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Christine Barbaste (Traducteur)
EAN : 9782265082199
468 pages
Fleuve Editions (21/04/2006)
3.15/5   745 notes
Résumé :
Beth a vingt-six ans, travaille quatre-vingts heures par jour pour un patron odieux, et vit seule avec son chien hypoallergénique, depuis que son petit ami Cameron l'a plaquée pour un mannequin. Mais le jour où Pen, sa meilleure amie, lui annonce ses fiançailles, elle décide de passer un bon coup de Karcher dans sa vie et de commencer par... démissionner.

Et, finalement, les journées, vautrée sur son canapé à dévorer des tablettes de chocolat et des ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (73) Voir plus Ajouter une critique
3,15

sur 745 notes
« People or not people”… to read or not to read? A dire vrai, et avec le plus d'objectivité possible, le genre chick lit comprend suffisamment d'ouvrages pour pouvoir passer outre celui-ci. Non pas qu'il ne fasse pas honneur à ses conventions, bien au contraire, mais il n'est certainement pas le plus passionnant du genre. A défaut d'un pétillant Sophie Kinsella, on se retrouve avec un roman à la couverture sucrée, digne d'une vraie barbe à papa, dont le contenu mielleux ne brille ni pas son intelligence, ni par son originalité et encore moins par un style léger et jovial. Faut-il donc prendre ce livre pour le reposer aussitôt ? La réponse semble malheureusement s'incliner vers la proposition « oui ».

Lauren Weisberger est un auteur que l'on ne présente plus, célèbre tant pour avoir été à l'origine du mythique « Diable s'habille en Prada » que pour s'être inspiré de son expérience professionnelle personnelle pour dépeindre le milieu de la jungle médiatique à travers ses romans. « People or not people » ne fait pas exception à la règle et trouve, de ce fait, de nombreux points communs avec le premier ouvrage de Weisberger. On se retrouve déporter dans le New York flamboyant du XXIe siècle, suivant les péripéties rocambolesques et désastreuses d'une jeune femme – Bettina, dite Beth, Robinson. Tout comme son homologue Andrea Sachs, Beth est une jeune femme dynamique – célibataire depuis un certain temps – qui se retrouve brusquement demandeuse d'emploi, après une fastueuse période d'exploitation en tant que banquière puis de fainéantise dans un misérable appartement. A l'instar de toutes les jeunes femmes de son âge, elle entretient un cercle fermé d'amis et se saoule de toute son âme les samedis soirs avec sa « best friend forever ». Mais voilà, Beth devient désespérée et l'archétype de l'échec social lorsqu'elle décide de prendre congé de son métier ingrat tandis que sa best annonce jovialement son futur mariage et son exil à Los Angeles en faisant miroiter deux bagues surdimensionnées. le moral au plus bas, Beth s'enfonce dans l'oisiveté et macère dans sa vie que l'on peut qualifier au plus juste de moisie. Mais ce coup de blues est sans compter sur l'exubérant mais adorable oncle Will, icône du domaine journalistique qui soutient corps et âme sa nièce favorite. Avec ses faux airs d'Elton John et son excentricité travaillée et jouissive, Will est l'un de ses personnages que l'on s'attache immédiatement. Grâce au pist… pardon, à l'appui de l'oncle Will, Beth touche aux hautes sphères de la célébrité en se faisant recruter dans une agence de RP. Voilà donc la nouvelle occupation de Beth : se charger d'organiser les fêtes les plus extravagantes qu'ils soient pour les plus célèbres noms de la planète, tout en testant auparavant lesdites fêtes. Mondanité, champagne, strass et paillettes forment désormais le quotidien rocambolesque et somptueux de notre jeune héroïne. A la différence d'une certaine patronne autoritaire et impétueuse, sa supérieure est adorable et conciliante et sa nouvelle équipe conviviale. On a presque l'impression de toucher à un rêve de princesse tandis que Beth se transforme de souillon empâtée en tailleur à icône féminine affirmée. Et alors que les problèmes financiers n'en sont plus et que sa garde-robe prend un virage à 180°, Beth se retrouve miraculeusement plongée dans une sordide histoire amoureuse, frôlant le risible autant qu'elle brille d'incongru. Depuis deux années qu'elle vivait avec pour seule compagnie une Yorkshire hypoallergénique à la truffe chatouilleuse, Beth devient du jour au lendemain le centre d'intérêt de pas moins deux hommes, dont l'un – Philip Weston – n'est autre que le célibataire et coureur de jupons le plus en vogue de l'actualité. Quant à l'autre, il faut bien avouer que dès le premier regard échangé on se doute de la tournure que vont prendre les évènements.

