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EAN : 9782266235266
416 pages
Pocket (15/11/2012)
3.83/5   46 notes
Résumé :
1939, Moscou. Face à la menace de l'Allemagne nazie, Staline a placé beaucoup d'espoir dans la production du tank T-34, un monstre de trente tonnes d'acier surnommé le "Cercueil rouge" par les hommes appelés à le manoeuvrer sur les champs de bataille. L'arme secrète n'est pas encore tout à fait opérationnelle quand son excentrique inventeur, le colonel Nagorski, est retrouvé assassiné. Staline confie l'enquête à Pekkala, son meilleur détective. Ancien policier favor... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Critique publiée sur Senscritique (2013)

J'ai découvert Sam Eastland (de son vrai nom Paul Watkins) avec L'oeil du Tsar Rouge, le premier roman de la saga gravitant autour de l'inspecteur Pekkala, dans la Russie stalinienne. le précédent roman réhabilitait Pekkala, le faisait sortir du goulag pour enquêter sur l'assassinat des Romanov. Cette fois ci, l'inspecteur assisté du major Kirov partent enquêter dans une usine secrète du NKVD, la police politique de Staline, ancêtre du KGB.

Le colonel dirigeant cette base secrète est retrouvé mort, écrasé par les chenilles d'un des prototypes de super tank qu'il construit en prévision du conflit qui opposera inexorablement l'Allemagne à la Russie. Pekkala se voit confier l'enquête quand il découvre que le créateur de ce char déjà surnommé le cercueil rouge a été tué d'une balle en pleine tête, avant que le char ne l'écrase.

Dans cette enquête historique ne laissant que peu de répits à nos protagonistes, Eastland nous embarque dans la russie de Staline, ou règne la terreur des déportations et des éxecutions sommaires. A l'aube du conflit armé avec l'Allemagne nazie, l'enquête de Pekkala sera une véritable course contre la montre pour déjouer le complot de la Confrérie Blanche, qui espère bien faire éclater le conflit. Un roman qui, comme L'oeil du tsar rouge, se lit d'une traite et avec beaucoup de plaisir.
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Dans ce second tome, nous retrouvons Pekkala pour une enquête un peu particulière. Mais il faut dire que les choses commencent assez particulièrement. En effet, tout commence lorsqu'un russe veut vendre des informations à un nazi. Mais c'est la mort du colonel Nagorski qui va entraîner l'enquête de Pekkala et qui va ressurgir bien des souvenirs.

Ici, il n'y a pas que l'enquête qui est importante, ni les secrets de la Russie. Il y a aussi le fait que l'on en apprend plus sur Pekkala, sur sa vie, sur son passé. C'est aussi un tome où il va risquer sa vie et où l'on va le découvrir encore plus humain parce qu'au fond, c'est ce qu'il est : un homme comme les autres. Enfin, pas tout à fait comme les autres puisqu'il est un enquêteur spécial qui peut aller où il veut, arrêter qui il veut sans qu'on lui pose la moindre question.

Et encore une fois, la magie opère. On se retrouve plongé dans ce mystère au coeur de la Russie et de ses secrets où tout n'est que mensonge et apparence trompeuse. L'auteur nous mène en bateau tout au long du livre, nous faisant croire qu'un tel est le coupable alors que non. Et quand, enfin, tout est dévoilé, on reste sous le choc même si on comprend. On comprend les raisons qui ont poussés cette personne à faire cela. Parce que quand les secrets sont dévoilés, rien n'est plus pareil.

Et c'est le coeur de cette enquête : les secrets. Les secrets de la vie des personnages, de la Russie, du Tsar, de Staline etc. Tout le monde a des secrets mais quand ceux-ci sont dévoilés, cela peut avoir l'effet d'une bombe. Dés lors, tout le monde se méfie de tout le monde et personne ne fait confiance à personne, n'hésitant pas à aller jusqu'à dénoncer ses propres amis pour sauver sa peau. Mais quand dénoncer signifie faire assassiner, peut être devrait-on plus réfléchir à ses actes..
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Suite des aventures de l'inspecteur Pekkala découvert dans "l'oeil du tsar rouge" . Un thriller historique dans la Russie de Staline.

