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Frank Reichert (Traducteur)
EAN : 9782841725489
332 pages
L’Atalante (02/06/2011)
3.47/5   15 notes
Résumé :
Bahzell Bahnakson est un hradani, race maudite depuis les guerres des Sorciers qui ont dévasté le monde. Les hradanis souffrent de la Rage, qui décuple leurs forces quand elle s'empare d'eux et leur vaut la crainte et le mépris de tous.
Otage chez l'ennemi juré de son père, Bahzell se voit contraint de prendre la fuite, pourchassé par la vengeance d'un prince qui conspire avec les forces du mal. Assassins et démons le guettent. Son seul recours serait-il Tom... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Après lecture d'une assez mauvaise critique presse, je ne m'attendais pas à une lecture aussi sympa !
Le cycle a débuté en 1995 et en lorgnant sur la fantasy d'antan, cela a le goût de la fantasy d'antan : certains vont détester, et c'est tant pis pour eux, d'autres vont bien aimer, et c'est tant mieux pour eux. Pour ma part, avec ce qu'on pourrait juger de « bon Feist » j'ai presque redécouvert le plaisir de mes débuts en fantasy.

Dans un univers d'heroic fantasy pur jus, le frère caché de Gandalf à la tête d'un Conseil Blanc embauche Conan et Tristelune pour combattre les sbires de noires divinités. On mélange agréablement Howard, Tolkien, Leiber et Moorcock (mais encore faut-il avoir des atomes crochus avec ces maîtres incontestés et incontestable du genre, ce qui n'est absolument pas le cas de prétendus amateurs de fantasy) avec un worldbuilding qu'on pourrait juger classique mais qui a le bon goût d'éviter les tolkieneries, les conaneries et les donjoneries & dragoneries qui en découlent. Depuis la guerre des Sorciers qui a conduit à la chute de Kontovar, la magie est proscrite quand elle n'a pas disparu. Les survivants de ces jours sombres ont reconstruit la civilisation en Norfressa, mais la guerre éternelle entre les dieux blancs et les dieux noirs ne s'est jamais véritablement achevée…
Alors oui, on retrouve des elfes, des nains et des semi-hommes, mais l'histoire se concentre sur les heurs et les malheurs de deux Hradanis (des « hommes-renards » berserkers). Nous suivons donc les aventures d'un prince Voleur de Chevaux qui a bien du mal à respecter son rang et son statut et un apprenti barde Épée Sanglante qui ne ménage pas ses efforts pour se distinguer de ses congénères brutasses. C'est presque dommage que les aspects géopolitiques et les intrigues des débuts soient vite oubliés… Gageons qu'ils feront leur retour dans "Champions de Tomanak" et "Les Cavaliers du vent" !
Et il y a un petit côté western qui se transforme en grand côté road movie avec nos compères qui après leur cavale escortent un maître caravanier nain puis une mystérieuse gente dame de l'Empire de la Lance. Les scènes de combat sont courtes, âpres et violentes : elles apportent un véritable plus à l'ensemble.

La prose est simple et aisée donc facile d'accès : on retrouve le plaisir de la ligne droite où une péripétie et sa résolution nous emmènent vers une nouvelle péripétie (« insupportable pauvreté stylistique et scénaristique » tant décriée par les prescripteurs d'opinion : qu'ils aillent rager dans leur coin au sein de leur petit cercle intello prout prout), et force est de constater que Frank Reichert est bien à l'aise dans cet exercice de style. Oh oui, c'est très appréciable de voir l'histoire débuter à la page 1, ce qui permet de zapper la traditionnelle mise en place qui chez certains peut faire mille pages. Et pour ne rien gâcher, David Weber en vieux routard de la SF aborde le genre Fantasy avec humilité et modestie puisque que toutes ses inspirations sont assumées par des clins d'oeil savoureux pour les hardcore readers. Ainsi impossible de manquer le colosse barbare sauveur de la veuve et de l'orphelin qui hait les sorciers !

