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Frank Reichert (Traducteur)
EAN : 9782841725359
384 pages
L’Atalante (24/02/2011)
3.6/5   46 notes
Résumé :
La flottille est condamnée, avec l’armée qu’elle conduit en France pour le service du roi Édouard III… Une tempête l’a surprise pendant la traversée du Lancastre à la Normandie.
Sir George Wincaster, son épouse, son fils et quelque mille chevaliers, soldats et marins ne doivent leur salut qu’à l’intervention providentielle d’un astronef extraterrestre qui les arrache à la fureur des éléments.
Mais le sauvetage est intéressé. Les maîtres du vaisseau spa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Les arcs et les flèches au pays de la sf
Un one shot de mon auteur de sf militaire préféré édité en 2002 (2011 pour la VF).

Sir George Wincaster guerrier anglais du début de la guerre de 100 ans, est enlevé par un mystérieux extraterrestre avec près de 1000 de ses hommes, pour mettre à profit leurs compétences guerrières au profit d'une mystérieuse guilde et combattre d'autres races extraterrestres peu avancées technologiquement. La suprématie des archers anglais et de sa cavalerie fera la différence. Mais avant tout, se libérer du joug de leur geôliers sera leur moteur et leur but ultime.

Ce pitch n'est pas sans nous faire penser à celui de Les Croisés du Cosmos de P. Anderson remis au goût du jour.
Weber adore transposer les combats et stratégies militaires d'un autre temps dans le futur, (voir Les héritiers de l'Empire), les aventures maritimes, son petit prologue en bateau avant de développer la marine plus tard dans sa série sanctuaire et son premier tome : Cap sur l'Armageddon.
Son récit est truffé de piques anti-françaises. En même temps, de la part d'un Anglais du quatorzième siècle, quoi de plus naturel.
Par contre, on reproche parfois à Weber de délayer un peu trop la sauce, mais pour le coup, dans ce petit page-turner bien nerveux, c'est exactement le contraire. La première partie sur l'enlèvement et les combats sous asservissement aurait pu sans soucis être développée un peu plus et faire un premier livre de bonne facture, ce qui aurait permis un second tome sans aucun souci sur la libération et la création de l'Empire d'Avalon (vous comprendrez en lisant le livre), voir un troisième sur l'opposition avec la fédération. Alors que là, en 50 pages, l'auteur balance toutes ses idées et les explications et présentations n'en finissent plus au détriment de l'action. Dommage, bien dommage de n'avoir pas une chouette petite trilogie sur l'univers développé au lieu d'un seul petit livre. non ?
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Au 14 ième siècle, une flotte anglaise, en route vers la France, est prise dans une monstrueuse tempête. Les bateaux chavirent les uns après les autres; tous vont mourir noyés. Soudain, un vaisseau spatial gigantesque apparait et sauve les derniers survivants. Mais, ce n'est pas par charité. le maître du vaisseau les oblige à combattre, à répétition, des extraterrestres primitifs sur différentes planètes. Tant bien que mal, les anglais s'adaptent. Bientôt, ils comprennent que leur esprit d'innovation et leur facultés d'adaptation vont finir par menacer la stabilité de l'empire de leurs maîtres et, qu'alors, ceux-ci n'hésiteront pas à les éliminer, et probablement aussi la Terre pour ne pas prendre de risque. Comment s'en sortir ?

Un roman probablement inspiré des Croisés du cosmos de Poul Anderson. Cela commence pas des combats avec des archers et des combattants en armure contre des primitifs extraterrestres armés de façon primaire et sans grande connaissance des stratégies de bataille. Donc, de l'action qui ressemble un peu à des combats du moyen âge avec des extraterrestres de toutes sortes en plus. Puis, la prise de conscience de leur condition; des combats sans fin jusqu'à leur élimination par leurs maître. Il faut en apprendre le plus possible pour découvrir la faille qui leur permettrait de s'en sortir. Et là, le roman passe à un autre niveau.