« People or not people » est un roman qui vend du rêve, mais le genre de rêve qui ne fait miroiter notre imagination que parce que justement il en est un, destiné donc à ne jamais prendre forme. L'exagération des scènes et l'incongru des situations empêchent d'ancrer cette histoire dans la réalité et l'on rit finalement plus de l'extravagance des personnages et de l'absurdité des circonstances que des touches d'humour peu convaincantes. Alors que l'on s'attend à un style léger et détendu, l'atmosphère est plutôt lourde et l'on peine à prendre compassion pour l'héroïne qui manque de piquant pour un faire un personnage charismatique. Au final ce livre n'est qu'une longue suite d'aventures, parfois désastreuses, parfois triomphales, mais exagérées dans tous les cas. Certes Lauren Weisberger maîtrise parfaitement son sujet, mais à trop vouloir se montrer professionnelle elle en oublie parfois que le lecteur ne fait pas parti de ce milieu et n'est donc pas toujours à l'aise face aux expressions propres au métier. On déplorera également que le temps d'adaptation à la nouvelle atmosphère professionnelle de Beth ne soit pas plus détaillé, ni son travail au sein de l'agence Kelly & Co.

Mais au final, le fait qui empêche définitivement de se prendre dans l'histoire est le manque crucial de crédibilité de l'histoire et surtout de suspens. Car avec des scénarios vus et revus par les scripts hollywoodiens et des personnages tous plus stéréotypés les uns que les autres, on comprend déjà la manière dont les choses vont se terminer à peine le quart du roman entamé. On reste néanmoins sur notre faim une fois les derniers mots achevés, en raison d'un manque d'informations complémentaires sur les personnages secondaires et surtout sur Philip Weston qui tient pratiquement la vedette aux côtés de Beth. Mis à part l'oncle Will et le délicieux Sammy, bien que trop parfait pour exister, les personnages manquent tous de saveur et à trop avoir voulu présenter des personnages, ceux-ci ne sont pas assez travaillés en profondeur. Bref, à défaut de répliques savoureuses et de finesse dans l'ensemble, les évènements s'enchaînent sans cohérence, avec un manque évidement de subtilité pour faire de l'ensemble une lecture détendue et agréable.

Rire, larmes ou frissons, rien ne trouve écho chez le lecteur qui s'enfonce au fil des pages dans un ennui lassant. L'histoire manque de divertissement recherché et surtout d'originalité. La tournure des évènements et l'ensemble des situations dépeignent un monde utopique et bien que l'on se surprenne parfois à envier Beth Robinson, le tout est digne d'un synopsis de soap opera. Une déception donc que « People or not people » qui ne parvient pas à suffisamment nous faire rire pour apprécier la lecture. de l'auteur du « Diable s'habille en Prada » on s'attend résolument à bien mieux.
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En chick lit j'ai connu beaucoup mieux.
En héroïne trentenaire j'ai connu plus pétillante.
Une sorte de Sex in the city et encore Beth ne croque pas la vie à pleine dent.
Une héroïne qui doit découvrir les nuits trépidantes de la grosse pomme. J'ai eu l'impression que Lauren Wesberger nous faisait une leçon de moral.
J'ai eu droit au parfait roman journalistique sur le métier de Chargé de relation publique, à un défilé de caprices de stars, à la concurrence déloyale dans ce milieu de paillettes.
Et parlons de cette histoire d'amour inexistante.
Je ne sais pas ce que donne le diable s'habille en Prada mais je resterai sur la bonne impression du film.
Le point positif c'est que malgré 575 pages il se lit très vite.
People or not People ce sera not.....
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Beth, employée de banque qui travaille plus que de raison, s'évade en lisant des romans sentimentaux Harlequin.
Ayant démissionné sur un coup de tête, elle rejoint une boîte de comm' spécialisée dans les évènements people.
Sous les feux des projecteurs,elle va vivre une ascension fulgurante et même faire les choux gras de la presse à scandale.
Rendant hommage à cette famille de livres, tous les ingrédients du livre sentimental sont présents : Un riche,élégant mais surtout arrogant play-boy anglais opposé à un videur New-Yorkais si bienveillant, et, au milieu, cette jeune femme attachante !!!
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Je n'aime pas trop écrire des critiques négatives, mais vu que j'ai lu ce livre pour le challenge ABC 2012/2013...je me dois d'écrire qq chose.
J'ai adoré la version cinématographique du « diable s'habille en Prada », (mais non lu) et je me suis dit tiens, je vais essayer ses romans, et je me suis attaqué à « sexe, diamants et plus si affinités... » que j'avais beaucoup aimé.
Ça faisait un petit moment que « people or not people » traînait dans ma biblio, le challenge ABC arrivant à point nommé pour mettre ce roman dans ma liste.
Le livre est tres bien ecrit meme si je n'ai pas bcp apprécier les voyages dans le temps à certains moment, c'est à dire quand Beth se remémore la fin de ses péripéties et nous les raconte 3 semaines plus tard.
Le monde des Star, drogue, sexe, alcool...Et mensonge c'est pas fait pour moi, ni pour Beth, qui pour son nouveau boulot « génial » à abandonné ses convictions, sa famille et surtout ses amis.
J'ai du lire ce livre en 3 fois....et j'ai sauté beaucoup de passage inintéressant et barbant, pour arriver à une fin assez décevante.

