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Le Livre de Dina tome 1 sur 4
EAN : 9782264034823
176 pages
10-18 (22/08/2002)
4.03/5   473 notes
Résumé :
La saga en trois volets du Livre de Dina s'ouvre sur Les Limons vides – suivi de Les vivants aussi et Mon bien-aimé est à moi –, un tableau brossé au vitriol : le destin tragique de Dina. Dina, femme-enfant, enfant sauvage, mi-femme, mi-démon, créature imprévisible et insatiable qui aura fait de sa vie un conte cruel. La mort accidentelle de sa mère, en livrant l'enfant à elle-même et aux plus noirs versants de sa personnalité, va précipiter Dina et avec elle tout s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (60) Voir plus Ajouter une critique
4,03

sur 473 notes
En Norvège, bien au nord, dans les contrées très froides, vit une jeune fille Dina traumatisée par l'accident qui tua sa mère.
Elle est responsable de la mauvaise manoeuvre de la machine à lessiver qui a causé la fin horrible de sa pauvre mère.
Délaissée par son père,le commissaire, un être froid, endurci par le malheur , la jeune fille se réfugie dans son monde.
Dina, blessée à l'âme, devient cruelle, libre, rebelle, vit une jeunesse folle, diabolique.
Elle est mariée à un homme beaucoup plus âgé qu'elle.
Tout cela finit très mal.
La saga comprend trois tomes écrits d'une écriture hors du commun, rugueuse, dure comme le climat de là-bas, comme les gens qui habitent le livre.
Je ne lis que le premier "Les limons vides, repoussée par un malaise en lisant.
En lisant ce livre, j'ai appris qui était la romancière Herjborg Wassmo, écrivaine norvégienne, très connue dans les pays scandinaves et chez nous également.
Le roman est paru en 1989 en Norvège et en 1994 pour les éditions en français.
Un film a été porté à l'écran avec Gérard Depardieu qui doit se montrer grandiose dans cette ambiance.
Une étrange lecture venue d'ailleurs.
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Même bien branché sur l'actualité littéraire, il arrive que l'on découvre à distance des oeuvres qui ont fait du bruit bien au delà de Landerneau. C'est le cas pour le Livre de Dina, début de la saga nordique de Herborg Wassmo. Et c'est une bonne surprise différée. Après un début peu clair, la magie opère et l'on se passionne pour l'héroïne

L'histoire est centrée sur la sulfureuse Dina, marquée à jamais par la mort de sa mère, dont elle est responsable. Cet événement tragique la hante à tout jamais et conditionne ses prérogatives de vie et de mort sur quiconque se dresse sur son chemin. Rien ne peut influer sur sa manière d'être, ni les conventions sociales, ni les états d'âme de ceux qui l'entourent. Son mariage marque la sortie de l'enfance, mais la rebelle n'intègre pas les codes établis, pour le malheur ou le bonheur de ceux qui la côtoient.

Dina livre un permanent combat intérieur, habitée par tous les défunts qui ont compté pour elle. Les rencontres, les décisions, les choix qui peuvent paraitre arbitraire pour son entourage, donnent lieu à d'intenses débats de conscience. Dina peut donner l'image d'une égocentrique dénuée de compassion, obéissant à d'impérieuses et secrètes injonctions.

La nature est intimement liée au destin de la communauté, magnifiquement décrite et constituant à elle seule quasiment un personnage, influant sur l'ordre logique des saisons et infligeant ses contraintes aux humains soumis.

Les dialogues sont percutants, aidés en cela par le style abrupt de l'expression de l'héroïne, peu encline à parler pour ne rien dire.

Cela suffit pour susciter l'envie de poursuivre la série avec le destin de Benjamin, l'enfant de Dina, qui découvre l'un des terribles secrets de sa mère



Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Je viens de terminer le cycle complet de Dina, écrit par Herbjorg Wassmo. Mais bon, pour l'instant, concentrons-nous sur le premier tome, « Les limons vides » Les premières pages étaient prometteuses. Tout de suite, on entre dans l'action, on présente des personnages colorés, un univers nouveau, froid et hostile (un village isolé de Norvège). Une femme essaie de venir en aide à son mari, blessé, mais en vain. Quelque chose dans la description de cet événement m'a captivé, intrigué. Mais, dans les pages suivantes, on fait un bond en arrière, jusqu'à l'enfance de cette femme, Dina. le reste du roman raconte sa vie jusqu'à la tragédie qui a ouvert le roman.