J'ai pour ma part beaucoup aimé, car le roman est divertissant et plein d'action. C'est intéressant aussi de mettre en situation des gens du moyen âge face à une technologie futuriste qu'ils peinent à appréhender.
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Salut les Babelionautes
Je continue mes lectures de l'oeuvre de David Weber avec ce Space-Opéra qui m'a fait pensé a la quadrilogie de William R. Forstchen " le régiment perdu ".
L'idée de départ se ressemble même si les raisons qui l'ont provoquées sont différentes.
le Début commence en mer, la flotte Anglaise cingle vers la France avec a son bord l'Ost de Sir George Wincaster, Baron de Wickworh.
Pris dans une tempête, ils sont sur le point de sombrer quand un astronef extraterrestre les arrache à la fureur des éléments.
Réduits a l'état de Mercenaires par une guilde galactique qui va les utilisés dans une séries de batailles contres d'autres Extraterrestres.
Mais ils n'auront de cesse d'essayer de se libérer de ce joug qui les maintient en casi esclavages.
David Weber avec cet one shot mélange avec Bonheur les stratégies militaires du Moyen Age et de la Science Fiction.
Mais pourquoi des E. T., capable de sillonner la Galaxie, ont ils besoin d'un Ost de Chevalerie?
C'est ce que vous découvrirez a la lecture de ce roman qui m'a laissé sur le cul quand enfin j'ai lu le mot fin.
Dommage que l'Empire d'Avalon n'est pas eu droit a une description plus complète de sa création et de son développement que David Weber nous assène dans les dernières pages.
Merci a Franck Reichert pour avoir assuré la traduction de ce roman, sans lui et ses confrères, je serai dans l'impossibilité de lire toutes ces oeuvres en langues étrangères.
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Une flotte anglaise transportant une armée en France durant la guerre de cent ans est prise dans une tempête, la moitié des navires ont déjà sombré et les survivants n'ont guerre d'espoir jusqu'à ce que, dans la nuit, un énorme vaisseau spatial apparaisse dans le ciel et charge dans sa soute la dizaine de navires et le millier de survivants qu'ils convoyaient.
Un esclavage impitoyable commence pour les anglais qui devront servir leur maître alien comme soldats primitifs, mais il en faut d'avantage pour briser un anglais ! …


Une civilisation "supérieure" encroutée dans l'immobilisme depuis des dizaines de milliers d'années, un "commandant" imbu de sa personne et incroyablement stupide qui considère les races "inférieures" pire que du bétail. Nos vaillants anglais ne pouvaient que vaincre, n'est-ce pas ? Une alliance avec des aliens asservis mais qui exploitent les failles de leur conditionnement, des ordinateurs qui exploitent les failles de programmation, un stratège médiéval qui s'adapte à tout, le cocktail détonnant parfait pour profiter de l'assurance béate des maîtres et de les éliminer. Aliens ou français, peu de différences, la cavalerie et surtout les longbows font toute la différence … même si les puristes risquent de hurler lorsqu'on les transforme en arcs à roulettes ! Damned les poulpes sont de sortie ! (*)


Comme d'autres lecteurs d'emblée j'ai pensé à "Les Croisés du cosmos" de Poul Anderson, mais ici le côté gaillard et ingénu des croisés est remplacé par le côté technologique et les analyses stratégiques sujettes à caution et parfois longuettes caractéristiques de cet auteur. Pas vraiment de suspens, une première partie où nos anglais sont forcés de combattre au profit des aliens sous les ordres du baron que nous suivons tout du long et de manière abrupte sans réelle transition les cinquante dernières pages nous emmènent quelques centaines d'années plus tard pour la conclusion.


Un livre facile à lire mais sans grande originalité, qui fournira certainement un agréable moment de détente …


(*) : Les arcs à poulie sont parfois nommés "à roulettes" ou "poulpes", surtout par les traditionalistes amateurs de longbows ou arcs droits.
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Alors qu'il part pour l'Angleterre, avec sa famille, ses proches et plusieurs milliers d'hommes, marins, serfs ou soldats, le navire de Sir George Wincaster, se fait surprendre par une tempête. L'issue semble certaine, ils vont tous périr. C'est alors qu'un vaisseau spatial apparaît, et transporte navires, passagers, animaux à l'intérieur. le sauvetage est intéressé, le maître du vaisseau ayant besoin de combattants. Si Sir George Wincaster veut bien combattre, il a du mal à se faire appeler barbare ou primitif, mais son "sauveteur" a la force pour lui. Au fur et à mesure des batailles, les anglais vont se rendre compte de la puissance technologique de leur "maître", ils vont y avoir accès et essayer de renverser la situation à leur compte.

