Et un second tome dévoré en un temps record... Dans la série "je ne peux pas lâcher ce livre", je veux "l'Ange de la nuit", svp !
Bien que les 200 premières pages de ce tome m'aient agacée un max, la suite reste vraiment au top. C'est bien écrit, bien amené, et vraiment bien géré.
Si les 200 premières pages m'ont gravement agacée, c'est qu'Elène s'y montre insupportable. Elle se comporte comme une sale gamine gâtée, ce qu'elle a été, l'air de rien, malgré les cicatrices infligées par Roth (Le Rat) dans le premier tome. Elle tente de faire changer Kylar alors que c'est à lui et sa façon d'être qu'elle doit tout, et malgré les gros efforts qu'il fait, elle ne lui donne rien en échange. Quelle mijaurée égoïste, c'est hallucinant, et ce qui est encore plus hallucinant c'est à quel point c'est bien écrit parce que vraiment elle m'a donné envie de lui foutre des baffes à longueur de chapitre...
Par contre, à partir du moment où l'action repart, grâce à Vi Sovari, bénie soit-elle même si Kylar la voue aux gémonies, là ça recommence à dépoter sévère et Kylar retrouve toute l'ampleur qu'il avait perdue. On a là une sorte de super-héros de fantasy, c'est vraiment un personnage magnifique.
On retrouve également Logan qui a vécu des avatars peu enviables dans la fin du premier tome et au début de ce second, mais qui finit par s'en sortir "honorablement", et Mamma K. qui fait de ses "filles" des rebelles très attachantes. Tous ces personnages qui n'ont, finalement, rien de secondaires et sont aussi nécessaires à l'histoire que Brent Weeks nous narre avec brio que Durzo, Vi ou Hu Gibbet (gnerk gnerk... Non j'ai rien spoilé !!)
C'est un tome qui nous narre une "épopée", un retournement de situation inespéré et qui contrecarre un ennemi qui paraissait tout-puissant, indétrônable et d'une malignité démoniaque ! Ce qui est plutôt jouissif...
J'ai lu ailleurs que certains trouvaient que c'était trop "rapide" et que les choses n'étaient pas assez détaillées... Je trouve au contraire les raccourcis judicieux parce que ce bouquin fait déjà 690 pages et si l'auteur avait détaillé, on en serait à 10 tomes et j'aurais abandonné en cours de route, car ce qui me plaît dans tout ça, c'est l'action quasi-ininterrompue. Pour le genre "si détaillé qu'on s'endort sur les tomes", il y a "la roue du temps" ou "l'épée de vérité"... Et heureusement qu'il y en a pour tous les goûts, finalement ! :-)
Et la fin de ce tome fait qu'on a envie de sauter sur le tome 3, ce que j'ai fait sans tarder...
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