Le style est léger, les personnages sont amenés de manière un peu forcée, il y a pas mal de naïveté et on doit se coltiner quelques passages explicatifs assez lourds (genre les discours d'Obi Wan Kenobi sur le côté obscur de la force)… mais tout cela est désamorcé par une bonne dose d'humour ! (encore faut-il ne pas être aveugle et de mauvaise foi comme ladite critique presse)
- le héros qui n'arrête pas de maudire sa tête trop petite et son coeur trop grand…
- le héros qui balance à la flotte le mentor magicien qui lui parle de prophétie, de quête et d'élu…
- le héros qui n'arrête de fustiger le TOC qui l'oblige à secourir les faibles martyrisés par les forts…
- ou les demi-elfes nobles d'esprit et de coeur chez Tolkien, ici dépeints comme des connards carriéristes TPLG !,
Le 2e degré amené par l'auteur m'a bien plu, mais cette dimension est toujours subjective (mais bon on a encore des prescripteurs d'opinion incapables de comprendre l'humour s'il n'y a pas de rire enregistrés derrière : qu'ils aillent rager dans leur coin au sein de leur petit cercle intello prout prout).

Oui cela ne révolutionne pas le genre, oui pas le roman de l'année plein d'originalité : au final rien d'extraordinaire donc, mais pourquoi rechercher l'exceptionnel là où l'agréable suffit très largement ! Qui pourrait être véritablement intéressé par de tels romans ? Peut-être les nostalgiques, les easy readers, les lecteurs à la recherche d'un cycle agréable pas prise de tête… Bref la très grande majorité du lectorat fantasy, qu'on se le dise ! (Y compris moi qui lira la suite avec plaisir, mais je ne ferai pas de critiques séparées pour les tomes VO arbitrairement charcuté en VF juste pour doubler le prix du même livre d'un auteur devenu bankable)

PS : chouettes illustrations de couverture VF de la part de Miguel Coimbra
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Indécrottable fan de David Weber, j'ai acheté le serment de l'épée avant tout pour son auteur.
Relativement néophyte en Héroic Fantasy, j'ai apprécié ce roman.

Bahzell Bahnakson est puissant mais profondément "humain", droit, avec un sens de l'honneur particulièrement developpé, ce qui va lui attire des ennuis à plusieurs reprises d'ailleurs.
Contraint de s'enfuir, il va vite être rejoint par son meilleur ami, s'engager comme garde d'une caravane de marchand puis garde du corps d'une femme en détresse qui est plus qu'elle ne le laisse paraître.

Tout cela pourchassé par ceux qui ont juré sa perte.
Pas de grandes batailles rangées impliquant des milliers de combattants de toute race et générant des océans d'hémoglobine, mais le récit est ponctué malgré tout de nombreuses scènes à l'épée (vous vous en doutez) de combat individuel ou en petit groupe, superbement décrite par un david Weber en forme...

Le style de weber, la lecture aisée, simple mais pas simpliste. Un nouvel univers developpé de main de maître par Waber.
On s'attache rapidement au héros, l'histoire est agréable à lire, on attend la suite.
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Le Serment de l'épée est le premier tome d'une tétralogie le Dieu de la Guerre (à l'origine prévue comme trilogie) de David Weber plus connu pour sa prestigieuse série de science-fiction Honor Harrington.