D'abord, j'aime bien Dina, ce personnage féminin fort (même si un tel exemple de femme devait être rare à l'époque à laquelle se déroule le roman). Elle est indépendante, farouche, indomptée. Peut-être un peu trop, la ligne est mince entre avoir du caractère et être une sauvagesse. Même les dialogues, sa façon de s'exprimer accentue cette rudesse (quoique c'est peut-être dû à la traduction). Mais elle ne laisse jamais indifférent!

Cependant, le côté rebelle de Dina étonne car son père, le commissaire Holm, est décrit comme un homme impérieux. Il admet lui-même qu'un de ses principes est de traiter les domestiques et les femmes en général comme des chiens intelligents. Il applique ce principe même à sa deuxième épouse. Mais pas à sa fille, qui est libre de faire ce qu'elle désire ? Elle peut monter son cheval à la manière des hommes, boire le vin qu'elle veut, etc. Cette indépendance contraste beaucoup avec la personnalité de son mari Jacob Gronelv, plutôt faible. Surtout, je trouve dommage que les autres personnages soient si peu exploités (Tomas, mère Karen, Niels et Anders…).

De plus, l'univers du cycle de Dina aurait pu être mieux décrit. Oui, je retrouve la Norvège, ses grands espaces montagneux découpés par la mer, le froid et l'isolement. Mais pas assez. J'aurais aimé m'immerser dans cet univers mais celui dépeint ressemble plutôt à un décor en carton. J'aurais souhaité davantage de description. Et surtout de descriptions historiques. À quelques détails près, l'aventure de Dina aurait pu se passer n'importe quand au cours des dernières centaines d'années. Les tomes suivants corrigent un peu le tir en intégrant à l'intrigue quelques événements internationaux marquants. Dans tous les cas, je suis resté un peu sur ma faim.

Au final, j'en arrive à cette conclusion : l'auteure Herbjorg Wassmo semble être le pendant norvégien de Virginia C. Andrews avec une soupçon d'Isabel Allende. Elle écrit des bons romans, qui valent bien mieux que beaucoup de livres qui paraissent chaque année. Surtout, l'émotion est au rendez-vous. Ceci dit, je trouve l'engouement autour de cette oeuvre est un tantinet exagéré.
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Quel cadeau !
Quel plus beau cadeau peut offrir un auteur de fiction que celui de nous faire partager les aventures d'un grand personnage romanesque. Un homme ? Non trop banal, une femme. Donner à faire vivre, une déesse, une éternelle indomptée selon l'éditeur, une féministe, bien dans sa peau, aux aspirations extravagantes, croquant la vie avec panache, talent, et gourmandise.
Le charme de ce livre « Les Limons Vides » est de construire un personnage aux multiples facettes, impossible à résumer tant la complexité de son caractère trace un chemin de fureur et d'angoisse selon ses attaches.


Dina est une invention miraculeuse une créature, qu'on aurait pu appeler flocon d'argent. 'Le visage de Dina semblait un paysage couvert de neige, sans aucune émotion" indique l'auteur page 13.
Dina ressemble à Dantès ou Cyrano, un peu de chacun ou beaucoup des deux, mais c'est une femme plongée dans la glace du grand Nord, soumise à la rudesse des temps, aux bourrasques piquantes des démons du ciel.
Herbjorg Wassmo devient un Giono grinçant comme un cagou des icebergs, un innocent au visage exalté, les bras et son corps suivant une gestuelle quand il tape sur un bidon, pour imaginer les pires abîmes.


Dina est elle responsable de la mort de sa mère  ?
On ne devrait pas pouvoir s'en sortir d'une telle situation, d'un tel geste involontaire mais meurtrier. Pourtant Dina va surmonter ce chaos. Cela faisait des mois qu'elle ne parlait plus. Enfermée dans un cocon de douleur ou indifférence diront certains adultes. Un enfant qui perd sa mère ne peut ni parler ni pleurer. La musique du coeur s'est cassée.


C'est un précepteur Mr Lorch qui prend Dina en charge.
Un jour M Lorch joua du violoncelle il fit vibrer une corde, et ce fût comme un éclair chargé de feu, un crépitement suivi d'une longue note aiguë.
"C'est alors que le miracle se produisit,"
"Encore, joue encore,"...
Les larmes coulaient à flot le long de ses joues" 


Touchée par la grâce Dina devient une virtuose du violoncelle, et dominera bientôt le piano. A t-elle changé ? Son père le commissaire Dagny, le pense et quand Jacob son ami lui fait à l'adresse de Dina une demande en mariage, ravi il s'y soumet.
Une belle union qui étrangement va dépasser ce qu'un brave homme un peu âgé peut accepter de sa propre épouse.
Son père est le premier témoin d'une dissonance. "Elle avait en elle une sauvagerie qui n'était pas faite pour attirer les hommes en quête d'une épouse", plusieurs fois il avait nettement exprimé ce doute, page 66.
C'était la première fois qu'il se rendait compte qu'aucune limite n'existait pour Dina. "Qu'elle ne craignait le jugement de personne." insiste Wassmo page 93.