Je lirai surement Stiletto Blues à Hollywood , car il me fait de l'oeil, même si le tournure de l'histoire ne me plait pas forcement.
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Beth est jeune, Beth est mignonne, Beth a un boulot chiant dans une banque, avec un patron insupportable... Bref, Beth est banale. Comme on ne fait pas un roman de chick-lit avec du banal, Beth quitte cet affreux job et trouve grâce à son tonton gay sa nouvelle voie dans une agence réputée de relations publiques et d'événements people.

L'histoire semble s'éloigner de ce que l'auteure nous avait servi dans son premier roman, mais au niveau des thèmes abordés, de la morale de l'affaire et de la manière de s'y prendre, je dirai seulement : que nenni!

En gros, après s'être attaquée à la mode, LW nous montre que cet autre univers dans lequel les filles rêvent de bosser, au contact de toutes ces stars et de tout cet argent, cache lui aussi un envers du décor gratiné.
Nous avons, en vrac : la question de l'argent (mais d'où sort celui de ce couple de collègues?), de la drogue / l'alcool (hé oui, ils sont partout dans les soirées!), et surtout celle de l'image, l'image, l'image.

Ce n'est donc pas parce qu'un boulot a l'air cool qu'il l'est réellement. Tiens, tiens, ça me rappelle quelque chose...

Ajoutez à ce cocktail un zeste de mec ambigu qui colle constamment l'héroïne sans jamais conclure, un mystérieux auteur qui s'acharne sur elle en page 6, avec au final un effacement pur et simple de la ligne déjà mince qu'un personnage devenu public malgré lui a tracé entre sa vie professionnelle et sa vie privée.

Le dénouement est prévisible, le (ou les?) "méchant(s)" manquent cruellement de charisme. On rêverait d'une folle psychotique qu'on adorerait détester autant que la Miranda de Runway!! Mais non, ici, malgré les fêtes et la poudre aux yeux, l'histoire et les personnages restent plats.

Un roman néanmoins distrayant si ce qu'on cherche est se vider la tête, pas mal écrit au demeurant, mais je trouve assez dommage qu'il ne nous offre rien qu'on ne puisse trouver dans les magazines people (on y revient) ou la téléréalité.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Danser ? Mais oui, on était entrain de danser ! Je n'avais plus connu pareil promiscuité depuis la dernière fois qu'un pervers s'était collé à moi dans une rame de métro à l'heure de pointe.
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[...] j'avais encore du mal à croire que je venais de promettre à ma patronne de continuer à coucher avec un mec avec lequel je n'avais pas encore couché.
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C'est tellement romantique, la première fois qu'il la voit, dans ce restau de bord de mer ! Il sait immédiatement que c'est la femme de sa vie. Pourquoi les hommes normaux ne sont-ils pas comme ça ?
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Le vie était bien plus simple, quand personne ne savait qui vous étiez, d'où vous veniez, où vous alliez. Quand personne ne s'acharnait à vouloir déterminer dans quelle catégorie il fallait vous ranger - celle des gens "utiles à connaître" ? ou celle des gens qu'il est "prudent de ne pas connaître "? Oui, tout était tellement plus simple, quand personne n'essayait de placer ses propres billes, ou de manipuler la situation à son profit ou encore, lentement mais surement, de saper votre assurance, parce que ça la rassurait sur leur propre compte.
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Ainsi que le souligne constamment mon père, on n'est pas plus convaincant en étant matériellement démuni que le contraire - c'est l'argument qui compte, pas le fait d'avoir ou pas accès aux pièges de la consommation.
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Le Diable s'habille en Prada de Lauren Weisberger et Christine Barbaste aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/21559-poche-le-diable-s-habille-en-prada.html
L'Enfer est pavé de bonnes intentions de Lauren Weisberger et Christine Barbaste aux éditions Fleuve 9782265099074
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