Voilà un roman qui se rapproche Des croisés du cosmos de Poul Anderson. Mais si les croisés prennent un vaisseau spatial d'assaut pour conquérir des mondes pour Dieu et l'Angleterre, c'est le contraire qui se passe ici. Des combattants anglais et leurs familles sont enlevés et mis au service de puissances extraterrestres. Ils deviennent mercenaires et combattent sur des planètes pour défendre les intérêts économiques de leur "maître". C'est là tout l'intérêt de ce livre. Si la confrontation humains du moyen-âge/ extra-terrestres peut être amusante, David Weber va plus loin dans sa réflexion. Il est bien question de réflexion, puisqu'on parle d'économie, de territoires colonisés. L'auteur montre "l'intelligence supérieure" de l'extra-terrestre kidnappeur en conquérant son nouveau territoire, par la force uniquement. Pour lui, et les autres espèces de son intelligence, le reste de l'univers est inférieur. de l'autre côté, les anglais, malgré leur "infériorité" combattent en s'adaptant à leur nouvel environnement. C'est un vrai régal de voir des hommes du moyen-âge se servir d'un écran virtuel et d'un ordinateur pour établir une stratégie. Comment se comporter face à quelqu'un qui vous est supérieur technologiquement, qui vous soumet à ses règles, alors qu'on est anglais ? Premièrement on reste anglais puis on essaye d'amadouer l'adversaire. Grace à la technologie ils vont subir moins de pertes, ils vont pouvoir combler leurs lacunes, tout du moins ce qui est permis de savoir. Peu à peu, face à leur maître qui se croit si supérieur, les anglais vont se révolter.

Ce roman est très plaisant à lire. On apprend le mode de fonctionnement d'une armée en 1460, mais aussi comment se déplaçait un seigneur lors d'une bataille. David Weber nous fait réfléchir sur la colonisation, sur ses personnes/entités qui se croient supérieures parce qu'elles ont plus de moyens. Seule la dernière partie est moins passionnante. On a l'impression que l'auteur a voulu commencer un cycle qu'il n'a pas pu/pas voulu finir. C'est le seul point dommageable de ce roman qui reste passionnant et accessible à tous !


Lien : http://temps-de-livres.over-..
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Un vent démoniaque accueillit la pâle clarté du jour furieux de hurlements infernaux. Ce n'était pas vraiment l'aube, d'ailleurs même si, quelque part au-dessus des nuages noirs bouillonnants, le soleil avait réussi à de nouveau se hisser dans les cieux, mais plutôt le crépuscule du Diable lui-même, cinglé d'embruns et de draperies de pluie à vous broyer et accompagné des assourdissants roulements du tonnerre, des beuglements du vent, du cliquetis incessant des drisses, le tout ponctué par le fracas mouillé des voiles déchirées, faseyant à deux doigts du l'anéantissement;
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A la fin, le camp en déroute réussit à semer ses poursuivants, en partie parce que ses guerriers s'étaient débarrassés de leur encombrant armement, et en partie parce qu'on court un peu plus vite pour sauver sa vie que pour prendre celle d'autrui.
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Sir George avait vu trop d'hommes de noble naissance se fier si aveuglément à leur propre jugement et à leur cerveau qu'ils se montraient parfaitement incapables d'admettre les plus rudes leçons de la réalité. En particulier songea-t-il amèrement, quand ce sont d'autres qui doivent payer dans le sang, la souffrance et la mort le prix de leur stupidité.
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La tactique avait le mérite de la simplicité et elle faisait le meilleur usage de leur supériorité numérique. Sans doute manquait-elle de subtilité mais, selon sa propre expérience, la subtilité n'était de toute manière qu'un piètre substitut à la force écrasante.
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Ses alliés tenaient leur rang, finalement, et ces indigènes qui les chargeaient n'allaient pas tarder à découvrir à quel point les soldats sont autrement dangereux que des guerriers.
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