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Les portes de la mort tome 2 sur 7
EAN : 9782266159425
420 pages
Pocket (01/09/2006)
4.19/5   119 notes
Résumé :
Les Patryns allaient gagner la guerre. Les Sartans n'avaient plus qu'une carte à jouer. Ils n'hésitèrent pas.
Et ce fut la séparation ! L'ancien monde se dissocia en quatre univers élémentaux et les Patryns se retrouvèrent isolés dans le Vortex. Ils mirent trois mille ans à en sortir, atteignant les Portes de la Mort, qui donnent accès aux univers.
Haplo fut choisi pour les explorer, désorganiser les pouvoirs en place et préparer la nouvelle guerre. ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Encore une fois, j'ai été séduite par le monde très original dans lequel l'histoire prend place : complètement différent du monde de l'aire d'Arianus, le monde du feu de Pryan est une gigantesque jungle, perpétuellement ensoleillée. Végétation et eau en abondance... et pourtant c'est un véritable enfer. Les habitants de Pryan, hormis les nains, vivent dans les arbres. Jusqu'à ce que... Suspens !

Le suspens, c'est pour moi une composante majeure de ce deuxième tome. Il y a bien plus d'action que dans le tome 1, bien plus d'angoisse, et à chaque chapitre on se demande si quelqu'un ne va pas y rester.

J'avais préféré les personnages de L'Aile du Dragon, et si Arianus semble être un monde beaucoup plus original et créatif que Pryan, les derniers chapitres m'ont fait changer d'avis. Encore une fois, on découvre les créations des Sartans sous un jour positif, puis au fur et à mesure de la lecture, on se rend compte qu'encore une fois, ils se sont laissés dépasser. Pryan, par sa géographie et son histoire, est vraiment original, et c'est un monde imaginaire dont je me souviendrai longtemps.

Dans le tome 1, la thématique de la rareté des ressources naturelles et des guerres faisant rage pour se les accaparer étaient au centre de l'histoire. le racisme y était abordé, mais brièvement. Dans ce tome 2, c'est le coeur du roman. Les elfes, les nains et les humains, malgré l'adversité, s'entêtent à camper sur leurs positions. Ajouter à cela un Patryn bien connu et...

Il y a 2 nouveaux personnages qui ont fortement retenu mon attention et que j'espère revoir :

J'ai bien apprécié les nombreuses références au Seigneur des Anneaux et au monde moderne, mais cela m'amène du coup à me demander comment se positionne l'univers des Portes de la Mort par rapport au notre. Il se pourrait bien que notre monde connu, réel, ait été détruit lors de la guerre entre les Patryns et les Sartans, où alors ce ne sont que des allusions provenant d'un vieux fou visant à amuser le lecteur et je m'imagine des choses.

Un deuxième tome riche en émotions, à moi le tome 3 !

Remarque : j'ai eu beaucoup de mal à me procurer le livre, ainsi que sa suite. Une ré-édition serait bienvenue (et au passage la correction de quelques fautes d'orthographe aussi), d'autant que c'est une série de high fantasy qui démarre très bien et à mon avis beaucoup de gens prendraient plaisir à la lire.
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Un chouette deuxième tome de cette série où on découvre le monde du feu, intéressant même si j'avais trouvé le monde de l'air du précédent tome plus intéressant (et pour être honnête ce monde du feu manque un tout petit peu de feu).
On continue à suivre Haplo qui visite ce monde, avec des nouveaux personnages qui sont les habitants de ce monde et leur histoire. L'histoire est bien menée et bien rythmée ce qui en fait une lecture captivante.
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Les ingrédients (un peu trop ) habituels de la fantasy tolkienienne : Elfes, nains ,humains, magiciens et dragons mixés avec une certaine habileté , quelques originalités et une morale humaniste un peu simplette (« Aimons-nous au lieu de nous haïr ») mais ça se laisse lire avec plaisir . On n' adhère pas vraiment aux personnages , les auteurs en bons spécialistes des jeux de rôle gardent trop de distance . Mais une lecture délassante …
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L'un des meilleurs tome du cycle des portes de la mort.
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Le seul tord de cette série est de permettre au lecteur de la terminer. Quel regret de tourner la dernière page, après s'être bien assuré que rien n'a été oublié, pour finalement se rendre à la triste évidence : c'est déjà fini.
Chacun des quatre premier tome de cette série nous emmène dans un nouveau monde (donc à la rencontre de nouveaux personnages), dont l'environnement, les relations sociales, politiques, les traditions et les manières de penser sont bien spécifiques. Un délice de description et de découverte chaque fois renouvelé.
Lire la suite : http://www.bizzetmiel.com/2012/07/margareth-weis-et-tracy-hickman-death.html
Lien : http://www.bizzetmiel.com/20..
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
«… La domination du monde était à portée de main. Nos antiques ennemis, les Sartans, étaient impuissants à enrayer notre ascension. Mais l’idée qu’ils allaient être contraints de vivre sous notre domination leur était insupportable, amère comme le fiel. Les Sartans résolurent donc de prendre des mesures draconiennes, presque inconcevables. Plutôt que de nous abandonner l’hégémonie du monde, ils le détruisirent.