Staline à fait sortir son pire ennemi de prison, l'inspecteur Pekkala, connu sous le nom d'Oeil d'émeraude, le plus grand policier du tsar Nicolas II. Staline a eu besoin de lui pour résoudre une énigme autour de la mort des Romanov. Nous étions en 1929. Et dix ans plus tard… 1939, face à la menace de l'Allemagne nazie, Staline lance la production du tank F-34. A peine opérationnel, son excentrique inventeur Nagorski est retrouvé assassiné. Staline confie l'enquête à Pekkala celui qui est redevenu le meilleur détective du pays.
L'URSS est en marche. C'est au cours des années 1930 que le régime stalinien se met en place. Dans le cadre de la planification, l'industrialisation elle aussi est à marche forcée, si elle ne permet pas de répondre à la demande en biens de consommation, permet à l'Armée rouge de disposer d'un armement adapté. Car Staline n'est pas dupe, il sait ! Il sait les ambitions d'Hitler. Il sait que malgré le pacte de non-agression signé en cette année 39, l'affrontement contre l'Allemagne nazie est inévitable. Alors lorsque le colonel Nagorski, est retrouvé assassiné il sait qu'il va devoir remettre de l'ordre dans son armée sensée protégé le nouvel état soviétique et surtout faire naître un sentiment patriotique à toute la population. C'est ainsi que le pouvoir de Staline sera assis et c'est dans ce contexte que que « l'OEil d'Émeraude» va devoir poursuivre les traite à la nouvel armée rouge. Aussi Dans ce brillant thriller historique, Sam Eastland relève le double défi de faire renaître un pan d'histoire passionnant de l'URSS et de nous faire aimer son héros brillant, torturé, cynique mais terriblement attachant.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Alors que Staline charge Pekkala de l'enquête, le NKVD est déjà à l'oeuvre et conclut à un accident. Pourtant Pekkala n'a aucun mal à démontrer que Nagorski a été assassiné. Qui cherche à faire échouer le projet Constantin seul à même de sauver l'URSS dans la guerre à venir ?

Dans la première moitié du livre, Pekkala et Kirov travaillent avec Lysenkova du NKVD. Cette dernière va les doubler pour tenter de boucler l'enquête. Seul problème elle va se tromper de coupable. Ce dernier — un innocent ingénieur — atterrit à la prison de Loubianka. Torturé de manière atroce, il sait que s'il survit il ira au goulag. Pekkala, qui a presque tous les droits grâce au passe fantôme que lui a attribué Staline va le sauver… d'une certaine manière.

Pekkala et Kirov poursuivent l'enquête et finissent par découvrir que l'assassinat de Nagorski n'a absolument rien avoir avec le projet Constantin ou une affaire d'espionnage. Pourtant l'un des prototypes du T-34 vient de disparaitre dans la nature. Quelqu'un compte s'en servir pour déclencher la guerre qui doit détruire l'URSS. Revient alors à nos héros d'éviter le pire.

Comme dans le premier tome on alterne enquête et flashback sur le passé de Pekkala à l'époque tsariste et le personnage de Pekkala est toujours aussi intéressant. Comme dans le premier tome on a l'impression d'y être que ce soit l'URSS ou la Russie impériale.