Rien ne la portait mieux que la fougue de son cheval de robe noir. Le monde autour de Dina va t-il s'effondrer ? Et que deviendra Reines la grande demeure et son comptoir au fond de la baie.. Une étrange passion cerne la chevelure rousse de Tomas, "la bouche de Tomas tremblait devant Dina"...


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Littérature norvégienne, je ne me souviens pas avoir lu quoi que ce soit de ce domaine et ayant reçu le Testament de Dina (dernier tome de la saga), je ne concevais pas de le lire sans connaître les précédents romans qui composent cette saga.

Dès les premières lignes, les premières pages, on ressent tout de suite une atmosphère glaciale, un malaise, de par les événements qui sont décrits mais aussi par les personnages et le rythme de l’écriture.

Dina et son cheval Lucifer, rentrent seuls, elle muette et ne pouvant donc donner aucune explication sur l’absence de Jacob, son mari qui aurait dû l’accompagner. On découvre très vite que cette jeune femme est hors norme. C’est une sauvageonne, entière, instinctive, qui n’agit que suivant ses désirs, suivant ses règles.

Dans son enfance, un drame dont elle est peut-être responsable, va avoir des répercussions sur son psychisme, sur sa vie, sur ses actes. Elle va évoluer au milieu des esprits, des fantômes, de la religion (chaque chapitre débute par une citation extraite de textes bibliques) et de ses pensées intérieures.

Je suis Dina, qui regarde le traîneau et sa charge dévaler la pente.

D’abord, il me semble que c’est moi qui y suis attachée. Parce que la douleur que je ressens est plus forte que tout ce que j’ai ressenti jusqu’à présent. A travers une réalité limpide comme le verre, mais hors du temps et de l’espace, je reste en contact avec le visage sur le traîneau. (p11)

Après le prologue qui décrit un épisode tragique mais qui garde des zones de mystère, le roman commence par le Premier Livre, laissant augurer une saga à venir et nous plongeons dans le passé de Dina pour découvrir qui elle est, en remontant dans son enfance.

Je suis Dina, entraînée à la suite de l’homme dans le tourbillon du torrent écumant. Puis il passe de l’autre côté. Je n’arrive pas à saisir le dernier instant, ce qui m’aurait fait découvrir ce que tout le monde redoute. Le moment où le temps s’arrête.

Qui suis-je ? Quand, où et à quel endroit ? Suis-je à jamais damnée ? (p14)

Qui est Dina, comment devient-elle cette femme, sauvage, rebelle, que tout le monde craint et respecte. Dotée de capacités mathématiques exceptionnelles, douée pour la musique, elle joue du violoncelle de façon sensuelle, comme pour s’envelopper dans les notes et faire taire ceux qui l’entourent.

Une bonne femme mariée qui grimpait aux arbres, qui se promenait en sous-vêtements à son propre mariage, qui n’avait pas su lire avant l’âge de douze ans et encore rien d’autre que la Bible, et qui montait à cheval à califourchon et sans selle, devait nécessairement porter les fautes des générations antérieures. (p113)

Elle n’a aucune pudeur, aime plus le contact avec les domestiques, la nature et les animaux qu’avec ses proches. Elle décide qui elle aime, on ne peut lui dicter sa conduite ni ses choix. C’est elle qui fixe les règles : où, quand, comment et avec qui.

L’auteure a construit un personnage entier, presque « animal » tant par sa façon de vivre, son caractère, ne respectant aucune convention, se moquant des remarques et injonctions mais qui est habitée par une vie intérieure faite de souvenirs qui reviennent la hanter.

Il s’agit également d’une femme moderne (l’action se situe au milieu du 19ème siècle) : Herbjorg Wassmo en fait une sorte de féministe avant l’heure, qui ne veut pas que sa vie soit gouvernée par les hommes, par les règles ancestrales.