« À sa place, ils créèrent quatre mondes nouveaux, formés à partir des quatre éléments de l’ancien ! Air, Feu, Pierre et Eau, et ils y transportèrent les peuples qui avaient survécu à l’holocauste. Nous, leur antique ennemi, nous fûmes jetés dans une prison magique connue sous le nom de Labyrinthe.

« D’après les archives que j’ai découvertes dans le Nexus, les Sartans espéraient que cette prison nous "rééduquerait", que nous en sortirions assagis, notre nature dominatrice et, selon eux, "cruelle", adoucie. Mais leur plan ne se déroula pas comme prévu. Nos geôliers Sartans, qui devaient contrôler le Labyrinthe, disparurent, et le Labyrinthe lui-même les remplaça, se transformant de prison en bourreau.

« Notre peuple fut décimé en ce lieu terrible. Des générations entières furent détruites, anéanties. Mais chaque génération, avant de s’éteindre, envoyait ses enfants plus avant, se rapprochant un peu plus de la liberté. Enfin, grâce à mes extraordinaires pouvoirs magiques, je pus vaincre le Labyrinthe et je fus le premier à m’en évader. Je franchis la Dernière Porte et émergeai dans ce monde, connu sous le nom de Nexus. C’est ici que je découvris ce que nous avaient fait les Sartans. Plus important encore, je découvris l’existence de quatre nouveaux mondes et de la voie permettant d’y accéder. Je découvris les Portes de la Mort.
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Haplo, mon cher fils,

J’espère pouvoir vous donner ce nom. Vous m’êtes aussi cher que mes propres enfants, peut-être parce que j’ai le sentiment d’avoir joué un rôle dans votre naissance – ou plutôt votre renaissance. Il est certain que je vous ai arraché aux griffes de la mort et rendu à la vie. Et, en regard, que fait un père biologique pour se donner un fils, si ce n’est passer quelques moments agréables avec une femme ?

J’avais espéré assister à votre départ pour Pryan, le Royaume du Feu. Malheureusement, les veilleurs m’informent que le champ de force magique se désagrège quelque part aux alentours de la quatre cent soixante-troisième porte. Le Labyrinthe a vomi dernièrement des essaims de fourmis cannibales, qui ont tué par centaines les nôtres. Je dois donc y retourner pour les combattre, et, par conséquent, je serai absent lors de votre départ. Inutile de dire que j’aimerais vous avoir à mon côté, comme vous l’avez été pour tant d’autres combats, mais votre mission est urgente et je ne veux pas la retarder.

Mes instructions sont similaires à celles que vous avez reçues avant de partir pour Arianus. Naturellement, vous dissimulerez vos pouvoirs magiques à la populace. Comme sur Arianus, notre retour dans le monde doit rester secret. Si les Sartans me découvraient avant que je sois prêt à réaliser mes plans, ils remueraient ciel et terre (comme ils l’ont déjà fait) pour m’arrêter.

N’oubliez pas, Haplo, que vous êtes un observateur. Si possible, n’agissez pas directement pour modifier le cours des événements, mais recourez uniquement à des moyens indirects. Quand j’entrerai moi-même dans ces mondes, je ne veux pas avoir à répondre d’atrocités commises en mon nom par mes agents. Vous avez fait un excellent travail sur Arianus, mon fils, et je ne mentionne cela que pour mémoire.

Nous savons peu de chose sur Pryan, le Monde du Feu, sauf qu’il est immense. Les dessins qu’en ont laissés les Sartans montrent une boule de pierre gigantesque avec un noyau de feu en son centre, similaire à l’ancien monde, mais beaucoup, beaucoup plus vaste. C’est son étendue qui me plonge dans la perplexité. Pourquoi les Sartans ont-ils ressenti le besoin de créer une planète aussi énorme ?

Autre mystère ! où est son soleil ? Ce sont là deux des innombrables questions auxquelles vous tenterez de répondre.
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Pathan s’était fait son éducation dans la vie, pas dans les livres. Depuis la mort de sa mère, survenue quelque huit ans plus tôt, et la folie subséquente de son père, Pathan et sa sœur aînée s’occupaient des affaires. Calandra restait à la maison et gérait les finances de leur prospère compagnie d’armement. Les Elfes n’étaient pas entrés en guerre depuis plus de cent ans, mais les humains continuaient à aimer cette activité, et aimaient encore plus les armes elfiennes magiques fabriquées à cette intention. Le rôle de Pathan consistait donc à aller par le monde, négocier les contrats, surveiller les livraisons et s’assurer de la satisfaction des clients.