Extrait : « Officiellement, le restaurant Borodino, situé dans une rue paisible proche de la place Bolotnia à Moscou, était ouvert au public. Officieusement, son propriétaire et chef de rang, un homme au visage décharné qui répondait au nom de Chicherin, se réservait le droit de jauger d'abord tous ceux qui franchissaient la porte d'entrée aux panneaux de verre dépoli, ornés d'un décor de feuilles de pierre. Alors, soit Chicherin leur proposait une table, soit il dirigeait les clients vers un étroit couloir obscur menant, pensaient-ils, à une seconde salle à manger, de l'autre côté de la porte. En réalité, il les conduisait directement vers une allée longeant le restaurant. le temps qu'ils comprennent ce qui leur arrivait, la porte s'était automatiquement refermée derrière eux. »

Le rythme narratif est encore une fois très bon et globalement rapide à l'exception de deux ou trois chapitres bien plus longs que le reste. On retrouve l'un des personnages secondaires du premier tome qui ce coup-ci endosse le rôle de « méchant ». J'ai trouvé ses motivations assez manichéennes. C'est dommage. le personnage de Lysenkova est littéralement évacué du livre après qu'elle a arrêté à tort l'ingénieur. C'est franchement étrange. Mais à la fin du livre Staline annonce à Pekkala qu'il part pour une enquête en Sibérie dans un goulag. Peut-être un lien avec Lysenkova qui y a passé quelques années étant enfant et qui y a perdu ces parents…

Notez qu'il y a une ellipse de quasiment 10 ans entre le tome 1 et 2 c'est assez étrange.

L'intrigue bien que divertissante m'a paru moins intense/prenante que celle du tome 1. le livre n'est pas mauvais et à quelques points fort dignes du premier, mais je l'ai personnellement trouvé moins prenant.
Lien : https://blogconstellations.h..
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Retrouver l'Inspecteur Pekkala en 1939, après sa découverte avec l'oeil du Tsar rouge… c'est un réel bonheur…

Toujours cette alternance entre présent et passé ; passé de Pekkala que l'on découvre petit à petit, ses relations avec le Tsar, l'influence de la Tsarine, les manigances, l'amour, l'amitié, Raspoutine, les exécutions, etc…

Présent, l'URSS d'un Staline parano et dangereux…

Là, nous sommes proches de la guerre, avec un certain nagorski qui a créé un char/tank révolutionnaire mais qui est encore au moment des tests… le futur T34 qui marquera la guerre entre l'URSS et les nazis…

Pekkala et son adjoint le major Kirov sont mandatés pour résoudre l'affaire…. Celle d'un nagorski retrouvé sous les chenilles de son T34… visiblement (pour Pekkala) assassiné…

Très vite, les anciens camarades des russes blancs de Pekkala sortent du bois…
Entre chapitres bien troussés, histoire de l'URSS et la russie impériale qui se répondent parfaitement, la plume fluide et sans chichi de Eastland, cette saga est toujours un bonheur de lecture…

J'adooore ce pays, et cette période de l'Histoire….il y a toujours de la surprise, des moments plus lents, plus rapides, plus émouvants… bref, vivement le prochain Pekkala, le 4e… oui, j'avais lu le 3e, l'année dernière ne connaissant pas cette saga !!
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Officiellement, le restaurant Borodino, situé dans une rue paisible proche de la place Bolotnia à Moscou, était ouvert au public. Officieusement, son propriétaire et chef de rang, un homme au visage décharné qui répondait au nom de Chicherin, se réservait le droit de jauger d'abord tous ceux qui franchissaient la porte d'entrée aux panneaux de verre dépoli, ornés d'un décor de feuilles de pierre. Alors, soit Chicherin leur proposait une table, soit il dirigeait les clients vers un étroit couloir obscur menant, pensaient-ils, à une seconde salle à manger, de l'autre côté de la porte. En réalité, il les conduisait directement vers une allée longeant le restaurant. Le temps qu'ils comprennent ce qui leur arrivait, la porte s'était automatiquement refermée derrière eux.
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Vidéo de Paul Watkins
Sam Eastland, pen-name of the author Paul Watkins, here discusses Pekkala, the hero of his Stalin-era Soviet thriller series, first introduced in Eye of the Red Tsar.
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