Le Dieu de la Guerre est un cycle d'héroïc-fantasy plutôt classique débuté en 1995 qui nous transporte dans un univers largement inspiré de la fantasy d'antan. le Serment de l'Épée, à l'origine d'un seul tome divisé en deux tomes, une habitude mercantile des Éditions de l'Atalante , est un agréable mélange d'Howard, Leiber et Moorcock les maîtres incontestés et incontestables du genre tout en évitant les archétypes clichés du genre.
Dès les premières pages, nous nous retrouvons plongés dans un univers d'heroïc fantasy en fin de compte plutôt basique. Différentes races clairement typées, de la magie, un méchant très méchant, un monde en danger… Des ingrédients convenus, classiques en diable, mais une recette concoctée avec une certaine assurance malgré tout.
Dans le Serment de l'épée, l'auteur qui nous a habitué à étirer ses histoires sur des tomes et des tomes, a su trouver pour le roman un bon rythme ni trop bref ni trop long et ennuyeux à part quelques longueurs lorsque l'action perdure plus longuement. Il prend le temps de dessiner ses personnages, de leur donner du volume, de la volonté et une réalité intéressante, sans oublier l'histoire et l'aventure que requiert un ouvrage de fantasy.
L'auteur met en scène un personnage imposant de par sa taille et son espèce, un hradani une race atteinte par la Rage, autrement dit un Berserk. Mais le héros, Bahzell, a un rapport particulier avec la Rage, il la contrôle. Bien que nous soyons dans un roman d'héroïc-fantasy, le personnage principal n'est pas un combattant couvert d'acier et répandant sang et malheur sur sa route : Bahzell n'a qu'une très lointaine ressemblance à un Gath de Baal. En effet, contrairement à ses compatriotes, notre héros est sensible, intelligent, droit et juste, avec un sens de l'honneur particulièrement développé, ce qui va lui attirer des ennuis à plusieurs reprises d'ailleurs. Contraint de s'enfuir, il va vite être rejoint par son meilleur ami, de s'engager comme garde d'une caravane de marchands, puis comme garde du corps d'une femme en détresse. Tout cela pourchassé par ceux qui ont juré sa perte. Un personnage plutôt classique en héroïc-fantasy, facile à cerner dans ses actes et valeurs morales. Il ne manque pas de psychologie mais sa ligne de conduite est transparente et sans surprise.

L'auteur nous offre une fantasy que l'on pourrait qualifier de quelque peu sommaire. En effet, le roman a été écrit en 1995, et l'on retrouve les caractéristiques de l'époque ; le vocabulaire, le style, l'histoire et la centralisation de l'intrique et du récit axé sur le personnage principal en font quelque chose que l'on n'a plu l'habitude de lire car la fantasy a évoluée. le fait est que c'est Bahzell qui tient le haut du pavé, mais reste peu approfondi, pas assez creusé. Mais au travers du roman l'auteur explore des pistes de réflexion qui sont bien plus contemporaines que les épées et la magie des Dieux.

Pas de grandes batailles rangées impliquant des milliers de combattants de toute race et générant des océans d'hémoglobine, mais le récit est ponctué malgré tout de nombreuses scènes à l'épée de combat individuel ou en petit groupe, superbement décrites. Les scènes de combat sont courtes, âpres et violentes : elles apportent un véritable plus à l'ensemble.

Ce roman est avant tout le récit d'une amitié virile jamais démentie et aucune histoire d'amour ne vient perturber ou égayer cette aventure car si les personnages féminins existent ils ne sont pas là pour embellir le tableau. Personne ne parvient à souffler la vedette au géant au grand coeur doté d'un caractère un brin râleur et d'une opiniâtreté peu commune. On s'attache rapidement au héros, l'histoire est agréable à lire.

La prose est simple mais pas simpliste et la lecture aisée : on retrouve le plaisir de la ligne droite où une péripétie et sa résolution nous emmènent vers une nouvelle péripétie. C'est aussi appréciable de voir débuter l'histoire à la page une, de ne pas devoir subir le traditionnel tome introductif. On est dans ce style de fantasy où il n'y a pas besoin de se pencher sur des constructions à la Howard ou à la Tolkien, mais de se laisser tout simplement entraîner et de laisser défiler son cinémascope personnel. C'est frais, reposant et rassurant. La simplicité de lecture entraîne la facilité et permet à tout un chacun de prendre ou de laisser que ce dont il a envie.

Le Serment de l'Épée est un roman efficace et direct, sans fioritures, baignant dans une atmosphère bon enfant. Rien d'exceptionnel, mais pourquoi rechercher l'exceptionnel là où l'agréable suffit très largement ! C'est un livre sympathique, pas un grand roman bien sûr, mais quelque chose d'une facture classique et attendue qui reste plaisant à découvrir.
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Le Serment de l'épée est le premier tome d'une tétralogie le Dieu de la Guerre (à l'origine prévue comme trilogie) de David Weber plus connu pour sa prestigieuse série de science-fiction Honor Harrington.