C’est pourquoi il avait voyagé dans tous les pays de Thillia, et s’était même aventuré une fois jusqu’au royaume des Rois de la Mer, au norinth. Les nobles elfiens, en revanche, quittaient rarement leurs domaines de la canopée. Beaucoup même n’étaient jamais allés dans les parties inférieures d’Equilan, leur propre reinarchie. En conséquence, Pathan était considéré comme un cas passionnant, et courtisé comme tel.

Pathan savait que les seigneurs et les dames appréciaient sa compagnie comme celle de leur singe apprivoisé – pour les amuser. La haute société elfienne ne l’acceptait pas vraiment. Lui et sa famille étaient invités au palais royal une fois par an – concession de la reine à ceux qui remplissaient ses coffres – mais c’était tout. Pathan ne s’en offusquait pas le moins du monde.

Savoir que des Elfes qui n’avaient pas la moitié de leur intelligence ou le quart de leurs richesses dédaignaient les Quindiniar parce qu’ils ne pouvaient pas faire remonter leur arbre généalogique jusqu’à la Peste, c’était pour Calandra comme une blessure à son flanc. Elle ne se souciait pas du « lignage » et exprimait ouvertement son mépris, du moins devant son jeune frère. Et elle était extrêmement contrariée que Pathan ne partage pas ses vues.

Pathan, quant à lui, trouvait les nobles elfiens presque aussi amusants qu’eux le trouvaient drôle. Il savait que s’il demandait la main d’une fille de duc, il y aurait des pleurs et des grincements de dents à l’idée que cette « chère enfant » épouserait un roturier – et que le mariage se ferait aussi rapidement que le permettaient les convenances. Car le train de vie d’une famille noble revient très cher.
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Calandra Quindiniar, assise à son immense bureau à cylindre, additionnait les bénéfices du mois. Ses doigts blancs volaient sur le boulier, et elle marmonnait les chiffres qu’elle reportait dans un grand registre à reliure de cuir. Son écriture lui ressemblait ! fine, droite, précise et facile à lire.

Au-dessus de sa tête, quatre plumes de cygne brassaient l’air. Malgré la chaleur suffocante du mi-cycle, il faisait frais dans la maison, construite au plus haut niveau de la ville, et jouissant ainsi de la brise qui, sinon, se perdait dans la luxuriante végétation de la jungle.

C’était la plus grande maison de la cité, après le palais royal. (Lenthan Quindiniar était assez fortuné pour se construire une demeure plus vaste que le palais royal, mais c’était un elfe modeste, qui savait rester à sa place.) Les pièces étaient spacieuses et aérées, avec de hauts plafonds, beaucoup de fenêtres, et un réseau magique de ventiplumes – au moins un dans chaque pièce. Les appartements privés du premier étage étaient ouverts et magnifiquement meublés. Des écrans permettaient d’y garder la fraîcheur pendant les heures brillantes du cycle. On les relevait au moment du temps-vent, pour laisser entrer la brise rafraîchissante chargée de pluie.

Le frère cadet de Calandra, Pathan, se balançait paresseusement dans un fauteuil à bascule près du bureau, un ventipalme à la main, tout en regardant les plumes de cygne tourner au-dessus de sa sœur. De sa place, il voyait d’autres ventiplumes – celui du salon, et, au-delà, celui de la salle à manger. Il les regardait brasser l’air paresseusement, et, bercé par le froufrou rythmique des plumes, le cliquetis des perles du boulier et le léger craquement de son fauteuil à bascule, il tomba dans une somnolence hypnotique.
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Elle garda le silence un moment, les yeux fixés sur son boulier, faisant coulisser une perle sur sa tige, machinalement.

— Je vais aller lui parler, dit-elle enfin.

Pathan se garda bien de rien manifester.

— Oui, c’est une bonne idée, Callie. Va lui parler. Calandra se leva, dans le froufrou raide de ses jupes. Puis elle s’arrêta et baissa les yeux sur son frère.

— Nous devions discuter du prochain chargement…

— Ça peut attendre à demain. Ceci est plus important.

— Hum. Inutile d’avoir l’air si préoccupé. Je sais ce que tu mijotes, Pathan. Tu vas aller faire la fête avec tes écervelés au lieu de rester à la maison pour t’occuper des affaires comme tu devrais. Mais tu as raison, quoique tu n’aies sans doute pas assez de bon sens pour t’en rendre compte. Ceci est plus important.

Une explosion leur parvint d’en bas, suivie d’un fracas d’assiettes brisées, et d’un cri terrifié parti de la cuisine. Calandra soupira.

— Je vais lui parler, mais je ne crois pas que ça servira à grand-chose. Si seulement j’arrivais à le convaincre de se taire.

Elle referma son registre d’un coup sec. Les lèvres pincées, le dos droit comme un pontplemoussier, elle se dirigea vers la porte, les hanches aussi raides que le dos. Pas de déhanchement aguichant chez Calandra Quindiniar.

Pathan branla du chef.

— Pauvre cap’taine, dit-il, avec un éphémère sentiment de sincère compassion.

Et, se débarrassant d’une pichenette du ventipalme, il monta s’habiller dans sa chambre
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