– Ben, si j’avais été un cheval ? ou un bateau ? Alors j’aurais eu l’droit d’me montrer ? Alors que la Dina, elle doit rester invisible ? (p124)

Elle revendique son droit à la liberté, à décider de ce qu’elle fait de sa vie, ne s’embarrasse pas des lois, elle a sa propre loi. Si elle aime c’est totalement mais si on la blesse, si on lui fait du mal, tel un animal elle se venge

La vengeance de Dina pouvait être terrible. Il commençait à la connaître maintenant. Ce qu’elle voulait, c’était posséder les autres sans être elle-même possédée. (p139)

J’ai rarement lu de récit où le personnage central est une femme d’une telle force, d’une telle détermination, si imprévisible. Rien ne lui résiste : mariage, famille, amitié, elle décide qui elle aime, qui l’entoure, qui devra partir. Comme je vous l’ai dit c’est une instinctive : elle « sent » les gens et quand elle les aime, elle comprend, elle ne juge pas, elle les respecte même. On a parfois le sentiment d’être face à une femme-enfant, une enfant sauvage dont le plus grand plaisir est de chevaucher son cheval, sans selle, d’affronter les éléments, de se nicher au sommet d’un arbre et d’embrasser le monde qui l’entoure.

Elle peut être provocante mais en a-t-elle conscience ? Tout ne semble que jeu, expérience, association de sensations mais elle peut taire certaines choses, être également manipulatrice, dangereuse pour qui n’est pas honnête.

C’est une sorte d’animal doué de sens basiques, d’une logique bien à elle et je pense que dans les livres suivants (dont j’ai déjà commencé le deuxième) je vais découvrir bien d’autres facettes de cette walkyrie, intelligente à sa façon, brutale mais aussi voluptueuse quand elle aime, voire sensuelle.

L’écriture est aussi froide, directe,à l’image du climat qui règne dans ce pays au-delà du cercle polaire, mais aussi à l’image du personnage central. Tout n’est pas révélé, chaque lecteur peut interpréter les événements à sa manière, à moins que l’auteure ne révèle dans les tomes suivants certaines vérités.

On est un peu dérouté au début de la lecture par le style à la fois poétique, mêlant religion, monde intérieur de Dina et réalité. On ne comprend pas tout car tout ne nous est pas donné, volontairement, mais la découverte, au fil des pages, permet de reprendre l’histoire parfois sous un autre jour.

Pour une fois l’héroïne n’est pas idéale, parfaite, ne répond pas aux normes habituelles de la féminité, elle est complexe, mystérieuse, ambiguë, oscillant entre folie, rudesse et bon sens, mais, pour ma part, je l’ai trouvé attachante, déroutante malgré tout justement par ce côté décalé, moderne, hors norme…… Et finalement qui est Dina ?

Mais toute cette antipathie cachait une corde qui vibrait. Une curiosité. Celle de découvrir ce qui poussait les gens, comme Jacob, à de telles folies. Celle de découvrir comment une gamine pouvait prendre le contrôle de toute une propriété. Sans même avoir à lever un doigt. (p161)
Mais toute cette antipathie cachait une corde qui vibrait. Une curiosité. Celle de découvrir ce qui poussait les gens, comme Jacob, à de telles folies. Celle de découvrir comment une gamine pouvait prendre le contrôle de toute une propriété. Sans même avoir à lever un doigt. (p161)
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Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Quand le commissaire fulminait au-dessus de la tête baissée de Lorech parce que Dina, après trois ans d'enseignement ininterrompu, ne savait toujours pas lire autre chose que la bible de Hjertrud, elle ouvrait alors la porte de sa chambre, plaçait le violoncelle entre ses cuisses et laissait la musique des psaumes préférés de son père déferler sur le bureau. Cela ne manquait pas de faire son effet.
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L'heure bleue était alors passée au blanc brumeux et les bruits de la ferme se transformaient en bourdonnement léger. Les ombres s'estompaient dans les coins comme des esquisses sur un vieux parchemin. Elles renfermaient des odeurs
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(…) "Qu'est-ce que c'est que le chagrin ?" (…) "Pour moi, ce sont toutes les images que je ne vois pas clairement … Mais que je porte en moi quand même." (…) "Oui. Ce sont les images qu'on porte." (…) Le chagrin, c'est les images qu'on ne peut pas voir, mais qu'il faut porter quand même.
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Il fut défendu de parler de "l'affreux malheur". On le faisait quand même. C'était justement la prérogative des domestiques que de commenter les choses défendues à voix basse. Enfin, relativement basse.
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"Il en va du mariage comme des cornichons trop fades! Il faut un morceau de viande bien épicé en-dessous pour les faire avaler!"
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Payot - Marque Page - Herbjorg Wassmo - Ces instants-là.
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