dans un camion et près d'une rivière, de sa passion pour la guitare... Honnêtement cela n'a aucun intérêt, je ne vois pas ce que cela apporte à l'histoire.

C'est assez dommage, car elle aurait pu au contraire confronter plusieurs histoires de ces personnes sur une même thématique, un même regret. Au lieu de cela, des pavés à n'en plus finir où la narratrice parle d'elle et...encore d'elle (et se vante assez souvent, ce qui est pénible).

J'attendais de ce roman plus de simplicité et de réalisme, d'amour et de partage.
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Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
Quand nous naissons, nous brillons de tous nos feux et nous apportons une grande clarté et le bonheur à tous. Les gens s’émerveillent devant notre beauté et notre lumière. Puis, au fil des années, on commence à nous jeter des ordures. Ces saletés ne sont pas les nôtres. Ce sont les leurs, elles appartiennent à ceux que qui nous les envoient. Cependant, ils nous les lancent avec violence. Puis, plus tard, ce n’est plus seulement ceux qui nous sont proches qui nous lancent ces ordures ; ce sont nos camarades de classe, nos collègues, la société et un grand nombre de ceux que nous croisons. Nous réagissons tous différemment : certains deviennent des victimes, d’autres des tyrans ; les uns les prennent pour eux et elles restent à l’intérieur pendant longtemps, les autres semblent lâcher prise naturellement. Quoi qu’il en soit, ces ordures empêchent notre lumière et notre bonté originelle de briller de façon optimale. Tant de gens nous lancent des saletés que nous commençons à imaginer qu’ils doivent avoir raison. Nous les rejoignons donc et commençons à nous en lancer à notre tour. Pourquoi pas ? Les lanceurs de saletés ne doivent pas tous avoir tort, après tout. Si je m’en jette à moi-même, alors ce doit être normal et juste d’en jeter aussi aux autres. Oui, j’en enverrai encore plus et je continuerai à laisser les autres m’en envoyer. A la fin, vous vous retrouverez couvert de tant de saletés, que non seulement vous ployez sous leur poids, mais votre lumière a complètement disparu aux yeux de tous. Chaque centimètre de vous est recouvert d’immondices que vous avez reçues des autres pour la plupart, mais aussi que vous vous êtes jetées à vous-mêmes en les rejoignant. Puis, un jour, vous vous rappelez qu’il y avait une fois une merveilleuse lumière qui rayonnait en vous. Mais tout est resté si longtemps dans l’obscurité que vous avez du mal à vous souvenir de cette partie de vous-même. Vous pouvez toutefois encore la ressentir dans des moments de tranquillité et de solitude. L’éclat chaleureux n’a jamais cessé de briller, malgré l’obscurité qui vous entoure. Vous prenez conscience que vous voulez rayonner à nouveau. Vous voulez vous rappelez qui vous êtes quand vous ne portez pas sur vous les ordures des autres ou les vôtres. Vous commencez alors à dire que vous en avez assez. Vous cessez de permettre aux autres de vous jeter des saletés. Ils n’aiment pas cela. Mais vous êtes déterminé et vous vous mettez hors d’atteinte des lanceurs d’immondices. Lentement, vous commencez à frotter très légèrement pour en enlever un peu. Mais cela exige une immense tendresse, car vous êtes extrêmement fragile dessous. Si vous tentez de le faire trop brutalement et trop rapidement, vous vous détruirez et ne reconnaîtrez plus jamais votre lumière. Vous œuvrez donc lentement et patiemment à ce nettoyage. Un minuscule rayon de lumière apparaît et vous donne un aperçu de votre propre beauté. C’est très agréable. Puis quelqu’un vous jette à nouveau des ordures et vous devez recommencer à nettoyer. Vous essuyez donc ce nouvel amas et continuez à récurer. Cependant, effrayé par ce que vous voyez, vous recommencez à en vous en jeter. Vous ne méritez pas de rayonner si fort. Tiens, prends encore ça ! Mais la lumière a eu un nouvel aperçu de l’extérieur et commence à briller plus fort. Elle veut être vue. Au fur et à mesure qu’un peu de lumière commence à rayonner au-dehors, vous vous sentez mieux. Elle