Le Dieu de la Guerre est un cycle d'héroïc-fantasy plutôt classique débuté en 1995 qui nous transporte dans un univers largement inspiré de la fantasy d'antan. le Serment de l'Épée, à l'origine d'un seul tome divisé en deux tomes, une habitude mercantile des Éditions de l'Atalante , est un agréable mélange d'Howard, Leiber et Moorcock les maîtres incontestés et incontestables du genre tout en évitant les archétypes clichés du genre.
Dès les premières pages, nous nous retrouvons plongés dans un univers d'heroïc fantasy en fin de compte plutôt basique. Différentes races clairement typées, de la magie, un méchant très méchant, un monde en danger… Des ingrédients convenus, classiques en diable, mais une recette concoctée avec une certaine assurance malgré tout.
Dans le Serment de l'épée, l'auteur qui nous a habitué à étirer ses histoires sur des tomes et des tomes, a su trouver pour le roman un bon rythme ni trop bref ni trop long et ennuyeux à part quelques longueurs lorsque l'action perdure plus longuement. Il prend le temps de dessiner ses personnages, de leur donner du volume, de la volonté et une réalité intéressante, sans oublier l'histoire et l'aventure que requiert un ouvrage de fantasy.
L'auteur met en scène un personnage imposant de par sa taille et son espèce, un hradani une race atteinte par la Rage, autrement dit un Berserk. Mais le héros, Bahzell, a un rapport particulier avec la Rage, il la contrôle. Bien que nous soyons dans un roman d'héroïc-fantasy, le personnage principal n'est pas un combattant couvert d'acier et répandant sang et malheur sur sa route : Bahzell n'a qu'une très lointaine ressemblance à un Gath de Baal. En effet, contrairement à ses compatriotes, notre héros est sensible, intelligent, droit et juste, avec un sens de l'honneur particulièrement développé, ce qui va lui attirer des ennuis à plusieurs reprises d'ailleurs. Contraint de s'enfuir, il va vite être rejoint par son meilleur ami, de s'engager comme garde d'une caravane de marchands, puis comme garde du corps d'une femme en détresse. Tout cela pourchassé par ceux qui ont juré sa perte. Un personnage plutôt classique en héroïc-fantasy, facile à cerner dans ses actes et valeurs morales. Il ne manque pas de psychologie mais sa ligne de conduite est transparente et sans surprise.

L'auteur nous offre une fantasy que l'on pourrait qualifier de quelque peu sommaire. En effet, le roman a été écrit en 1995, et l'on retrouve les caractéristiques de l'époque ; le vocabulaire, le style, l'histoire et la centralisation de l'intrique et du récit axé sur le personnage principal en font quelque chose que l'on n'a plu l'habitude de lire car la fantasy a évoluée. le fait est que c'est Bahzell qui tient le haut du pavé, mais reste peu approfondi, pas assez creusé. Mais au travers du roman l'auteur explore des pistes de réflexion qui sont bien plus contemporaines que les épées et la magie des Dieux.

Pas de grandes batailles rangées impliquant des milliers de combattants de toute race et générant des océans d'hémoglobine, mais le récit est ponctué malgré tout de nombreuses scènes à l'épée de combat individuel ou en petit groupe, superbement décrites. Les scènes de combat sont courtes, âpres et violentes : elles apportent un véritable plus à l'ensemble.

Ce roman est avant tout le récit d'une amitié virile jamais démentie et aucune histoire d'amour ne vient perturber ou égayer cette aventure car si les personnages féminins existent ils ne sont pas là pour embellir le tableau. Personne ne parvient à souffler la vedette au géant au grand coeur doté d'un caractère un brin râleur et d'une opiniâtreté peu commune. On s'attache rapidement au héros, l'histoire est agréable à lire.

La prose est simple mais pas simpliste et la lecture aisée : on retrouve le plaisir de la ligne droite où une péripétie et sa résolution nous emmènent vers une nouvelle péripétie. C'est aussi appréciable de voir débuter l'histoire à la page une, de ne pas devoir subir le traditionnel tome introductif. On est dans ce style de fantasy où il n'y a pas besoin de se pencher sur des constructions à la Howard ou à la Tolkien, mais de se laisser tout simplement entraîner et de laisser défiler son cinémascope personnel. C'est frais, reposant et rassurant. La simplicité de lecture entraîne la facilité et permet à tout un chacun de prendre ou de laisser que ce dont il a envie.