vous donne un avant-goût de ce que serait la vie si vous étiez libre de tout le poids que vous portez. Cela vous permet de prendre conscience de ce que portent aussi les autres et de faire naître la compassion. Vous décidez qu’à partir de maintenant, vous ne jetterez plus de saletés sur les autres. Après tout, comment pourrions-nous briller de tous nos feux si nous continuons à nous en lancer dans tous les coins ? Vous revenez donc travailler sur vous-même et, doucement, en nettoyez chaque fois un peu plus. Mais l’enthousiasme se renforce chaque fois qu’une autre proche de lumière parvient à percer et que vous apercevez une autre vision fugitive de votre propre beauté et rayonnement. Vous êtes de temps en temps tentés d’en jeter un peu plus sur vous ou sur les autres, étant donné que vous en avez pris l’habitude pendant pratiquement toute votre vie. Mais vous voyez maintenant combien les petits rayons de lumière qui sortent de vous peuvent aider les autres et les rendre à leur tour plus courageux. Ils commencent à nettoyer un peu de leurs propres saletés. Ils doivent aussi se montrer très doux, étant donné que chacun est délicat et fragile dessous et peut se détruire facilement. Vous voulez les aider à se nettoyer. Mais ils doivent le faire eux-mêmes, car ils sont les seuls à connaître leur fragilité sous-jacente. Sans doute pourrez-vous les aider en leur montrant comment vous avez fait. Mais c’est à eux de faire le travail, à leur propre rythme et à leur propre façon. Et personne n’a le courage ou la force de le faire d’un seul coup. C’est pourquoi vous êtes patient, respectueux et empli de compassion, car vous comprenez maintenant que ce peut-être une expérience très douloureuse et effrayante. Vous vous sentez bien à l’intérieur. C’est une nouvelle sensation que vous appréciez beaucoup. Vous cessez enfin et pour toujours de vous jeter des immondices, parce que vous commencez à aimer la beauté que vous avez découverte, tandis que votre lumière continue à briller de plus belle. Des rayons lumineux sortent maintenant de vous dans toutes les directions. Cependant, d’anciennes ordures continuent à adhérer, ce sont les plus difficiles à nettoyer. Elles se sont confortablement accumulées au cours des décennies, soyez-en remercié. Elles ne veulent pas partir. Plus vous vous rapprochez du verre, plus vous devez frotter délicatement. Et plus la saleté est tenace et déterminée. Le travail a été dur et vous êtes épuisé. Vous vous êtes déjà amélioré par rapport à ce que vous étiez. Peut-être est-ce suffisant ? Peut-être puis-je vivre avec cette dernière couche de saleté et me contenter de briller de tous vos feux. Elle vous confère donc plus de force pour nettoyer le reste. Finalement, vous avez réussi et votre rayonnement étonne les gens, en particulier vous-même. Vous n’imaginiez pas que vous étiez aussi beau ni que vous brilliez avec autant d’éclat. Maintenant, quand vous sortez avec d’autres globes de lumière, ceux-ci veulent aussi rayonner en voyant votre beauté qui leur rappelle qu’ils ont ce même potentiel en eux. Ils l’avaient simplement oublié à cause de toute la saleté qui le recouvrait. Quelques globes de lumière pensent que c’est trop difficile de laisser voir leur lumière. Ils se rassemblent donc dans l’ombre, essayant de se convaincre et de convaincre les autres qu’ils sont heureux ainsi. « Qui a besoin de travailler si dur alors que nous nous sommes habitués à porter nos immondices ? Pourquoi ? J’aime les choses telles qu’elles sont, disent-ils, et je continuerai à lancer des ordures autour de moi. Je vais illico en jeter sur ces lumières éclatantes qui sont heureuses et qui s’amusent là-bas. Comment osent-ils s’amuser autant ? » Les globes noirs sortent donc avec toutes les ordures qu’ils peuvent amasser et commencent à les envoyer. Ils agissent mieux en groupe, ils se sentent en sécurité lorsqu’ils sont plusieurs. Toutefois, leur vision n’est plus aussi claire, car tout est devenu lumineux en conséquence du nettoyage qui s’opère. Ils aperçoivent alors quelques globes de lumière qui ont presque terminé de lessiver leurs saletés et qui resplendissent de lumière et de joie. Ils se mettent à leur lancer des poignées d’immondices mais celles-ci ne tiennent pas. Que se passe-t-il ? D’habitude, elles adhèrent. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que, même si la lumière est restée cachée pendant toutes ces années, elle a continué de croître à l’intérieur. Elle brille maintenant si chaleureusement et si vivement que les saletés n’ont plus aucune possibilité d’adhérer. Elles glissent et vont s’écraser à terre, sans même laisser de marque ni d’empreinte. Il en est de même de votre propre rayonnement. Vous posséder en vous une lumière merveilleuse et potentiellement éclatante. Mais vous devez faire preuve de patience et de tendresse envers vous-même pour nettoyer toutes les saletés que vous portez depuis des décennies. Chaque fois que vous en enlevez un morceau, une petite partie de votre vrai moi est révélée et perce à travers l’obscurité.
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Notre société a exclu la mort, comme pour démentir son existence. Ce déni laisse la personne mourante, ainsi que la famille ou les amis, totalement désarmés devant une chose qui est pourtant inévitable. Nous allons tous mourir. Mais au lieu de reconnaître la réalité de la mort, nous cherchons à la dissimuler. C’est comme si nous essayions de nous convaincre que « loin des yeux, loin du coeur » fonctionne véritablement. Mais ce n’est pas le cas, parce que nous continuons à chercher à nous valoriser par le biais de notre vie matérielle liée à une attitude de crainte.
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Il y a peut-être eu des moments où j'ai pensé que je n'aimais pas certaines personnes dans ma vie. Mais je comprenais maintenant que ce n'était que leur comportement et leurs paroles qui me déplaisaient. J'étais maintenant capable d'aimer leur cœur innocent, ce cœur qui avait un jour pensé que le monde lui apporterait le bonheur et prendrait soin de lui. Dans le cas contraire, ils ressentaient de la souffrance et leur douleur et leur déception les poussaient à réagir de façon malsaine. Je n'étais pas différente. J'avais aussi causé de la souffrance aux autres, par le biais de ma propre souffrance, de ma propre déception de ne pas avoir vu la vie tourner comme je l'espérais. Cette petite fille dont la confiance avait été brisée en étant exposée à la souffrance des autres avaient alors réagi avec la sienne propre.
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Il faut une grande force morale et un grand courage pour générer de grands changements. Plus vous demeurez dans un milieu inadéquat et restez donc le produit de cet environnement, plus vous repoussez l'opportunité de connaître le vrai bonheur et la véritable satisfaction. La vie est trop courte pour se contenter de la regarder passer sous prétexte de la peur qui pourrait pourtant être vaincue, à condition de l'affronter.
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Jouer la victime est une perte de temps nocive qui non seulement repousse les autres, mais empêche aussi la victime de connaître le véritable bonheur. Personne ne nous doit quoi que ce soit, répéta-t-elle. La seule chose que nous avons à faire est de nous bouger le postérieur, compter nos bénédictions et affronter nos défis. Si vous vivez selon cette optique, les cadeaux ne cessent de venir à vous.
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Bronnie Ware, infirmière en soins palliatifs, a posé cette délicate question aux patients qu'elle a accompagnés durant leurs dernières semaines, et avec lesquels elle a tissé des liens profonds.
Émue par leurs réponses sincères et authentiques, mais aussi bouleversée par la similitude de leurs témoignages, l'auteur a souhaité les partager au travers de cet ouvrage intense qui nous fait tous réfléchir sur le sens à donner à notre vie...
Un livre courageux, essentiel, qui nous invite à mener une vie au plus près de nos aspirations...
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