Le Serment de l'Épée est un roman efficace et direct, sans fioritures, baignant dans une atmosphère bon enfant. Rien d'exceptionnel, mais pourquoi rechercher l'exceptionnel là où l'agréable suffit très largement ! C'est un livre sympathique, pas un grand roman bien sûr, mais quelque chose d'une facture classique et attendue qui reste plaisant à découvrir.
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Bahzell Bahnakson, prince Hradani des "Voleurs de Chevaux", réside depuis trop longtemps comme otage à la cour puante des "Épées Sanglantes" où règne la cruauté gratuite, le jour où il corrige le prince héritier qui venait de violer la jeune pupille de son père et s'apprêtait à l'occire, il n'a d'autre recours que de prendre le large au plus vite. Très vite il est rejoint par Brandark, son seul ami à la cour, qui se verrait bien dans la peau d'un poète, même si ses dons semblent faire fuir le public. Leur fuite va les mener bien plus loin que prévu et leur faire vivre des aventures mouvementées …


De l'heroic fantasy classique, avec tous les ingrédients du genre, que demander de plus ? Les Hradani sont très baraqués, leurs oreilles de renard mobiles sont très expressives et ils doivent composer avec la Rage, un sortilège qui leur a été infligé lors de la dernière guerre des sorciers, il y a plus de mille ans. Au fil des âges ils ont plus ou moins maîtrisé cette Rage qui fait d'eux de redoutables machines de guerre, nos deux héros vont l'utiliser dans les combats et parfois ça fera la différence. de prime abord nous pensons être en présence de bourrins pas très futés, mais sous cette rudesse se cache une sensibilité les incitant à la défense des jeunes femmes en détresse, ce qui va les mener à découvrir le vaste monde et ses particularités, ce n'est que le premier tome, nul doute que dans les suivants il visiteront les royaumes qu'ils n'ont pas encore arpentés …


L'écriture est fluide, simple et accessible à tous, agréablement enrichie par le ton général léger et porteur d'humour. Un livre de fantasy assez convenu, mais l'affaire est rondement menée, l'auteur nous a servi notre quota de dieux, de nains, d'elfes, de méchants, de démons, héroïnes à secourir, de héros baraqués et d'épées magiques, alors pas de raison de se plaindre, nous avons en main un livre de délassement qui tient ses promesses sans fatiguer les neurones …



NB : J'ai lu ce premier tome en E-book (un vrai T1 non fractionné), en profitant de l'opération "All Stars", Pour les tomes suivant j'attendrai la sortie d'une édition papier où les volumes ne seront plus scindés artificiellement en 2 tomes ! …
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
L’assaut vira bientôt au chaos dès qu’il se jeta en pataugeant dans la mêlée. Peu de pillards avaient déjà combattu un hradani ; aucun n’avait affronté un Voleur de Chevaux, et, quand il fit voler leur charge en éclats et que des corps démembrés furent comme repoussés par une lame de fond, ce seul carnage suffit à les épouvanter. Une douzaine s’abattirent avant même d’avoir atteint la ligne de front de Hartan, et ceux qui parvinrent jusque-là, ébranlés et désemparés, flairaient déjà la défaite. Bahzell percevait les ordres que beuglait Hartan, le fracas de l’acier, les jurons étouffés, les prières et les cris des blessés, et cette musique chantait dans son cœur.

D’aucuns pensent que la Rage n’est que la soif du sang, une féroce furie de berserkers ne sachant même plus qui sont leurs cibles et n’en ayant cure au demeurant ; et elle est effectivement cela lorsqu’elle frappe sans prévenir. Mais, quand un hradani s’y abandonne sciemment, elle est aussi glacée que brûlante, aussi rationnelle que mortelle. Étreindre la Rage, c’est embrasser la splendeur, la gloire, la négation de toute limite sauf celle de la raison. C’est une démarche aussi pure qu’élémentaire, ne s’encombrant ni de compassion, ni d’horreur, ni de pitié, mais qui, pourtant, ne se réduit pas à la seule frénésie. Bahzell savait parfaitement ce qu’il faisait, il avait repéré le petit groupe d’hommes mieux armés et cuirassés qui entouraient le seul hors-la-loi portant une armure articulée. Il se fraya un chemin à travers les autres comme un lion au travers de chacals pour se rapprocher du chef des pillards, et les cris des mourants annoncèrent sa venue comme un hymne terrifiant.
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